La Presse Bisontine 188 - Juin 2017

ÉCONOMIE 38

La Presse Bisontine n° 188 - Juin 2017

ENTREPRISES

Du nouveau à Témis Un village d’entreprises sort de terre

Destinés à des entreprises qui ont franchi l’étape de la pépinière, des locaux de petites surfaces à prix “maîtrisé” seront disponibles à l’automne prochain à Témis.

immobilier d’entreprises à la S.E.D.D. Les baux, classiques, seront proposés pour des périodes de 3, 6, 9 ans. Des pre- miers contacts auraient été noués même si dans ce domai- ne, les entreprises préfèrent que les locaux soient construits pour s’engager. La situation, proche de Témis, de la 2 x 2 voies, le raccordement au très haut débit devraient être des arguments pour attirer des entrepreneurs. Vingt places sont disponibles. Une première tranche est lan- cée pour une surface de 1 000m 2 . En fonction des réservations et de la demande, une extension à 2 000 m 2 pourra être envisa- gée très rapidement. “Pour la construction, nous faisons appel à des sociétés locales (entrepri-

T rouver à Besançon l’em- placement judicieux pour installer sa société, avec un loyer pas trop coûteux, proche des axes de communica- tion, desservi en très haut débit, et moderne, révèle parfois de la sinécure. À Besançon, un nou- vel espace sort de terre : le vil- lage d’entreprises deTémis situé rue Marguerite Syamour à Besançon, entre le Fort des Jus- tices et l’entreprise Worldplas. Maître d’ouvrage, Aktya lance

Le projet se situe rue Syamour à Besançon, proche du parc Témis.

ce projet dont l’investissement atteint 1,9 million d’euros. Fin du chantier à l’automne. “Le vil- lage d’entreprises est proposé à des entreprises qui sortent par exemple de la pépinière, qui ont besoin de petites surfaces à prix maîtrisés. Les cellules peuvent faire 70 m 2 avec une mezzani- ne de 30 m 2 mais nous pouvons également offrir des surfaces de 100, 140 voire 200 m 2 ” indique Fabrice Koeller, directeur du département Infrastructures et

l’appel d’offres” indique la S.E.D.D. Concernant les prix à la loca- tion, ils seront de 75 euros hors taxes du m 2 par an, soit envi- ron 625 euros par mois pour une cellule de 100 m 2 . Livraison fin octobre ou début novembre.

À noter que ce projet n’est pas le seul à sortir de terre dans le Grand Besançon : le bâtiment Le Signal porté par la C.A.G.B. accueille les entreprises ou entre- preneurs à la gare d’Auxon. n E.Ch.

se Bonnefoy pour les voies et réseaux), C.P.C.M. à Saint-Vit pour la charpente, Sodel pour l’électricité). L’ensemble de la plâtrerie et de la plomberie sera confié à la régie des quartiers de Besançon. Nous avons conve- nu de clauses d’insertion dans

SANTÉ

En curatif, et de plus en plus en prévention Le jeûne, prétexte à un travail sur soi et sa santé ? Le naturopathe Fabien Moine propose ponctuellement des séjours jeûne et détox. Il assure également des consultations individuelles à l’espace bien-être de Velotte, à Besançon.

Les travaux de terrassement ont débuté en mai.

L a pratique est controversée, certains praticiens y voyant un danger pour la santé avec davantage de risques que de bénéfices. Pourtant elle serait ances- trale avec de premières prescriptions dès l’Antiquité. Le jeûne est également présent dans plusieurs religions (Carême, Yom Kip- pour, Ramadan, etc.). Pour rappel, il consis- te à se priver de toute nourriture sur un temps donné pour régénérer l’organisme. Certains pays reconnaissent officiellement ses vertus thérapeutiques comme l’Allemagne où “sept hôpitaux y consacrent un étage entier” ou encore la Russie, où “le jeûne est prescrit et remboursé par la Sécurité sociale.” En lien avec les découvertes du gérontologue Valter Longo, des malades de cancer y auraient aus- si recours pendant ou après la chimiothéra-

pie. Fabien Moine, lui, parle moins de thérapie que de pédagogie. Premier à reconnaître qu’il “se dit tout et son contraire dans les méde- cines naturelles et alternatives.” Ce qui lui fait dire qu’il y a “une prudence et une rigueur scientifique à avoir.” Ainsi refuse-t-il certains profils (épileptiques, anorexiques…) sur ses séjours après un bilan préalable obligatoire, assorti d’une lettre de motivation. Quand d’autres se verront plutôt proposer une cure de jus, voire un repas. “Ma conception du jeû- ne, c’est l’eau mais si cela n’est pas adapté au profil, on évolue.” Durant sept à douze jours, il propose ainsi une descente alimentaire sui- vie d’une reprise progressive. Sa vision ne se limite pas non plus à la seu- le conduite du jeûne. Diverses activités sont proposées : qi gong, yoga, randonnées, confé- rences, ateliers artistiques assurés en colla- boration avec Sandrine Rolando…Les séjours ont lieu à Nans-sous-Sainte-Anne et sont limités à douze personnes pour permettre “le meilleur suivi individualisé” , avec des tarifs variant entre 450 et 650 euros. De nombreux cinquantenaires et profes- sionnels du milieu médical (infirmière, ostéo- pathe…) y souscrivent. Mais “les profils ont tendance à se rajeunir” , d’après ce naturo- pathe, qui a lui-même commencé à s’y inté- resser en 2009 au contact du médecin suis- se Christian Tal-Schaller et du biologiste Désiré Mérien, devenu son référent. Formé également par Guy Bohémiau au Canada, où il a vécu et découvert les médecines alter- natives. Aujourd’hui, Fabien Moine compte d’autres cordes à son arc, persuadé que “les émotions sont parfois limitantes pour la santé” , il pro- pose aussi tout un travail sur la cohérence cardiaque, la bio-respiration et la circulation énergétique. Celui qui se rêvait journaliste, dit ne pas trop s’éloigner de la mission de transmission d’informations. n S.G.

Fabien Moine assure aussi ponctuelle- ment des cours de cuisine avec Biocoop la Canopée depuis sept ans.

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