La Presse Bisontine 185 - Mars 2017

DOSSIER

La Presse Bisontine n° 185 - Mars 2017

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l Hôpitaux

Regroupement des établissements Les G.H.T., vers une meilleure coordination des soins

Depuis le 1 er juillet dernier, dans le cadre de la loi de rénovation de notre système de santé, les hôpitaux ont eu l’obligation de se fédérer en groupements hospitaliers de territoire (G.H.T.). Ils sont au nombre de onze en Bourgogne-Franche-Comté. Le G.H.T. Centre Franche-Comté regroupe onze établissements (Avanne-Aveney, Baume-les-Dames, Bellevaux, Les Tilleroyes, Dole, Gray, Morteau, Ornans, Pontarlier et Quingey) autour de l’hôpital “support”, le C.H.R.U. de Besançon. Comment les G.H.T. peuvent-ils être associés à la lutte contre l’inégalité d’accès aux soins ? Point et perspectives avec Chantal Carroger, directrice générale du C.H.R.U., et le Professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement.

L a Presse Bisontine : Dans cette nou- velle organisation hospitalière, les établissements du centre de la Franche-Comté se sont regroupés autour de l’hôpital “support” de Besançon. Ce dernier peut-il imposer ses choix et ses déci- sions ? Chantal Carroger : La loi n’a pas donné de personnalité morale au G.H.T. Il s’agit donc d’un regroupement d’éta- blissements qui veulent travailler ensemble, chaque établissement gar- dant son autonomie. Nous ne sommes donc pas dans la logique d’une fusion. Nous sommes dans la concertation et dans le travail collaboratif autour d’un projet médical partagé. L.P.B. : Comment ce regroupement rendu obli- gatoire par le législateur a-t-il été accueilli par les professionnels de santé ? P r Samuel Limat : Ça s’est fait avec faci- lité, dans un climat de confiance, car les professionnels ont l’habitude de travailler ensemble depuis longtemps déjà en Franche-Comté. Les établis- sements savent que le C.H.R.U. n’est pas là pour prendre des parts de mar-

plifier le parcours des patients, mieux coordonner les soins, éviter les réhos- pitalisations, faire en sorte que les per- sonnes âgées restent dans leur lieu de vie, ou qu’elles regagnent le plus vite possible leur établissement d’origine. Maintenir également une offre de soins de proximité, avec une activité de recours à l’échelle territoriale. L.P.B. : Comment les G.H.T. ont-ils leur rôle à jouer dans la lutte contre l’inégalité d’accès aux soins ? P r S.L. : Dans un contexte de crise de la démographie médicale, certaines spé- cialités sont en danger, notamment la gastro-entérologie dans le Doubs. Cet- te situationmet à mal l’accès aux soins. Dans une dynamique collective, on pourra offrir des postes partagés entre le C.H.R.U. et un des établissements du G.H.T., offrant aux professionnels la possibilité de continuer à se former et se spécialiser. L.P.B. : Et en termes d’efficience financière, quels impacts ? C.C. : Le G.H.T. est aujourd’hui en situa-

ché. Certaines craintes de mutation forcée ont été émises par les profes- sionnels. Ce n’est pas du tout ce qu’on souhaite, au contraire, nous voulons être un établissement attractif ! L.P.B. : Un projet médical partagé doit être mis en place pour le 1 er juillet prochain. De quoi s’agit-il ?

P r S.L. : C’est la colonne vertébrale des G.H.T. Il s’agit de définir les grandes orientations des différentes filières. Nous avons trois approches pertinentes : le parcours du patient d’un établissement à un autre, la filière per- sonnes âgées, et les soins de suite et de réadaptation. Les onze établissements parta- gent ces activités. L.P.B. : Quels sont les objec- tifs ? P r S.L. : Fluidifier et sim-

“L’enjeu est d’améliorer la prise en charge des patients.”

Chantal Carroger et le P r Samuel Limat travaillent en concertation avec les onze établissements du G.H.T. à un projet médical partagé.

tion déficitaire. Le regroupement per- mettra une meilleure maîtrise bud- gétaire dans certains domaines : achats groupés, système informatique conver- geant d’ici 2020… P r S.L. : Les ruptures de parcours sont très coûteuses pour le système de san- té. L’enjeu est donc aussi d’améliorer la prise en charge des patients pour éviter les doublons, les mauvaises hos-

pitalisations… L.P.B. : Des fermetures de lits sont-elles pré- vues ? C.C. : Aucune fermeture de lits n’est prévue, nous considérons que les restructurations ont déjà eu lieu en amont. Au contraire, nous prévoyons de renforcer les compétences, avec des recrutements dans les années à venir. n Propos recueillis par C.G.

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