La Presse Bisontine 184 - Février 2017

EN 2017, TROUVEZ VOTRE VRAIE « NATURE » !

PORTES OUVERTES VEND 17 MARS DE 16H À 19H SAM 18 MARS DE 9H À 16H

LE CAHIER FORMATION UNE FORMATION POUR UN EMPLOI 31 La Presse Bisontine n°184 - Février 2017 En début d’année, c’est souvent le moment pour les jeunes de choisir leur avenir professionnel. Dans ce cahier formation élaboré en parte- nariat avec plusieurs organismes de formation de la région, La Presse Bisontine a choisi des formations qui la plupart du temps mènent à un emploi. Dans des domaines aussi variés que le commerce, le social, la santé, le tertiaire, l’agriculture, le digital business… En dehors de l’enseignement dit “classique”, il existe bel et bien des parcours pro- fessionnalisants qui mènent la plupart du temps à en emploi et ouvrent à ces jeunes les portes de la vie professionnelle.

Lycée LaSalle Levier

www.lycee-lasalle-levier.org Formations aux métiers du cheval, de l’élevage, de l’agriculture

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E-Commerce et Digital Business, les besoins d’aujourd’hui BESANÇON l École de commerce Iméa Soucieuse d’être en phase avec l’évolution des pratiques dans le monde du commerce Iméa, l’École de Commerce des C.C.I. du Doubs et de Haute-Saône met en place deux formations tournées vers le numérique.

à la rentrée 2016, elle a ouvert sur son site de Besançon, sous statut étu- diant, une formation à Bac + 3 “Responsable de la distribution, option Digital Business”. À la rentrée 2017, une formation à Bac + 2 “Gestionnaire d’unité com- merciale spécialisée E-commerce” ouvrira également ses portes sur le même site. “Avec la montée en puissance du digital et la guerre des prix entre les enseignes, les distributeurs doivent s’armer de salariés dotés de com- pétences nouvelles. Les consomma- teurs avides de bonnes affaires ont trouvé avec Internet l’outil idéal pour comparer les prix en quelques clics. À charge pour les enseignes de pro- poser les offres et services adéquats pour retenir leur attention… et de dénicher les “pépites” capables de gérer ces nouveaux dispositifs. Avec le boum des achats en ligne et du drive, les distributeurs lorgnent aussi sur les professionnels du E- Commerce” notent les responsables d’Iméa qui se sont lancés sur ce nou- veau créneau. À travers ces deux nouvelles forma- tions, Iméa a décidé de venir en aide à toutes les entreprises du Commer- ce et de la Distribution, aux T.P.E.- P.M.E. du secteur industriel et des services, aux producteurs, hôteliers- restaurateurs, responsables de start- up, artisans… pour leur permettre d’exister face aux géants du web,

Iméa Besançon 46, avenue Villarceau 25042 BESANÇON CEDEX Tél. : 03 81 25 26 43 www.imea.info

pour conquérir, développer et fidé- liser leur clientèle, simplifier leur tra- vail au quotidien et préparer l’ave- nir de leur point de vente en faisant cohabiter commerce traditionnel et E-Commerce. “Avec ces formations, nous mettons à la disposition des pro- fessionnels des apprentis futurs Ges- tionnaires d’Unité Commerciale for- més aux spécificités du E-Commerce” ajoute Iméa. “ Nombre de respon- sables de T.P.E. ne maîtrisent pas ces nouveaux moyens de communica- tion. Certains ont peur de s’adres- ser aux professionnels du web. Ils pensent que c’est compliqué, que ça va leur coûter cher. Notre objectif est donc que les jeunes formés à Iméa puissent les accompagner, leur appor- ter une réelle valeur ajoutée dans la prise en main des évolutions tech- nologiques : vente en ligne (site Inter- net marchand…), réseaux sociaux (Facebook…), référencement” com- plète la responsable des formations Iméa Négoventis du campus Iméa de Besançon. Sofiane Larbi, étudiant de la forma- tion Responsable de la distribution option Digital Business réalise actuel- lement son deuxième stage en entre- prise. “Conscient de l’opportunité et de la montée en puissance du digi- tal, j’ai saisi ma chance en postulant pour cette formation Bac + 3 en plei- ne émergence. Après trois mois, j’ai déjà beaucoup appris grâce aux dif- férents intervenants experts du E- Commerce. Je me rends compte que

le numérique est essentiel aux entre- prises. Je pense que le Digital Busi- ness est l’avenir dans le monde du travail” estime le jeune homme. Après un premier stage réalisé en agence de communication, un deuxiè- me stage axé sur la création, la qua- lification d’une base de données et la prospection, Sofiane recherche aujourd’hui une entreprise commer- ciale, de service ou industrielle qui lui permettra de réaliser ses deux autres stages autour du Digital Busi- ness. Laurent Condamine, intervenant expert en Marketing Digital auprès d’Iméa confirme que “les métiers du marketing et, plus largement, du com- merce évoluent à la vitesse grand V.” La digitalisation des magasins phy- siques est devenue une obligation pour lamajorité des managers. Désor- mais, il n’y a plus de contradiction entre le commerce traditionnel, phy- sique et la digitalisation du point de vente. “Personnellement, j’estime que le magasin de demain sera phy- gital (contraction de physique et digi- tal) au risque de ne pas être” com- mente le spécialiste. Selon lui, “les jeunes diplômés doivent acquérir de nouvelles compétences et doivent être encore plus polyvalents notamment dans le domaine digital.” En 2015, 35,5 millions de consom- mateurs ont réalisé un achat sur le web, soit 78,3 % des internautes ; un chiffre qui augmente tous les ans de manière presque exponentielle. l

Sofiane Larbi a intégré il y a trois mois cette toute nouvelle formation Responsable de la distribution option Digital Business.

Iméa s’adapte à l’évolution rapide des modes de consommation et du commerce.