La Presse Bisontine 184 - Février 2017

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 24

La Presse Bisontine n°184 - Février 2017

Pascal Routhier sera bien candidat aux législatives

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Novillars bientôt village “éco-quartier” avec la centrale biomasse

L e maire de Saint-Vit sera candidat aux élections légis- latives de juin prochain. Même s’il n’a pas obtenu l’in- vestiture du parti Les Républi- cains, Pascal Routhier confirme : “Je serai candidat, je me lance, même si je n’ai pas le soutien de l’appareil. On verra bien. Mon équi- pe de campagne se met en pla- ce, nous serons prêts début février.” Pour comprendre cette candidature, il faut remonter quelques années en arrière. Entre 2007 et 2012, le maire de Saint-Vit était le suppléant de la députée de la I ère circonscription du Doubs Françoise Branget. Cet- te dernière, battue en 2012, avait décidé et “avait annoncé devant les militants” précise M. Routhier, qu’elle renonçait à briguer un nou- veau mandat de députée après sa défaite contre la socialiste Bar- bara Romagnan. La vie politique étant ce qu’elle est, la victoire de la droite aux dernières élections départementales (Françoise Bran- get est devenue vice-présidente du Département) a donné des ailes à l’ex-députée qui a sollici- té, et obtenu, l’investiture des Républicains à l’approche des

C omme nous vous l’an- noncions en exclusi- vité dans le numéro de novembre de La Presse Bisontine, la société Akuo Energy lance sur le site de la papeterie de Novillars la construction d’une centrale cogénération biomasse dont le fonctionnement est prévu en 2019. La première pierre a été posée le 5 décembre. Ce pro- jet industriel de 87 millions d’eu- ros d’investissement va péren- niser 70 emplois à la papeterie et en créer 50 dans la filière bois ! La future centrale cogénéra- tion, située à Novillars sur le site de la papeterie Gemdoubs,

Le maire de Saint-Vit se lance dans la bataille des législatives, face à Françoise Branget la candidate officielle des Républicains (photo archive L.P.B.).

de vie, l’hôpital, à ce futur réseau innovant. “Nous avons déjà lan- cé des études et relançons un complément d’études pour apporter les réponses les plus pertinentes. Notre école est ali- mentée en chauffage par du fioul. Se raccorder au tuyau de chaleur qui passe à une dizai- ne de mètres diminuerait de manière sensible la facture éner- gétique. L’hôpital, le foyer de vie Solidarité Doubs Handicap et l’institut thérapeutique édu- catif pourraient être également raccordés mais aussi les loge- ments Habitat 25 du quartier résidentiel” poursuit le premier magistrat. C’est ce l’on appel- le un cercle vertueux. ■

produira de l’électricité qui sera revendue à E.D.F. pendant 20 ans et alimentera en vapeur la papeterie pour sa production de papier. À partir d’une res- source bois-énergie, elle pro- duira l’équivalent de la consom- mation annuelle de 105 600 personnes, et 215 000 tonnes de vapeur verte, initialement générées par la combustion d’énergies fossiles. De la cha- leur émise, dite fatale, sera pro- duite. Elle devrait alimenter des bâtiments de Novillars. “On pourrait presque devenir un éco-quartier” image le maire Philippe Beluche. Le village pourrait en effet raccorder ses deux écoles, le château, le foyer

législatives. “Françoise Branget a souhaité revenir sur sa décision, c’est son choix” , note M. Rou- thier. Cette investiture devait être confirmée par les instances natio- nale des Républicains le 14 jan- vier à Paris. Pour Pascal Routhier qui estime que M me Branget n’a pas tenu parole, sa candidature à lui est tout aussi légitime. Et semble reposer, dit-il, sur “une forte adhésion des militants” et même de certains cadres du par- ti qui jugeraient la candidature de Françoise Branget comme celle de trop. Pascal Routhier sera donc

candidat sur cette I ère circons- cription du Doubs, “sans étiquette.” Il est régulièrement arrivé que ce genre de posture, hors parti, tour- ne à l’avantage du candidat “dis- sident”. On l’a encore vu récem- ment aux sénatoriales où Jean-François Longeot, en dehors de l’investiture L.R., a néanmoins remporté l’élection. Pascal Rou- thier compte créer la même dyna- mique autour de sa candidature. “On sent bien les choses” se contente de commenter le maire de Saint-Vit, prêt à convaincre du bien-fondé de sa démarche. ■

C’ était une des grandes interro- gations des personnels des communautés de communes victimes de la loi N.O.T.R.E., à l’image de la communauté de communes de la Dame Blanche (secteur Devecey), qui disparaît, et de la communauté de com- munes du Val Saint-Vitois (C.C.V.S.V.), disloquée également à partir du 1 er jan- vier 2017 et dont certaines communes ont rejoint la C.A.G.B. et les autres la com’com du Val Marnaysien : qu’allaient devenir ces agents territoriaux ? Certes la loi N.O.T.R.E. prévoyait que les com- munautés de communes d’accueil devaient reprendre le personnel. Ce n’était pas gagné partout. On constate même constat : tous les agents ont retrou- vé un emploi correspondant peu ou prou à leurs attentes. “Nous avions six sala- riés, sans compter le personnel des écoles qui a été réembauché par les communes. Ces six salariés ont retrouvé un poste : trois d’entre eux ont rejoint la commu- nauté de communes du Pays Baumois, deux autres à la C.A.G.B. et un sixième a intégré le nouveau syndicat du haut débit de Haute-Saône. Nous nous en sommes plutôt bien sortis” note Michel Lab, l’ex-président de la Dame Blanche qui annonce qu’il est candidat à la pré- sidence de la communauté de com- munes du Pays Baumois élargie. Les élections ont lieu le 25 janvier. ■ Les agents des communautés de communes recasés En disparaissant, la communauté de communes de la Dame Blanche vend ses biens. Comme la maison des services de Devecey par exemple. dans certains secteurs proches (Nord Jura, Val de Pesmes…) de réelles diffi- cultés pour réaffecter certains agents. Autour de Besançon, ça n’a pas été le cas. Sur la C.C.V.S.V. par exemple, les trois agents communautaires ont retrou- vé une affectation correspondant à leurs compétences. “Un des agents avait anti- cipé la disparition de notre communau- té de communes et avait trouvé une mutation au cours de l’année. Les autres ont été engagés à la C.A.G.B., l’un au service environnement et l’autre au ser- vice aide aux communes. Nous avions bien anticipé les choses” se félicite Pas- cal Routhier, ex-président de la défun- te C.C.V.S.V. Du côté de la Dame Blanche,