La Presse Bisontine 181 - Novembre 2016

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 181 - Novembre 2016

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TÉMIS

Un coup de pouce aux “jeunes pousses” French Tech : quels enjeux derrière le label ?

Le Grand Besançon vient de rejoindre le réseau national qui doit permettre la croissance et le rayonnement des start-up numériques françaises.

A u sein de la FrenchTech, le territoire grand bison- tin partagera et déve- loppera son expertise dans l’e-santé.Aux côtés de Paris, Lyon, Lille ou Bordeaux, il intègre ainsi un réseau de plu- sieurs écosystèmes thématiques répartis partout en France, avec l’idée “qu’ensemble, on est plus fort.” Car “si nos territoires dis- posent bien de compétences remarquables, encore faut-il qu’elles soient visibles au niveau national et international” , com- me le souligne Jean-Louis Fous- seret, président duGrand Besan- çon.

part. Déjà candidat à la label- lisation en 2015, il a dû attendre cette année pour définitivement intégrer la branche HealthTech France. À proximité, Dijon et le Grand Chalon viennent eux aussi de rejoindre le réseau, axé l’un sur l’agroalimentaire (branche Food Tech) et l’autre, sur l’image et le son (branche I.O.T. Manu- facturing). Mais que va appor- ter concrètement cette labelli- sation ? Un énième titre honorifique pour chaque terri- toire ? Non, à en croire le Grand Besan- çon qui fait valoir qu’un plan

Sorte de SiliconValley à la fran- çaise, le réseau porte ainsi une ambition collective pour les jeunes pousses, en permettant leur émergence et en les aidant à gagner en visibilité. Le Grand

Un mentor accompagne- ra chaque start-upper sur des thématiques variées : plan financier, stratégie marketing, R.H., etc. (photo J.-C. Augé).

Besançon qui a vu se créer près de 200 start-up ces dernières années, dont une quarantaine spé- cialisée dans les dispositifs médi- caux et thérapies nouvelles, sou- haitait évidem- ment y prendre

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

COMMERCE Décalé Tiré par les cheveux ? “Style d’enf’hair”, “Éphem’hair”, “Atmosph’hair”, “L’hair 2 pl’air” “Tic tac tif”… Les coiffeurs à Besançon, comme ailleurs, redoublent d’imagination pour baptiser leur enseigne.

gères et l’organisation d’un concours de projets innovants. Et si pour l’instant on ne parle encore que de “prémices” , l’in- tégration à ce réseau national laisse déjà entrevoir des possi- bilités pour les autres start-up du Grand Besançon, hors sec- teur médical, qui pourront pro- fiter de la spécialisation d’autres territoires. n S.G.

des chefs d’entreprises référents, comme Benoît Studlé de Stati- ce qui s’est porté volontaire. Un accélérateur régional avec des fonds privés devrait également aider les projets à mûrir et un lieu dédié sur Témis Santé, bap- tisé “Bioinnovation”, mettra en relation le monde académique et la recherche. À quoi il faut ajouter, entre autres, l’accueil de start-up françaises et étran-

d’action est acté sur les cinq pro- chaines années. “Nous invitons tous ceux qui veulent adhérer à la dynamique FrenchTech (asso- ciations, chercheurs, écoles…) à nous contacter” , prévient Jean- Louis Fousseret. Une commis- sion, chargée de piloter tout cela, est créée au sein du pôle des microtechniques. Ce plan prévoit notamment la mise en place de mentorat par

H abiles avec les ciseaux, les artisans coiffeurs seraient-ils joueurs avec les mots ? Une étude sociologique, ou mar- keting , mériterait de s’y pen- cher. Dans la rue de Belfort à Besançon, trois enseignes ont choisi le calembour ou le jeu de mots. Une façon de se démarquer, de se faire remar- quer. “Style d’enf’hair” au 128 B, rue de Belfort est la trou- vaille d’Élodie Pelletier, ins- tallée ici depuis 4 ans. C’est elle qui a trouvé cette termi- nologie et l’assume parfaite- ment. Trente mètres plus bas dans la même rue de Belfort, c’est “Tic taf tif ” qui coiffe enfants, femmes, hommes. Toujours dans la même rue, au 32, rue de Belfort, le salon

Florilège des salons avec une terminologie recherchée, ou pas. À vous de juger : “Ins- tinct tiff ”, “Au plein’hair,” “Atmosph’hair”, “Hair pas- sion”, “Nef hair tif”, “L’hair 2 pl’hair”,“Styl’hair”,“Hair’coif”. Se démarquer n’est pas simple. Heureusement, personne n’a baptisé son salon “Chambre à Hair” à Besançon. Aucune roue crevée chez les coiffeurs de la capitale comtoise. D’autres enseignes ont recher- ché le symbole plutôt que le calembour :“Le figaro de Ber- sot” installé dans la rue du même nom à Besançon a choi- si cette terminologie inspirée du Barbier de Séville. Le Figa- ro est le coiffeur siffleur et joyeux. n

Éphém’Hair est tenu depuis 13 ans par le même profes- sionnel…mais le nom de l’en- seigne, lui, a été légué suite à reprise. “Le nom est une cho- se. Ce qui fait venir ou reve- nir le client, c’est la façon dont il est accueilli” témoigne un professionnel. À la chambre

Raphaël CALLIER (Successeur de Me Bernard HUTIN) 2 rue des Frères Lumière 25000 BESANCON SERVICE NÉGOCIATION & EXPERTISES

de métiers du Doubs où sont enregistrées et immatricu- lées les socié- tés, une per- sonne confirme qu’il y a - parfois - des redites dans les noms, et parfois des occasions de sourire.

Sûrement et pour longtemps

Des immatricula- tions qui se ressemblent.

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Les coiffeurs bisontins, mais pas seulement, adeptes des calembours et autres jeux de mots.