La Presse Bisontine 181 - Novembre 2016
L es élus de Bourgogne- Franche-Comté étaient invités jeudi 20 octobre à Dijon au colloque “Une métro- pole (Dijon) au cœur d’un réseau, une chance pour la Bourgogne- Franche-Comté” organisé par France Stratégie, la présiden- te de Région Marie-Guite Dufay…et François Rebsamen commemaire de Dijon et pré- ‘ Encore un coup de Rebsamen ? La Presse Bisontine n° 181 - Novembre 2016 que la “métropolisation”, c’est le “dada” de notre cher maire qui veut créer le réseau métro- politain Rhin-Rhône avec l’axe Besançon-Dijon comme colon- ne vertébrale économique. Reb- samen, pro-Hollande, voudrait- il couper l’herbe à J.-L.F. le macroniste ? Selon le maire de Besançon, ce colloque ne concer- ne pas le futur réseau métro- politain. Il avait même prévu de faire le déplacement dans la capitale…des Ducs de Bour- gogne pour assister au col- loque. l L ’ h u m e u r sident du Grand Dijon. Vous voyez la moutar- demonter au nez ? Pas une référence à Besançon d’autant
BESANÇON 18
ASSOCIATION
Spectacles
Le théâtre d’improvisation
fait aussi sa rentrée
Incontournables sur la scène locale, les
C ontrairement à ce que l’on pen- se, l’improvisation, ça ne s’im- provise pas ! “ C’est même extrê- mement codifié” , souligne François Avilès, comédien profession- nel et créateur de ces deux compagnies. Une fois initié, on apprend toutefois vite à “parler la même langue” et “on devient capable de produire un spec- tacle avec une troupe que l’on a jamais
compagnies Arti et Ludi F.C. lancent leur saison 2016-2017 avec plusieurs grands rendez- vous et une nouvelle création : “Impro Nobels”.
vu en à peine 1 heure ou1 h 30.” C’est toute la magie du théâtre d’im- provisation : “Tout est possible ! On se lance dans l’inconnu à chaque passa- ge, en étant à la fois comédien, metteur en scène et son propre auteur.” Et si l’on parle de “match” ou de “catch”, il n’est pas pour autant question d’af- frontement. “C’est de la création col- lective, on joue l’un avec l’autre” , pré- cise Clara Pretet, seconde comédienne professionnelle rattachée àArti et Ludi. Le lexique sportif tient à l’origine de sa création. Deux comédiens québé- cois qui avaient remarqué que les salles des rencontres sportives étaient plus remplies que celles du théâtre, ont en effet décidé dans les années quatre- vingt de mixer les deux pratiques. En découle aujourd’hui ce cérémonial (un match d’impro se déroule sur deux fois 45 minutes avec deux équipes de six joueurs, un arbitre, des catégories et thèmes imposés), importé en France 10 ans plus tard et qui prend aujour- d’hui de l’ampleur. De plus en plus de troupes se montent et organisent des rencontres. Cette sai- son débutera justement par l’accueil du Melting’pot de Toulouse, le 5 novembre à la maison de quartier de Saint Ferjeux. “On les reçoit sur deux sessions, avec les jeunes à 17 heures et les adultes à 20 heures” Lors du fes- tival d’impro les 16, 17 et 18 mars pro- chains, la troupe du Ludi F.C. accueille- ra aussi des compagnies de Thonon-les-Bains et Paris, sur le cam- pus de la Bouloie à 20 heures et le 1er avril à Devecey, deux équipes de Suisse et du barreau de Paris seront reçues à 17 heures et 20 heures. Cette année célébrera aussi la 11ème saison du catch d’impro bisontin, le 10 décembre, à 20 heures au Centre diocésain. Ici, on joue en deux contre deux. Cinq équipes, avec les comédiens les plus expérimentés, s’opposeront. Parmi eux, les gendarmes de Saint- Tropez, les ferrailleurs ainsi que Luc- ky Luke et des Daltons. De belles
‘
Le théâtre d’improvisation s’organise autour de vrais matchs, ou catchs, sur un ring.
tranches de rigolade en perspective. Trois autres catchs similaires seront organisés au cours de l’année : le 28 jan-
forcément un peu décalés, seront déve- loppés par les comédiens transformés en chercheurs. Suivra une remise des prix Nobel avec une importante mise en scène et des surprises tout au long de la soirée. Ambiance garantie. Un spectacle interactif familial, bap- tisé “Le sapin qui n’avait pas d’âge”, viendra aussi égayer les fêtes de Noël le 18 décembre, au Scènacle, pour deux représentations à 11 heures et 15 heures. n S.G.
vier, le 11 mars et le 13 mai. Même heure, même endroit. La grande nouveauté res- te cette création d’Arti : “Impro Nobels”, présen- tée le 8 avril à 20 heures à Saint Ferjeux. Sept sujets de thèse, donnés à l’entrée par le public et
Des prix Nobel pour des thèses farfelues.
Clara Pretet et François Avilès animent des ateliers d’improvisation pour enfants et adultes les lundis,mardis et mercredis à Besançon et Devecey.
Réservation et billetterie sur www.ludi-arti.fr
VIE ASSOCIATIVE
Dans le pur esprit salsa
La Clave fête ses 15 ans Portée par une bande de copains, cette association culturelle de danse fait référence dans le milieu de la salsa à Besançon. Elle séduit toujours autant et projette un voyage à Cuba en 2018.
O n y pratique principale- ment la salsa cubaine et portoricaine, le mix sal- sa hip-hop mais égale- ment la bachata, le merengue, le chacha et autres danses latines. Mais ce qu’on vient sur- tout chercher ici, c’est la chaleur humaine. Le petit rayon de soleil dans sa semaine. Car l’associa- tion se veut avant tout familia- le. “On ne cherche pas à vendre du rêve aux gens, il n’était pas question de faire une associa- tion sélective. On est plus sur l’essentiel, les bases, le plaisir corporel” , explique Guerric Chal- not, son président. “On leur apprend tout simplement à dan- ser.” Parmi les adhérents, on retrou-
ve ainsi des danseurs de 10 à 83 ans. “Tout le monde se mélange dans le pur esprit de la salsa” comme lors de sa création et qu’une bande d’amis se retrou- vait dans un bar de la ville ou lors de ses “années folles”, en 2005-2006, quand l’association a réuni jusqu’à 320 personnes.
né naturellement à cette cultu- re salsa” , se souvient Guerric Chalnot, qui a appris en auto- didacte. La Clave est aussi l’instigatri- ce du festival Copa Loca, qui a réuni des artistes venus des quatre coins du monde (Los Angeles, New-York…) sur un week-end prolongé à Besançon. Ce festival a été organisé en 2006, 2008 et 2010, la dernière édition avait rempli le Palais des sports. “C’est devenu le troi- sième plus gros festival d’Euro- pe.” Concerts, représentations, stages de danses, cours de baby salsa… en 15 ans, l’association a bien développé ses activités et son influence.Aujourd’hui, trois types
Gros succès du festival Copa Loca.
“Avec ma tante mexicaine, je me retrouvais régu- lièrement dans le milieu latino-amé- ricain et une prof d’espagnol du lycée Saint-Jean nous avait amenés voir Compay Segundo. Tout celam’a ame-
Une centaine de membres partagent aujourd’hui à La Clave le plaisir de la danse salsa.
de cours sont proposés dans une salle annexe du club de gym- nastique La Saint-Claude (37, rue Francis Clerc). Les mardis soirs à 19 heures dédiés à la sal- sa et les jeudis soir autour du flamenco à 19 h 30 et d’un nou- veau mélange avec le hip-hop, qui se danse en solo, à 18 h 30.
uniquement à ses membres. “Nous poursuivons aussi nos stages en cours d’année.” Pro- chain rendez-vous les 14 et 15 janvier avec Aniurka Balan- zo (ancienne première danseu- se du Ballet folklorique de San- tiago) et Antoine Joly. n S.G.
“Ça bouge, c’est assez fun !” Pour l’anniversaire de ses 15 ans, une soirée avec démons- trations et temps forts sera don- née au printemps prochain et un voyage d’immersion à Cuba est d’ores et déjà programmé sur 2018 avec une étape par La Havane et Viñales. Ouvert
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