La Presse Bisontine 179 - Septembre 2016

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 24

La Presse Bisontine n° 179 - Septembre 2016

Nouvelle dimension au Dino-Zoo

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La F.N.A.C. ouvre fin septembre… à Morteau

Un nouveau film 4D est projeté au cinéma du Dino- Zoo à l’initiative de la famille

L’ enseigne multimédia tou- jours attendue sur Besan- çon arrive dans le Haut- Doubs. La F.N.A.C. Morteau ouvrira fin septembre avec deux mois d’avance sur le calendrier initial. Les travaux de réhabili- tation des locaux de l’ancien magasin Intermarché touchent à leur fin. Le recrutement des salariés de la F.N.A.C.-Morteau est terminé. Les équipes sont en cours d’immersion à la F.N.A.C. de Belfort pour se familiariser aux produits et au métier et dès début septembre ils seront sur le pont à Morteau pour s’impré- gner de leur mission. “Entre 17 et 20 personnes seront embau- chées dès le démarrage annon- ce la direction du magasin : des vendeurs en produits techniques, des vendeurs en produits édito- riaux (livres, D.V.D., etc.) et des personnes affectées au service

Vauthier, qui gère le parc.

L’aménage- ment extérieur du magasin F.N.A.C. est en cours de finition.

C’ est le deuxième site le plus visité dans le Doubs avec plus de 160 000 visi- teurs accueillis en 2015 derrière la Citadelle (286 000). Mais le Dino-Zoo à Charbonnières-les- Sapins ne s’endort pas sur ses lauriers. Le parc a présenté au début de l’été ses nouveautés dont la principale est le film 4D “Le monde de Teino”. Les visi- teurs semblent conquis. Du plus petit au plus grand. Dans la sal- le de cinéma, durant 10 minutes, le spectateur suit Teino, un mam- mifère du Crétacé. À cette époque, les dinosaures règnent sur terre. Il faut se faire une pla- ce parmi les animaux les plus redoutables en se cachant le jour et en s’activant la nuit pendant que les reptiles dorment… Cet-

te nouvelle aventure est née d’une collaboration entre Geoffroy Vau- thier, gérant du parc et auteur du scénario, Yannick Violin, réalisa- teur et producteur de film d’ani- mation et Frédéric Pittet, paléon- tologue et enseignant-chercheur au muséum de Genève. Le spec- tateur ressent le vent, les bruits, et reçoit des vapeurs d’eau. L’in- vestissement pour cette nouvel- le animation est de l’ordre de 215 000 euros. Les visiteurs étran- gers n’ont pas besoin de tra- duction pour comprendre l’his- toire. “La plupart des dinosaures présentés dans le film ne sont pas visibles dans le parc. Ceci permet de faire découvrir au public de nouvelles espèces” indique Geoffroy Vauthier qui dirige le parc en compagnie de ses deux

sœurs Cynthia et Julie et d’Isa- belle, la maman. Le film sera exporté dans d’autres parcs à thème en Europe d’ici 2017. “C’est un film réalisé pour qu’il plaise à tout le monde. Il ne fait pas peur. Il n’y a pas de sang. C’est un clin d’œil des mammi- fères qui se battent pour vivre” témoigne Isabelle Vauthier, épou- se de Guy le fondateur du parc décédé en 2014. Après la créa- tion du restaurant en 2015 et la finalisation de la hutte où sont programmées des animations comme l’allumage du feu, la découverte de fossiles, le Dino- Zoo accueille depuis peu un nou- veau dinosaure animé : le “Tri- cératops robotisé”. Un Diplodocus géant est venu gonfler le nombre d’animaux. ■

le plateau de Saône. Avec cet- te ouverture à Morteau, l’en- seigne F.N.A.C. poursuit sa stra- tégie d’expansion dans les petites et moyennes villes, là où elle n’était pas présente jusqu’alors. Après l’ouverture l’an dernier d’une F.N.A.C. à Dole, “le maga- sin de Morteau constitue la 21 ème ouverture au format de proximi- té en France ” confirme le servi- ce communication de la F.N.A.C. Toujours pas de confirmation pour l’arrivée d’une F.N.A.C. à Besançon. ■

client (billetterie, gestion des commandes par Internet…).” Les commandes sur Internet seront un des points forts du magasin F.N.A.C. de Morteau. “Si les gens passent commande sur le site Internet de la F.N.A.C. avant 18 heures, ils pourront retirer le produit au magasin dès le len- demain avant midi. C’est un des atouts majeurs de l’enseigne” ajoute le gérant. Selon le réseau F.N.A.C., le magasin de Morteau devrait attirer une clientèle à 45 minutes à la ronde, jusque sur

Shine Research, une start-up bisontine très prometteuse

L a start-up bisontine Shine Research a le sourire. Elle vient de participer à deux salons internationaux, le Siggraph en Californie dédié aux images numériques où elle a présenté une chaîne de production graphique 3D pour le développement d’ap- plications, et le Gamescom à Cologne en Allemagne. le plus grand salon du jeu vidéo européen. Lors de ces deux rendez-vous, son savoir- faire dans le développement d’applications et le développement de jeux vidéo a fait mouche auprès des prospects. “Nous avons eu pas mal de retours. Nous allons finir l’an- née avec beaucoup de projets. On com- mence à recevoir des commandes” s’en- thousiasme Sylvain Grosdemouge qui fondé

Shine Research en 2012. Sa société indépendante a déjà produit une trentaine d’applications mobiles qui lui ont permis de gagner sa crédibilité sur le mar- ché. Désormais, elle peut s’engager serei- nement dans une démarche commerciale plus active. Les commandes commencent à tomber et Sylvain Grosdemouge dimen- sionne son équipe pour y faire face. “En septembre dernier, j’étais seul. Aujourd’hui, nous sommes sept et nous serons neuf pro- chainement. Nous avons passé un premier palier qui a consisté à avoir nos premiers clients et à constituer l’équipe” annonce-t- il. La start-up qui occupe des locaux dans l’hôtel d’entreprises à Témis s’apprête à

déménager à École-Valentin dans des bureaux plus spacieux. “On va passer de 48 m à 190 m 2 . 2016 se termine bien et 2017 s’annonce bien. Je dirais que nous avons réussi notre décollage. À nous de continuer sur cette lancée.” Le savoir-faire de Shine Research suscite les convoitises. L’entreprise locale a reçu des appels du pied de l’étranger pour s’ins- taller, par exemple, au Canada. Malgré les sollicitations, Sylvain Grosdemouge n’a pas l’intention de s’expatrier. “Ce n’est pas un handicap d’être à Besançon. Je dirais même que c’est plus facile d’être visible dans cet- te région où il y a peu d’acteurs dans notre secteur d’activité. C’est aussi une fierté d’être là. ■

Sylvain Grosdemouge

(à droite) lors du salon Siggraph en Californie au début de l’été. Quinze autres entreprises françaises étaient présentes.

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