La Presse Bisontine 179 - Septembre 2016

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n° 179 - Septembre 2016

Accidents Au 30 juin, 156 accidents corporels EN BREF

Un scooter pliable utilisé à Besançon en 1960 sorti du placard Collectionneur de Vespa, Pascal Devillers possède un O.L.D., scooter pliable utilisé pour éviter (déjà) les bouchons du centre-ville dans les années soixante. Une relique. COLLECTION Une passion particulière

étaient recensés sur les routes du Doubs depuis le début de l’année, avec un bilan de 21 personnes décédées, et 183 blessés dont 102 blessés hospitalisés. Par rapport à l’année 2015, si les nombres d’accidents et de blessés sont en baisse (respectivement - 10,3 % et - 11,6 %), le nombre de tués apparaît en forte hausse (21 tués cette année contre 11 en 2015 à la même période). La mortalité routière concerne principalement les jeunes, les seniors et les usagers vulnérables. En 2016, les 0-24 ans et les plus de 65 ans représentent 13 tués sur 21, soit plus de la moitié des tués. Croppet Dans le cadre du développement de ses activités en direction des jeunes, le Centre omnisports Pierre Croppet ouvre en cette rentrée 2016 une mercredis après-midi en période scolaire entre 13 h 30 et 17 h 30 pour les enfants de 6 à 9 ans. Ce dispositif proposera entre chaque période de vacances scolaires au groupe d’enfants participants, la découverte de deux activités sportives telles que : la course d’orientation, le foot, le volley, le hockey, l’escrime, le torball, le badminton et l’ultimate. Deux à trois sorties seront aussi organisées autour des sports de nature. Certains enfants en situation de handicap ou d’obésité pourront participer au projet suivant leur capacité à s’intégrer dans le groupe. Le goûter est compris et sera pris en fin d’après- midi. Tarif : 300 euros de cours et 38 euros de cotisation. Renseignements et inscriptions au 03 81 47 42 50. Concert Concert violoncelle et piano le 23 septembre à l’Hôtel Alviset (rue Pecclet à Besançon) par l’ensemble Cristofori. Au programme, Saint- Saëns, Debussy, Fauré. Programmation détaillée sur www.ensemblecristofori. com. Orchestre Le chef Jean-François Verdier a été reconduit à la tête de l’Orchestre Victor Hugo Franche- Comté. Nommé à la tête de l’orchestre en 2010, Jean-François Verdier a su faire de l’orchestre un acteur important de la scène musicale nationale et nouvelle école multisports les

I l est sans doute l’un des rares en France à posséder cette machine. “Peut-être sommes- nous quelques-uns car j’ai retrouvé un vieux magazine dans lequel un O.L.D. était à vendre” avance Pascal Devillers. Dans son garage situé dans la ban- lieue bisontine, véritable caphar- naüm où sont rangés des dizaines deVespas dont certains attendent de rouler, Pascal Devil- lers sort cette pièce unique : un scooter O.L.D. “en état demarche” précise le collectionneur. Son originalité : il a été créé en 1960 et se plie. Seulement 16 exem- plaires ont été produits. Pascal Devillers, mécanicien à ses heures perdues, détient donc une partie de cette histoireméca- nique avec cette machine avant- gardiste pour l’époque. “C’est un engin qui m’a été légué et j’ai fait la promesse de ne jamais le vendre. L’ancien propriétaire m’a expliqué que ce scooter avait été

Pascal Devillers et le scooter pliable créé en 1960. Seulement 16 ont été fabriqués.

lé dans les rues de la capitale comtoise. Sa vitesse : pas plus de 45 km/h. Encore faut-il de bons bras : le O.L.D. pèse assez lourd “et sa conduite est assez délicate. Le poids est à l’arriè- re… La première fois que je l’ai testé, j’ai fait un tout droit” s’amu- se Pascal. Il a retrouvé un pha- re d’origine et n’a pas touché à la peinture : “Je le garde dans son jus” dit-il. Le collectionneur, ancien prési- dent duVespa club de Franche- Comté est toujours à la recherche de pièces pour compléter sa col- lection de Vespas ou restaurer d’autres machines. Pour le joindre : 06 70 87 99 24. n E.Ch.

inventé à Besançon, qu’il était utilisé pour éviter les bouchons à Besançon…” Vérification fai- te, le scooter O.L.D. a été pro- duit dans les ateliers d’Olivier Lecanu-Deschamps à Levallois- Perret.

fut élaboré par Victor Bouffort pour répondre aux besoins de… l’Armée de terre, explique un spécialiste de l’histoire du deux- roues. Le O.L.D. était pliable pour pouvoir être parachuté. Les fantassins devaient ainsi dis- poser d’une capacité de projec- tion supérieure. Toutefois, on s’interroge sur l’efficacité d’un engin posé sur des roues de 8 pouces dans la boue des champs de bataille. Malgré les efforts de son concepteur, il ne fut pas sélec- tionné par l’administration qui lui préféra le Vespa militarisé.” L’ingénieur l’a donc développé pour les civils. Ce scooter mesurant 105 centi- mètres de longueur a donc rou-

Présentée au salon de Paris en 1960, la machine était effectivement avant-gardiste. Le mini-scooter, com- me beaucoup d’in- ventions, est arri- vé un peu trop tôt. Il n’a pas eu le suc- cès commercial escompté. “Ce minuscule scooter

“Je le garde dans son jus.”

But de cette machine : être facilement transportable.

SÉCURITÉ

Pont de la République

La Ville de Besançon a fait l’acquisition d’un dispositif inédit pour pallier une éventuelle crue du Doubs. Un barrage mobile sera installé sur le pont de la République en cas de besoin. Besançon sauvée des eaux

L a démonstration a été faite par un franc soleil en ce début d’été sur le site de la station de traitement des eaux de Port-Douvot. L’essai grandeur nature avait pour objectif de tester la fiabilité et l’efficacité de ce bar- rage flottant acquis 8 000 euros par la Ville de Besançon à la société Méga-

Sécur Europe. S’il doit fonctionner “pour de vrai”, ce sera sur le pont de la Répu- blique, un des rares points d’entrée d’eau dans la ville non encore sécurisé. “Avec ça, le dispositif anti-crue de la ville est complet. Toute la Boucle est désormais garantie hors d’eau. Ce dispositif com- plète notamment le mur anti-crue réali-

sé récemment vers la Cité des arts” note Françoise Presse, conseillère municipa- le déléguée à la prévention des risques urbains. Ce barrage mobile issu d’une technologie éprouvée au Canada peut retenir jusqu’à 1 mètre d’eau. À titre de comparaison, lors de la crue historique de 1910, la hauteur d’eau au-dessus du

pont de la République atteignait 70 cm, le Doubs étant monté à 9 mètres de hau- teur. Le dispositif commercialisé par cette société basée en Moselle est simple : “En résumé, on utilise la force de l’eau pour arrêter l’eau. Le barrage se déploie auto- matiquement avec le flux d’inondation” explique Nicolas Klein, le gérant de la société mosellane. Laquelle société a déjà équipé plusieurs collectivités et entre- prises publiques comme la S.N.C.F. pour la protection de la ligne de R.E.R. C, vul- nérable aux inondations. “Nous tra- vaillons également beaucoup avec l’Ar- mée” ajoute le gérant. n J.-F.H. Nicolas Klein, le gérant de l’entre- prise Méga-Sécur Europe qui a vendu le barrage flottant à la Ville.

Photomon- tage du barrage mobile, une fois en place.

internationale, en accompagnant sa mutation vers un orchestre à vocation régionale.

Made with FlippingBook - Online catalogs