La Presse Bisontine 179 - Septembre 2016

BESANÇON 10

La Presse Bisontine n° 179 - Septembre 2016

EN BREF

SOCIÉTÉ Pour la vie Le Doubs serait l’un des départements où l’on se marie le plus Cet été, ils étaient nombreux à se dire oui. Le mariage semble connaître un regain d’intérêt, même si le nombre des unions reste en diminution localement, comme en région, depuis les années 2000.

Peinture La Presse Bisontine a consacré un article relatant l’initiative d’Annie Gaudillière en avril dernier. Épouse du peintre Roland Gaudillière décédé en 1998, elle s’est lancée dans la recherche des œuvres réalisées par son mari. Après plusieurs mois de travail, elle a retrouvé de nombreuses œuvres. Annie Gaudillière a créé en juillet un site Internet qui permet de voir 600 tableaux, biographie et parutions de l’artiste (www.roland- gaudilliere.com). Livre L’auteur bisontin Arnaud Friedmann sort le 21 septembre son nouveau livre : “La vie secrète du fonctionnaire”. Dix nouvelles qui mettent en scène des salariés de la fonction publique confrontés à un quotidien sclérosant. Un livre plein d’empathie et d’humour. Aux éditions J.C. Lattès. Roman “L’inconnue de la Citadelle” aux éditions Sutton est signé Éveline Toillon. Un roman au style simple et efficace qui sait tenir le lecteur en haleine. 14 euros.

O n se marie beaucoup moins qu’en 1975 mais toujours en été, c’est le constat général qui pourrait être tiré autour de cette institu- tion appréciée des Français.Tandis qu’il y a 40 ans, 3 471 unions étaient célé- brées dans le Doubs, on en comptait plus que 1 928 en 2014 d’après les statistiques de l’I.N.S.E.E. D’une relative stabilité de 1980 au début des années 2000, les mariages ont un peu décliné jusqu’à l’arrivée du P.A.C.S. et l’adoption plus récente, en 2013, de la loi l’ouvrant aux couples de même sexe. Ces unions représentaient un an après, 4,1 % des mariages en Bourgogne- Franche-Comté, soit un peumoins qu’au niveau national. L’équivalent de 417 mariages (dont 53 dans le Doubs) sur un total de 10 202 à l’échelle régionale. Pas de quoi gonfler des chiffres au ralen- ti depuis plusieurs années déjà. Et pour- tant, le Doubs serait le département où l’on se marie le plus en région, juste der- rière la Saône-et-Loire (N.D.L.R. : d’après les données I.N.S.E.E.de 2014). À Besançon, ils sont environ 350 couples chaque année à franchir le pas.Avec une majorité de cérémonies célébrées de mai

à septembre. Le pic des 50 unions ayant même failli être atteint sur le mois de juillet dernier. Début d’un sursaut ? Peut- être à en croire les professionnels du sec- teur et l’afflux des visiteurs sur les salons dédiés, comme celui de Micropolis qui accueillera sa 30 ème édition les 5 et 6 novembre prochains. On remarque en tout cas de nombreuses évolutions dans son organisation, notam- ment d’un point de vue financier. “La participation des proches ou des parents se fait de plus en plus rare” , constate Phi- lippe Renard, propriétaire de la Caver- ne des mariés depuis 1994 et d’Au Doubs Bonheur. “Certains font un crédit pour payer leur mariage oume font dix chèques

En Bourgogne Franche-Comté, environ 10 000 mariages sont célébrés par an.

entrepreneurs individuels sur ce cré- neau dans les années 2000 a d’ailleurs vite périclité localement. Les mariages ne sont pas pour autant moins nombreux selon lui, “c’est variable d’un mois à l’autre” et “on voit de plus en plus de remariages” , note-t-il, évo- quant ce monsieur pour qui il a organi- sé trois cérémonies différentes à des années d’intervalles. Dans ce cas de figu- re, “il y a souvent moins d’invités, les mariés sont plus âgés et ont plus de moyens.” D’une façon plus générale, les candidats

au mariage ont en moyenne la trentai- ne et invitent entre 80 et 120 convives. Côté budget, il faut prévoir entre 80 et 150 euros par personne. Bien sûr, tout dépendra des prestations choisies. Une autre façon de s’engager est celle du P.A.C.S. et à l’inverse du mariage, les signatures sont de plus en plus nom- breuses, passant de 6 404 contrats conclus en 2007 à 9 628 en 2014 en région. Le Doubs a également vu son nombre de P.A.C.S. doubler en sept ans pour arri- ver à 1 720 en 2014. n S.G.

à étaler sur les mois.” Car la première question des couples est souvent : “Com- bien cela va nous coûter ?” La première expérience d’or- ganisation de mariages de ce Bisontin remonte à 2005. “Ce métier, c’est du pur bon- heur” , confie-t-il, même s’il reconnaît ne pas pouvoir vivre uniquement de cette activité. L’explosion des

ça coûte trop cher ?

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