La Presse Bisontine 178 - Juillet-Août 2016

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n° 178 - Juillet-août 2016

Moyse lance le concept de “maison saine”

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Pots de yaourt, emballages de jambon… vont désormais dans le bac jaune

C’ est à Miserey-Salines, dans un petit lotissement qui fait face à la R.N. 57, que le groupe Moyse a construit samaison-témoin. Un petit pavillon bien pensé, avec les chambres en bas et les pièces à vivre en haut pour répondre au mieux aux contraintes du terrain. Une des chambres peut même être trans- formée en studio indépendant en cas de besoin. C’est le côté évo- lutif de la maison. Mais l’innovation majeure de cet-

tion plus sain qui fait appel à des matériaux performants, et notam- ment une V.M.C. beaucoup plus performante et précise. Le concept de maison saine est une manière de nous démarquer. Toutes nos maisons sont désormais conçues ainsi” observe Lionel Moyse, res- ponsable de la partiemaisons indi- viduelles au sein du groupe Moy- se. L’augmentation du prix liée à l’utilisation de ces matériaux plus performant est “très limitée, presque insignifiante par rapport au coût final d’une maison qui est de l’ordre de 200 000 euros pour unemaison comme celle-là.” Avec son concept de “maison saine”, le groupe Moyse affirme être “en avance sur toutes les obligations légales qui arriveront dans ce domaine.” Le groupe Moyse poursuit son développement. Il vient de rache- ter et d’intégrer deux nouvelles sociétés : Tradi Demeures, un constructeur de maisons indivi- duelles basé en Saône-et-Loire, et Bremas, une société bisontine distribuant des garages en préfa- briqués, pergolas et carports. Une corde de plus à son arc, déjà bien fourni. ■

te maison réside dans des détails peu visibles puisqu’ils concernent la qualité de l’air intérieur. Grâce à des matériaux de construction performants et un système de ven- tilation amélioré, la maison devient plus saine. “Nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos. L’air respiré à l’intérieur est souvent pollué par des composés organiques volatils, des moisis- sures, des poussières, etc. Nous sommes partis de ce constat pour imaginer un processus de construc-

À partir du 1 er juillet, le tri des déchets se simplifie dans le Grand Besançon. Jus- qu’à présent, seuls les embal- lages avec bouchons, les car- tons, les produits ménagers ou ceux de la salle de bains allaient dans le bac jaune. Désormais, ils ne seront plus seuls puisque les pots de yaourt, les embal- lages de jambon (ou autre), les sachets, les films, les boîtes, iront dans le bac jaune. Ils ne viendront donc plus alourdir votre poubelle grise dont le prix est fonction du poids et du nombre de levées. Une phrase à rete- nir : “C’est un emballage, alors je jette dans le bac jaune.” Chaque produit avec un point vert (éco-emballage) ira dans la poubelle jaune. Cette nouveauté est rendue pos- sible grâce à des travaux dans le centre de tri permettant de développer de nouvelles filières

Catherine Thiébaut (présidente du Sybert) explique que les pots, films… peuvent être jetés dans le bas jaune à partir du 1 er juillet. C’est moins de poids pour le bac gris.

de traitement des plastiques. Elle permettra donc aux Grands Bisontins de réduire leur factu- re d’ordures ménagères. À condi- tion, encore une fois, de bien trier. 110 000 foyers sont concer- nés par ce nouveau système. Des travaux de l’ordre de 800 000 euros dans le centre de tri sont actuellement entre- pris dans le but de développer

de nouvelles filières de traite- ment des plastiques. Tous les ménages du Grand Besançon devaient recevoir avant la fin juin une lettre d’information accompagnée d’une fiche “Mémo-tri” afin d’initier les habi- tants aux nouvelles habitudes de tri qui concernent près de 40 000 bacs jaunes du Grand Besançon. ■

Lionel Moyse, responsable de la partie maisons individuelles au sein du groupe bisontin Moyse.

125 militaires du 19 ème R.G. quittent Besançon

U ne page se tourne au 19 ème régi- ment du génie de Besançon. La 3 ème compagnie de combat du génie composée de 125 hommes quitte le quartier Joffre pour rejoindre le 13 ème régiment du génie situé à Valdahon. “Même si seulement 30 kilomètres séparent Val- dahon de Besançon, il y aura pour les hommes un véritable changement de cul- ture. Le travail reste le même mais l’en- vironnement change, surtout pour les plus anciens présents depuis 1998 et la créa- tion de la compagnie” résume le capitai- ne Benoît. Ce dernier, âgé de 36 ans, a passé vendredi 17 juin le commande- ment de sa compagnie au capitaine Guillaume (33 ans) lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au fort militaire deMont- faucon. Sous une pluie froide, les mili- taires (en tenue d’Afrique parce que leur

rieures : “32 sont à Djibouti, 8 en Poly- nésie, 1 groupe au Niger et 61 militaires en région parisienne dans le cadre de l’opération Sentinelle” explique le sous- lieutenant en charge de la communica- tion du régiment. Pour Valdahon, “l’arrivée de la compa- gnie de combat représente un renfort important en hommes pour assurer l’en- semble des missions qui incombent au régiment. L’arrivée de 125 sapeurs repré- sente également un enjeu logistique à relever pour le logement des hommes, le stockage des matériels et des arme- ments de la compagnie. Le régiment s’y est préparé depuis de nombreux mois en aménageant de nouveaux espaces de vie au sein du régiment, en optimisant le stockage des matériels et en réorgani- sant l’armurerie. Chaque sapeur doit avoir

compagnie a été créée auMaroc en 1944) ont désormais un nouveau chef et une nouvelle maison. Terminé Besançon. Pla- ce à Valdahon. Les hommes du rang habi- teront à la caserne valdahonnaise. Les sous-officiers et officiers garderont leurs attaches à Besançon. “Nous allons ter- miner le déménagement des troupes et du matériel” , résume le capitaine Guillau- me qui prend le commandement. Ce redéploiement se réalise dans le cadre du “plan au contact” voulu par le minis- tère de la Défense. Besançon “perd” donc 125 hommes… mais récupère en parallèle des hommes de la 973 ème Cado (6 ème régiment du génie). Besançon demeure une ville de garnison avec pas moins de 856 militaires au 19 ème R.G. dont 63 officiers, 276 sous-officiers. Les militaires mènent des opérations exté-

La 3 ème compagnie de combat du 19 ème R.G. de Besançon commandée par le capitaine Guillaume déménage à Valdahon.

des conditions de vie et de travail équi- valentes, le 13 ème R.G. a donc fait en sor- te d’accueillir les nouveaux sapeurs de Leclerc dans les meilleures conditions et de réaménager le régiment” témoigne le 13 ème R.G. de Valdahon actuellement

déployé en sur la bande sahélo-saha- rienne (Afrique) et au Sud du Liban mais aussi en Guyane en mission contre l’or- paillage illégal, et en Martinique et Nou- velle-Calédonie en mission contre la pira- terie. ■

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