La Presse Bisontine 177 - Juin 2016

BESANÇON

17 La Presse Bisontine n° 177 - Juin 2016

SANTÉ Salins de Bregille Bientôt un centre pour accompagner les adultes malvoyants Le centre d’évaluation de conseils et d’orientation pour les personnes malvoyantes (C.E.C.O.M.) ouvrira ses portes au sein des Salins de Bregille. C’est la troisième structure de ce type en France.

L’ accompagnement des enfants et adolescents déficients visuels est une des missions des Salins de Bregille.Aujour- d’hui, l’établissement bisontin étend ce service aux adultes, mais sous une autre forme. Le 23 juin, ouvrira en son sein un centre d’évaluation de conseils et d’orientation pour les personnes malvoyantes (C.E.C.O.M.). Ce sera la troisième structure du genre à être créée en France après celles de Paris et de Lille. “Nous avons souhaité diver- sifier l’offre médico-sociale à partir de la culture des Salins de Bregille dans l’accompagnement des enfants qui souf- frent d’un handicap visuel. Nous nous sommes orientés vers la prise en char- ge du handicap visuel chez l’adulte” remarque le professeur Michel Mon- tard, ophtalmologiste, administrateur des Salins de Bregille, l’association présidée par Philippe Cadrot qui cha- peaute l’établissement de santé diri- gé par Richard Garito. Le C.E.C.O.M. s’installe à Besançon

en partenariat avec la Fondation Optic 2 000. Ce nouveau centre a pour but d’offrir un service spécifique aux per- sonnes malvoyantes. “Mais il n’a pas une vocation médicale” prévient le pro- fesseur Montard. Comprenez, qu’on ne viendra pas à cette adresse pour consulter un ophtalmo. Les rendez- vous seront assurés chaque jeudi après- midi par un orthoptiste et un opticien spécialistes en basse vision. La visite

L’accès au CE.C.O.M. sera gratuit. Le centre ouvert aux adultes malvoyants ouvrira le 23 juin. Il n’établira pas d’ordonnance et ne vendra pas de matériel.

sera gratuite, person- nalisée, et durera envi- ron 1 h 30. Pendant ce laps de temps, les profession- nels vont répondre aux questions que se pose le malvoyant sur les moyens et les matériels existants pour optimi- ser ses capacités visuelles par exemple, sur les acteurs du cir- cuit qui peuvent inter- venir dans la prise en

“La principale cause de malvoyance est la D.M.L.A.”

ne 24 % des plus de 80 ans. “Dans notre pays, la principale cause de malvoyance est la D.M.L.A. (dégénérescence macu- laire liée à l’âge) qui touche 1,3 mil- lion d’individus. On pense que ce chiffre sera multiplié par trois d’ici 25 ans” prévient l’ophtalmologiste bisontin. Le centre d’évaluation de conseils et d’orientation pour les personnes mal- voyantes a donc toute sa place. n T.C.

charge (ergothérapeute, psychomo- tricien, psychologue, instructeur de locomotion) en complément du suivi ophtalmologique. Ils vont effectuer une analyse de sa perception visuel- le. “Le centre va donner des conseils, proposer des solutions techniques qui améliorent la perception visuelle adap- tée à la situation de chaque personne, comme un télé-agrandisseur. Dans un autre cas, une aide à la motricité sera peut-être plus appropriée. Le C.E.C.O.M. s’intéressera aux prises en charge pos-

sibles. Il s’agit bien d’un bilan global qui fera l’objet d’une synthèse. Elle sera remise à la personne en fin de ren- dez-vous” ajoute le professeur Mon- tard. Le centre basse vision aura donc un rôle de conseil dans les solutions à mettre en place pour améliorer le confort quotidien d’une personne mal- voyante. En France, plus de 2 millions de per- sonnes sont malvoyantes. Cela concer-

Renseignements : C.E.C.O.M. Tél. : 03 81 65 86 84

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