La Presse Bisontine 176 - Mai 2016

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BESANÇON

15 La Presse Bisontine n° 176 - Mai 2016

L ’ h u m e u r

PEINTURE

Avis de recherche

En vue de la préparation d’un catalogue sur l’œuvre du peintre, l’épouse de Roland Gaudillière - décédé il y a 18 ans - recherche des photos des tableaux réalisés par son mari. À la recherche de photos des tableaux de Roland Gaudillière

Connectés

contre la vitesse, l’alcool ou la prise de stupéfiants, causes

L es chiffres de l’insécuri- té routière sont tellement mauvais en ce début d’année 2016 que cela a moti- vé la tenue d’une conférence de presse spécifique du pré- fet, avec tout ce que le Doubs compte de forces policières et judiciaires. Une grand-messe pour rappeler que les routes de notre département comp- tabilisent depuis le début

principales de ces 13 décès, il y a ces familles déchirées, bri- sées à jamais, et dont les chiffres de l’accidentologie, égrenés de mois en mois, ne pourront jamais retranscrire la douleur. Il serait bon aus- si de s’interroger, à l’heure du “toujours connectés”, combien d’accidents sont désormais dus à ces conducteurs qui pren- nent sans en avoir conscien- ce, des risques insensés à envoyer des S.M.S. ou consul- ter leurs mails au volant. Sans doute aussi une des raisons pour lesquelles l’accidentolo- gie est repartie à la hausse en France. l

A nnie Gaudillière a déjà recueilli plus de 600 photos de tableaux réalisés par son mari, le peintre Roland Gaudillière décédé en 1998. “Mais il m’en manque encore beaucoup” témoigne la veuve du peintre qui réside à Besançon. Elle souhaite en recueillir le maximum afin de réaliser un catalogue de ses œuvres qui, à terme, sera consultable. Jusqu’à la fin des années quatre-vingt- dix, le peintre bisontin a immortali- sé dans ses toiles de nombreux pay- sages enneigés du Haut-Doubs, mais aussi des fermes, des débardeurs de bois… “J’estime qu’il a peut-être peint entre 1 500 et 2 000 tableaux” calcu- le Annie Gaudillière qui s’est lancée dans un long et fastidieux travail de recherche. Grâce au bouche-à-oreille, elle a déjà pu recevoir des photos de tableaux : “J’en attends encore de nom- breux. J’ai par exemple découvert un tableau que mon mari avait peint en 1990 et que je ne connaissais pas… Heureusement, mon mari tenait un livre où il récapitulait les titres de ses tableaux (dès 1955) avec les dimen- sions et les supports. Je suis même allée chez des personnes pour photo- graphier des tableaux et reçu des mails des États-Unis, de Belgique ou du Luxembourg” dit-elle.

de l’année 13 morts, contre “seulement” 2 l’an dernier à la même époque. Der- rière les statistiques et les éternelles recommandations

L’objectif est de préparer un catalogue raisonné sur l’œuvre. Il convient d’en- voyer une photo recto verso avec les dimensions et les supports (toile ou isorel). Natures mortes, paysages

l’artiste pouvait se montrer en avan- ce sur son temps. “L’Enterrement à Ornans” en fait partie. Roland Gau- dillière a représenté son propre enter- rement à la façon de son illustre conci- toyen Gustave Courbet. Une exposition à la maison familiale de Gustave Cour- bet à Flagey en janvier 2014 l’avait mis en avant. L’œuvre de l’artiste est protégée par l’A.D.A.G.P., société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques. Si vous possédez un tableau, envoyez photos recto verso, dimensions et sup- ports (toile ou isorel) à Annie Gau- dillière : annie.gaudilliere@bbox.fr ou au 06 88 57 38 36. n

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francs-comtois, carica- turales sociales, icônes, scènes hivernales de son enfance sont aujourd’hui éparpillées dans des musées, chez des parti- culiers en France, ou aux États-Unis. L’homme vivait de l’art. S’il a réalisé des œuvres “commerciales”, d’autres restent des modèles tant

“Peut-être 2 000 tableaux.”

La veuve du peintre recherche des images de tableaux réalisés par son mari.

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