La Presse Bisontine 172 - Janvier 2016

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 172 - Janvier 2016

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EN BREF

FONTAIN

Surface de vente de 135 m 2

Le magasin de la nouvelle fromagerie ouvre ses portes Une page se tourne à Fontain. Alors que le chalet de fromagerie s’apprête à fermer ses portes au centre du village, le nouveau magasin de la coopérative ouvre les siennes dans la nouvelle fruitière.

Mutualité À l’occasion de la

traditionnelle cérémonie des vœux qui aura lieu mardi 12 janvier 2016 à 18 heures à la C.C.I. du Doubs, la Mutualité française Doubs S.S.A.M. et Hospitalia Mutualité décerneront 23 médailles du travail au titre de la promotion 2015. En plus des 23 salariés récipiendaires, 10 retraités seront aussi mis à l’honneur. La réception sera aussi l’occasion pour le président Pierre Alixant de faire le point sur les projets en cours au sein de la Mutualité française Doubs. Osselle Le foyer rural Auricella organise un concert gratuit “Les Chorales de Noël” le vendredi 11 décembre en l’église d’Osselle avec la participation bénévole des chorales de Pirey et de Noironte. Concert au profit de la Banque Alimentaire du Doubs qui recueillera les dons alimentaires le soir du Depuis début décembre, une ruche de 15 artistes a investi la galerie Pictura au 65, rue Battant. Le Super Baz’art est ouvert tous les jours jusqu’au 23 décembre sauf le lundi 14 décembre. Tous les autres jours, accueil de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h au 65 de la rue Battant. concert. Baz’art

La coopérative a investi près de 4 millions d’euros dans la nouvelle fruitière qui comprend un magasin, des caves et un atelier de fabrication de comté.

S i l’atelier de fabrication de la nou- velle fruitière de Fontain ne sera pas opérationnel avant le début de l’année 2016, son magasin de vente au détail est déjà ouvert. Les clients qui avaient l’habitude d’acheter le comté de la coopérative dans le chalet situé au centre du village, doivent se rendre désormais à la nouvelle fromagerie construite à côté de l’entreprise Cornu,

au bord de la route départementale en direction de Pugey. Sur place, on découvre un magasin qui n’a plus rien à voir avec l’ancien. “Il s’étend sur 135 mètres carrés, alors que le précédent tenait dans un mouchoir de poche” remarque Odile Duquet, membre du conseil d’administration de la coopérative et responsable du magasin qu’elle co-gère avec trois autres

personnes. On y trouve du comté Made in Fontain évidemment, mais égale- ment d’autres produits régionaux com- me des fromages, du vin, de la char- cuterie, des jus de fruits, des confitures. L’originalité de la surface de vente est sa galerie de visite. Derrière de grandes vitres, les clients découvrent les caves à comté et l’atelier de fabrication ou s’affaireront bientôt les fromagers qui pour quelques semaines encore pro- duisent le fromage dans l’ancien cha- let. Chaque année, ce sont 3,9 millions de litres de lait qui sont transformés. La coopérative qui regroupe 11 exploi- tations (soit 22 exploitants) a investi près de 4 millions d’euros dans cette nouvelle fruitière qui n’est pas seule- ment le symbole du dynamisme de la filière comté. Elle est le trait d’union entre les générations d’agriculteurs et le reflet d’une évolution dans la trans-

mission d’un savoir-faire. “Nous sommes la 4 ème génération d’agriculteurs à fai- re vivre la coopérative de Fontain. La 5 ème est en route ! Dans les années vingt, nos prédécesseurs fabriquaient du com- té dans une remise au cœur du villa- ge. Dans les années cinquante, ils ont construit le chalet. À notre tour, nous franchissons une nouvelle étape avec cette fruitière, mais toujours avec l’idée de travailler pour la génération d’après. Nous œuvrons dans l’intérêt collectif” insiste Odile Duquet. Début 2016, l’ancien chalet de froma- gerie fermera ses portes rue de la Fon- taine à Fontain une fois que le nouvel atelier de fabrication sera opération- nel. La coopérative a pris la décision de vendre ce bâtiment. Des investis- seurs ont déjà montré leur intérêt pour ce bien pourrait être transformé en logements. T.C.

Magasin ouvert tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30 Ouverture le vendredi matin jusqu’à 13 heures et de 14 heures à 18 h 30.

L’équipe de la coopérative lors de l’ouverture du magasin le 8 décembre. Le point de vente emploie 4 personnes.

SAINT-VIT

TRADITION

Sécurité de la population

Le livre qui cause comme par chez nous !

“Moi j’parle

42 000 comprimés d’iode

du plan particulier de mise en sécurité. Elles complètent un ensemble de mesures de sécurité auxquels doivent se plier les communes pour faire face par exemple à un accident nucléai- re. C’est pourquoi, début octobre, la préfecture du Doubs a informé la mairie de Saint-Vit sur le fait qu’elle devra distribuer des comprimés d’iodes à la population du canton en cas de pro- blème nucléaire. “En tant que chef-lieu de can- ton, c’est nous qui devons concentrer l’ensemble des comprimés. Il y en a 42 000 conditionnés dans des cartons. En cas de besoin, charge à nous de les répartir dans les communes voisines” indique la mairie. Saint-Vit fait l’objet d’un autre dispositif de sécu- rité qui s’ajoute à tous les autres car elle se trou- ve en plus dans le périmètre du site Seveso de Dannemarie-sur-Crête. Ces mesures concernent uniquement le hameau de Bénusse. pour le canton

le comtois !…

La préfecture du Doubs a informé la commune de Saint-Vit en octobre

Pas toi ?”

qu’elle devra distribuer des comprimés d’iode en cas d’accident nucléaire.

Sophie Garnier publie un recueil original qui nous offre un florilège des expressions franc- comtoises authentiques. Elle rend hommage au langage d’ici, qui circule d’une génération à l’autre par le bouche à oreille. Ça cause !

S uite aux attentats de Paris du 13 novembre, des exercices de sécurité sont organisés dans les établissements scolaires. C’est notamment le cas lundi 14 décembre au collège de Saint-Vit. Ce jour-là, les élèves doivent par- ticiper à un exercice de confinement pour apprendre à réagir face à une situation de dan- ger. L’opération vient compléter un dispositif de sécurité qui a été mis en place aux abords de l’établissement, comme les barrières pour évi- ter le stationnement des véhicules. Ces actions de prévention valent aussi pour les autres écoles de Saint-Vit puisqu’elles entrent dans le cadre

A u départ, il y a une page Facebook sur laquelle Sophie Garnier égrène de savoureuses expressions usuelles du parler franc-com- tois. Ils sont plus de 11 000 à la suivre sur le net, s’amusant de formules linguistiques bien d’ici, qui une fois exprimées en dehors des frontières régionales avec l’accent mi-belge,mi-suis- se, qui nous est propre, inter- loquent celui dont elles effleu- rent l’oreille.Allez expliquer à un Parisien qu’il a “meilleur temps avec la pelle à ch’ni” pour ramasser la poussière.Ou alors

le français franc-comtois est truffé de petites pépites séman- tiques qui font l’identité d’une région. Elles font partie du lan- gage courant et circulent d’une génération à l’autre par le bouche à oreille. Ce sont ces expressions de la tradition orale, qui ne figurent pas dans lesmanuels scolaires, que Sophie Garnier a entre- pris de répertorier. “C’est au fil des conversations avec mes grands-mères que j’ai commencé à noter dans un cahier des phrases,des expressions,qu’elles disaient de façon si naturelle, si authentique, avec une into- nation et un accent si particu- liers que je me suis promise de ne jamais les oublier” dit-elle. Portée par le succès que ren- contre sa page Facebook “Ce qu’un franc-comtois dit”, la jeu- ne femme originaire deMalans, collaboratrice de la radio Vil- lages F.M., a décidé d’en faire un livre “qui cause comme par chez nous.”Elle vient de publier “Moi j’parle le comtois !.…Pas toi ?” L’ouvrage “de divertisse-

“Moi j’parle le comtois !… pas toi ?” Textes : Sophie Garnier, illustrations

Sophie Lambda. Prix : 12 euros.

Liste des points de vente sur www.labraillotte.com

ment” prévient l’auteure, cer- tifié 100% franc-comtois,réper- torie 290 expressions simples et authentiques ! Dans les der- nières pages, le lexique utile permettra à chacun de savoir ce qu’elles signifient. “Ce livre n’est en aucun cas un livre his- torique ni même une étude sur le langage régional. Il est plu- tôt un recueil non exhaustif du parler actuel” annonce Sophie Garnier. C’est le genre de bou- quin, dont on se délecte en dilet- tante, installé au coin du feu “parce dehors çameule, et qu’on a fait une frelée.”

que ce soir, vous préférez “rester tout seul les deux” à regarder le match de foot. Charge à l’interlocuteur embarrassé de décoder qu’en fait vous res- terez devant la télé avec votre conjoint. Bref,

“Un élément fondamental de notre identité régionale.”

Comme toutes les communes de France, Saint-Vit respecte des consignes de sécurité pour la population.

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