La Presse Bisontine 172 - Janvier 2016

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 172 - Janvier 2016

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le sport bisontin, payé - en partie - par les Grands bisontins

une subvention supplémentaire et non un transfert. Je reste donc prudent même si je ne trouve pas illogique que l’Agglomération nous aide. Beaucoup de nos joueuses proviennent de là” témoigne Denis Weber, président de l’E.S.B.-F., club de handball qui est assuré de demeurer en L.F.H. l’année prochaine. Adjoint aux sports de la Ville de Besançon, Abdel Ghezali se féli- cite de cette annonce : “Je salue cet engagement. Rappelons que 50 % du public est issu de l’agglomération et beaucoup de licenciés de l’Agglo pratiquent à Besançon. Nous demanderons aussi à nos clubs d’aller dans les communes de l’Agglomération à la rencontre des jeunes” explique l’adjoint aux sports de Besançon. Il rassure : cette aide ne sera pas à enlever des futures aides de la Ville de Besançon. Prochaine éta- pe : l’aide de la C.A.G.B. pour la construction d’équipement com- munautaire comme un futur parc aquatique.

À Dijon, Montbéliard, Mulhou- se, Nancy, il y a belle luret- te que les clubs de haut de niveau perçoivent l’aide financiè- re de leur agglomération. À Besan- çon, le sujet a longtemps évoqué et souvent repoussé. Pas ques- tion que Mamirolle, Fontain, Ser- re-les-Sapins, Chalezeule… - qui ont déjà bien du mal à filer quelques euros à leurs clubs - financent le sport du voisin bison- tin. Mais les postures évoluent. Lors de leur assemblée du 23 novembre, les élus de l’Agglomération ont voté le sou- tien au sport de haut niveau : foot, handball, basket, rugby. L’Agglo finançait bien la culture. Pourquoi pas le sport de haut niveau ? “Les clubs de haut niveau contribuent au rayonnement et à l’attractivité des territoires. Arrêtons les com- paraisons avec Dijon. Si nous vou- lons continuer à rayonner, il faut un Grand Besançon fort” argu- mente Jean-Yves Pralon, vice- président de la commission cul- ture, tourisme, sport et

aménagement numérique à l’Agglo. Pour la première fois de son histoire, la C.A.G.B. récupè- re une véritable compétence spor- tive. “Nous avons travaillé avec aussi bien la droite que la gauche sur ce sujet. Le sport, comme la culture, permet aussi d’intégrer des populations” ajoute le maire de Tallenay. Montant de l’opération : 60 000 euros l’an prochain puis 90 000 euros par an jusqu’en 2020. Autant dire que c’est marginal rapporté aux subventions versées par la Ville de Besançon qui attei- gnent le million d’euros unique- ment pour le haut niveau. La com- pétence sera effective au 1 er janvier prochain. Il est proposé l’attribution d’une subvention de fonctionne- ment annuelle versée à l’automne de 15 000 à 20 000 euros pour deux clubs (2015-2016), entre 10 000 et 15 000 euros pour quatre clubs amateurs. Les montants précis seront arrêtés au cas par cas. “C’est une bonne nouvelle… à condition que cette aide soit

Fusion Routelle-Osselle : Roset-Fluans dénonce une gabegie

L a volonté de fusion entre les communes de Routelle et Osselle crée des tensions au sein même de la population, dont une partie la refuse. La Pres- se Bisontine en a fait l’écho dans le numéro de novembre. La polé- mique s’étend désormais de l’autre côté du Doubs, à Roset- Fluans. Le - charmant - village à qui on n’a rien demandé pourrait devenir victime collatérale. Pour- quoi ? Réunis au sein d’un syn- dicat unique à vocation scolaire (S.I.V.O.S.), les trois villages dis- posent de la compétence école. Avec cette fusion, l’équilibre est remis en jeu. Avec les subven- tions de la fusion, les conseils des deux communes souhaiteraient une nouvelle école à trois classes à Routelle, condamnant une exten- sion possible à Roset. Le syndi- cat va-t-il exploser ? C’est pos- sible même si personne ne souhaite en arriver là. C’est d’autant plus inquiétant que Roset- Fluans dispose d’une école flam- bant neuve depuis 2014 avec pos- sibilité d’extension à 6 classes, salle de jeux, salle de restaura- tion. Cet équipement ne deman- de qu’à être utilisé à 100 %. Pour l’instant, chacun des villages possède deux classes : deux maternelles à Routelle, deux pri- maires à Osselle, deux primaires à Roset-Fluans. Celle d’Osselle est vétuste. Sachant que

Le maire de Roset-Fluans, dont le village fonctionne en R.P.I. pour ses écoles avec Routelle et Osselle, dans une salle de motricité de la nouvelle école.

l’Inspection académique ne sou- haite pas multiplier les sites de formation, la fermeture d’Osselle est inévitable. “Le conseil municipal de Roset- Fluans s’interroge quant à ce pro- jet de nouvelle école à Routelle en raison des coûts inutiles que cela engendrerait pour le S.I.V.O.S. et de manière générale pour les finances publiques. Cela coûte- rait trois fois plus cher à Routel- le qu’à Roset-Fluans car les fon- dations existent déjà ici sans qu’il ne soit nécessaire d’acheter du foncier déjà disponible et assu- mer des frais d’étude” , dit le mai- re Arnaud Grosperrin. Rien ne l’empêche de quitter le syndicat. Ce serait, pour les trois villages, la plus mauvaise solution. Rap-

pelons que ce dernier emploie trois personnes, dont un chauf- feur de bus et deux A.T.S.E.M. Les perspectives d’évolution démographique dans le cadre du S.C.O.T. pour les 25 ans à venir penchent en faveur de Roset : 100 logements pourront être construits ici contre 30 à Ossel- le, 50 à Routelle. Un bras de fer s’est engagé entre les deux futurs frères et Roset- Fluans qui rappelle que la fusion “est censée permettre des éco- nomies d’échelle…” ajoute le pre- mier magistrat. Le R.P.I. a du plomb dans l’aile. Vendredi 4 décembre, le conseil municipal d’Osselle a voté pour la fusion avec Routelle à 7 voix contre 2.

NOUVEAU C 650 SPORT ET C 650 GT

I nitialement prévue le samedi 12 décembre, la soirée “Le Père Noël est un D.J.” est annulée. Elle devait avoir lieu à la salle des fêtes de Mamirolle comme nous l’avions annoncé dans la dernière édition de La Presse Bisontine. Mais voilà, la municipalité refuse à la dernière minute de louer les locaux à l’association Le Citron Vert qui organise la manifestation, sans justifier son choix par un motif précis. Selon nos informa- tions, la mairie aurait redouté des débordements lors de cette soirée durant laquelle plusieurs D.J. étaient invités à faire le show jusqu’à 5 heures du matin. Le côté caritatif de la manifestation n’a pas infléchi son choix. Rappelons que pour y participer, chaque personne devait régler son entrée avec un jouet d’une valeur de 10 euros au minimum. Les jouets ainsi collectés devaient être remis avant Noël au Secours Populaire. L’association Le Citron Vert qui a déjà organisé cette soirée à cinq reprises, a fait don de plu- sieurs centaines de cadeaux au Secours Popu- laire. Malheureusement, c’est râpé pour cette année. Regrettons-le. Le Père Noël solidaire recalé à Mamirolle

A DÉCOUVRIR CHEZ VOTRE CONCESSIONNAIRE EN DÉCEMBRE

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