La Presse Bisontine 171 - Décembre 2015
ÉCONOMIE
La Presse Bisontine n° 171 - Décembre 2015 32
SAÔNE Développement commercial 9 hectares de plus pour la zone des Écots Dans la continuité de Super U à Saône, la zone commercia- le des Écots doit continuer de se développer sur 9 hectares. Des études de faisabilité vont démarrer prochainement.
MAMIROLLE Le 12 décembre Le Père Noël est un D.J. Une entrée contre un jouet neuf d’une valeur de 10 euros. C’est le principe de la soirée caritative orga- nisée par le Citron Vert au profit du Secours Populaire.
P.L.U., la zone des Écots peut accueillir du bureau, de l’hôtellerie, de la res- tauration et de nouvelles activités de commerce. Par ce projet, Saône, qui est la deuxième ville de l’Agglo après Besan- çon (elle sera devancée par Saint-Vit une fois que cette commune aura fait son entrée à la C.A.G.B.) va conforter son statut de bourg-centre sur le Pla- teau. “Pour moi, il y a un train à prendre. Cet aménagement est une opportunité. le but du jeu est de développer le volet commercial sur cette partie de la com- mune” estime Yoran Delarue. Ce projet d’extension de la zone des Écots n’est pas nouveau. Il aura fallu attendre plus de dix ans pour qu’il se concrétise. Rappelons que le dossier avait été remis à plat dans le cadre de la mise en place du plan local d’urbanisme. Le cas échéant, l’aménagement de la zone s’accompagnera d’un travail sur la voirie. La rue du Cheneau-Blond qui va de Super U au centre de secours fera l’objet d’une requalification. Au départ de cette rue, devant l’hypermarché, un rond-point sera amé- nagé.
À Saône, la zone commerciale des Écots devrait changer de dimen- sion dans un futur proche. Elle doit s’étendre sur 9 hectares dans la continuité du magasin Super U qui vient d’achever son extension, et de Netto. Ces terrains qui appartiennent pour moitié à la commune et pour l’autre à l’entreprise Bonnefoy vont faire l’objet d’un aménagement d’ensemble confor- mément aux préconisations du Plan Local d’Urbanisme. Mais avant que sortent de terre les premiers bâtiments, un certain nombre d’études préalables doivent êtremenées. Les deux partenaires ont confié à la S.E.D.D. (société d’équipement du dépar- tement du Doubs), les études de fai-
sabilité qu’elle prend à sa charge. Une délégation qui a d’ailleurs fait l’objet d’un vote au conseil municipal du 5 novembre dernier. “Ce travail va durer 5 à 6 mois” annonce Yoran Delarue, le maire de Saône. “Nous sommes dans un projet de partenariat public-privé, car on cela avec la S.E.D.D.” précise Frédéric Bonnefoy, responsable de l’entreprise de T.P. Si le calendrier suit son cours, les tra- vaux de construction devraient démar- rer d’ici deux ans. Pour l’instant, il est trop tôt pour dire combien d’enseignes pourraient s’installer là et dans quel type d’activité, sachant que la com- mercialisation n’est pas encore à l’ordre du jour. En tout cas, si l’on se fie au
Le Citron Vert créé un décor spécial Noël pour cette soirée caritative.
S amedi 12 décembre, l’association Le Citron Vert organise à la salle des fêtes de Mamirolle l’opération “Le Père Noël est un D.J.” Il s’agit d’une soirée caritative au profit du Secours populaire. Les personnes qui veu- lent y participer sont invitées à se présenter à l’entrée avec un jouet neuf d’une valeur de 10 euros. À défaut, elles devront payer 10 euros. C’est la sixième édition de cette mani- festation originale solidaire. Les orga- nisateurs observent que globalement, les gens qui viennent jouent le jeu. “On collecte entre 100 et 200 jouets
lors de cette soirée. Ils sont ensuite remis au Secours Populaire. Les per- sonnes paient leur entrée avec un cadeau qui va bénéficier à des enfants défavoriser et ça marche” indique Le Citron Vert. En échange, l’association concocte un show musical sur mesure pour tenir le public en haleine le public de 21 heures à 5 heures du matin. Le 12 décembre, 7 D.J. vont mettre l’ambiance à la salle des fêtes de Mamirolle. On va s’amuser jusqu’au bout de la nuit au son de la musique électro, dub ou jungle…
Il faudra attendre deux à trois ans avant que de nouvelles enseignes commerciales s’installent sur la zone des Écots situées au bord de la R.N. 57.
Renseignements sur lecitronvert.org
BESANÇON
Ils ouvrent enfin Bienvenue aux Passages Pasteur ! Après des années de travaux, les Passages Pasteur ouvrent leurs portes au public, avec en tête de pont la grande surface Monoprix qui va générer du flux dans ce nouvel espace commercial de centre-ville.
A vec ses 2 470 mètres carrés, le nouveau Monoprix est la loco- motive commerciale des Passages Pasteur qui ouvrent leurs portes au centre-ville de Besançon. “Ce maga- sin contient le meilleur de notre offre” annonce la direction de l’enseigne qui indique que les clients vont pouvoir bénéficier de services comme la livrai- son à domicile. Le magasin temporai-
re qui avait été installé sur le parking du marché, le temps que se fassent les travaux à l’îlot Pasteur, est désormais voué à disparaître. Les consommateurs coutumiers du supermarché ne mettront pas long- temps à reprendre l’habitude de faire leurs courses à Monoprix, Grande rue, où travaillent “58 collaborateurs.” La direction de l’enseigne se félicite
d’installer le magasin dans ses nou- veaux murs qui correspondent à la stratégie de développement de Mono- prix. “Nous sommes un commerce de centre-ville. Il est très important pour nous d’être dans l’hyperproximité” assu- re-t-elle. La marque de grande distribution va jouer un rôle moteur dans la réussite commerciale des Passages Pasteur. Un
Si la réussite architecturale des Passages Pasteur est indéniable, regrettons que toutes les surfaces commerciales ne soient pas encore louées.
rôle qu’aurait pu endosser la F.N.A.C. si elle avait décidé de s’installer à Besançon. Mais après des années de tergiversations et d’effets d’annonce, il est illusoire d’imaginer qu’elle vien- ne ici un jour. Monoprix va contribuer à générer du flux dans ce nouveau poumon com- mercial. Voilà qui est de bon augure puisque les Passages Pasteurs accueillent leurs premiers clients alors que toutes les cellules commerciales ne sont pas louées. L’une d’elle, une des plus vastes (1 500 mètres carrés) face àMonoprix est vide…Elle est par- tiellement occupée pendant les fêtes par un magasin précaire à vocation solidaire. “Il y a quatre autres cellules vides à cet endroit. Dans la seconde cour, plusieurs autres surfaces com- merciales de 200 à 300 mètres carrés n’ont pas encore trouvé preneur” remarque la mairie de Besançon. Une situation qui aurait tendance à aga-
cer passablement Jean-Louis Fousse- ret. En attendant qu’elles soient occu- pées, des vitrines vides ont été cou- vertes d’une vitrophanie de manière à faire patienter le consommateur. Selon nos informations, sur les 15 000 mètres carrés de surface commercia-
le, environ 25 % ne sont pas encore occupés, mais il y a des touches. Espé- rons que les choses fini- ront par se décanter, même si on peut s’étonner que toutes les surfaces ne soient pas louées dans un projet qui a démarré il y a plus de dix ans. Les Pas- sages Pasteur, qui sont une réussite architectu- rale indéniable, tiendront leur promesse s’ils devien- nent le pôle espéré de la consommation au centre- ville.
“Nous sommes un
commerce de centre- ville
Monoprix pour l’instant est la locomotive commerciale des Passages Pasteur.
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