La Presse Bisontine 171 - Décembre 2015
RETOUR SUR INFO
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La Presse Bisontine n° 171 - Décembre 2015
Les tickets d’horodateur qui offrent des bons d’achat
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Après le choc, le recueillement et les questions
est éditée par “Publipresse Médias” - 1, rue de la Brasserie B.P. 83143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : ÉricTOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-FrançoisHAUSER Directeur artistique : OlivierCHEVALIER Rédaction : ÉdouardChoulet,ThomasComte, Jean-FrançoisHauser. Co ntact publicitaire : FrançoisROUYER au0670109004 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Novembre 2015 Commission paritaire : 0220 I 80130 Créditsphotos: LaPresseBisontine, P.Combier,GrandDole,LouKat-Thalweg,Micropolis,Samimagine,J.- C.Sexe,VilledeBesançon. Copier-coller Il faut que la vie continue… Plus que deux petites semaines pour tenter d’y voir plus clair et faire le bon choix le 6 décembre prochain, jour du premier tour des élec- tions régionales. S’il s’agissait de trancher entre des programmes radicalement dif- férents, ce serait très simple de se déter- miner. Le principal problème de ce scru- tin, qui peut aussi expliquer une part du désintérêt populaire qu’il suscite, c’est qu’il met aux prises des candidats aux pro- grammes finalement très voisins. Le dos- sier que nous consacrons ce mois-ci aux propositions des candidats en est l’éclatante illustration. Nous leur avons laissé la liber- té dans nos colonnes de présenter aux lec- teurs (et électeurs) leurs dix actions concrètes pour la future région Bourgogne-Franche- Comté. Résultat : des propositions sou- vent identiques. Favoriser la transition éner- gétique, encourager le très haut débit, relocaliser l’économie, faciliter la démo- cratie participative, réaliser des économies de fonctionnement… Autant de poncifs qui semblent sortir tout droit des staffs de communication des états-majors parisiens, sortes de copier-coller à l’échelle régiona- le des programmes des grands partis. Au final, difficile de différencier les positions quand on trouve la même proposition chez une candidate d’extrême-gauche et auprès d’une tête de liste souverainiste. La mul- tiplication des listes, si personne n’en contes- te la légitimité sur le plan démocratique, a pourtant son revers : celle de rendre illi- sibles les différents programmes. Qui hon- nêtement, sans connaître leur étiquette politique, pourraient différencier parmi les dix programmes celui de Marie-Guite Dufay ou celui de François Sauvadet de celui du centriste Christophe Grudler ou de lamicro- scopique Union Populaire Républicaine ? Qui serait assez subtil pour départager les thèses de la verte Cécile Prudhomme de celles développées par l’autre écologiste en lice Julien Gonzalez ? En tout cas pas le citoyen lambda qui découvrira ces pro- grammes avec une légitime circonspec- tion. Que cela signifie-t-il ? D’abord qu’il est vain de vouloir s’inventer des pouvoirs que l’on n’aura jamais au sein de la Région, cette collectivité aux compétences si limi- tées. Ensuite que la dispersion des talents ne servira jamais les intérêts d’une col- lectivité. Il y a évidemment du bon dans chacun de ses programmes. Si les régio- nales étaient l’occasion de se départir de ces ridicules logiques de partis politiques, on aboutirait sans doute à la coalition de talents qui tous pourraient apporter leur engagement et leur spécificité. Une sorte de coalition à l’allemande, interpartisane. Un peu ce que prône actuellement Manuel Valls, mais sans les arrière-pensées poli- ticiennes qui sont les siennes. Un doux rêve sans doute. Jean-François Hauser Éditorial
congés des policiers et des gendarmes ont été annulés sur les 12 prochains jours, leurs formations également, afin de mobiliser un maximum de personnes sur le terrain. La vigi- lance est également renforcée sur tous les lieux où circule le public, notamment les grandes surfaces, les gares, et également les 8 sites classés Seveso dans le département. Ceci dit, on ne peut pas geler toute la vie d’un territoi- re suite à un attentat. Il faut avoir le sens de la proportionnalité” tempère M. Bartolt. C’est la première que l’état d’urgence est décrété sur tout le territoire national depuis le putsch des généraux en 1961, sous De Gaulle. Mais hélas l’état d’urgence n’apporte pas toutes les réponses aux nombreuses questions qui demeurent sur la méthode à employer pour gaantir la sécurité des citoyens sur le sol fran- çais.
L e silence, le respect et le deuil, c’était sur l’esplanade des droits de l’Homme ce lundi 16 novembre à midi où, com- me partout ailleurs en France, le pays s’est arrêté en hommage aux victimes des atten- tats perpétrés à Paris en ce funeste 13 novembre. Après le temps du deuil vient ce lui des ques- tions, et tous l’espèrent, de l’action. Dans l’urgence du drame, le préfet du Doubs Raphaël Bartolt a décliné localement les mesures liées à l’état d’urgence dictées par le ministère de l’Intérieur. Une trentaine de fonctionnaires des douanes et de la police aux frontières ont été remobilisées sur les 18 points de passage qui font la frontière entre la France et la Suisse. “Ce dispositif douanes-P.A.F. est complété par des patrouilles de gendarmerie et de police qui contrôlent les intervalles entre ces points de passage” indique le préfet. Par ailleurs, “les
Le dispositif est en phase de tests jusqu’au 30 avril prochain.
te des innovations et appor- ter de réelles valeurs ajoutées à ses administrés” note le mai- re Jean-Louis Fousseret. D’après Pierre Bouvier, le pré- sident de l’Union des com- merçants, “une quarantaine de nos adhérents vont parti- ciper à cette phase test dès son lancement. C’est une manière complémentaire de créer du lien entre les com- merçants du centre-ville et les usagers, de participer au dyna- misme du cœur de Besançon, pour un centre urbain agréable et vivant.” Pour Parkéon, c’est un pas de plus vers le concept de “Smart City”, une ville intel- ligente et connectée, tant van- tée par les candidats lors des dernières élections munici- pales. “L’horodateur devient ici un véritable kiosque urbain, ouvert à tous et facilement accessible au cœur des centres-villes” note Bertrand Barthélemy, le président de Parkéon. Chaque jour, les 128 horodateurs de la ville enre- gistrent chacun en moyenne 22 transactions, soit 841 000 transactions enregistrées en une année.
B esançon est la premiè- re ville en France à tes- ter ce dispositif mis en place par la société Parkéon (600 emplois à Besançon- Lafayette). Avec la collabora- tion de l’Union des commer- çants, la Ville teste depuis début novembre un nouveau service baptisé “City connec- tor”. Accessible directement via les 128 horodateurs répar- tis dans le centre-ville, ce nou- veau service de couponing permet à tous, piétons et auto- mobilistes, de bénéficier de bons plans et de promotions proposés par les commer- çants du centre-ville bisontin. L’écran interactif de l’horodateur permet de choi- sir les bons plans que l’on souhaite parmi ceux propo- sés et de les imprimer. Les usagers sont ensuite libres de les utiliser, immédiatement ou non, en se rendant dans la boutique concernée pour y échanger le coupon. “L’objectif de la municipalité est d’anticiper, d’accompagner les citoyens vers les évolu- tions technologiques, de se mobiliser pour rester à la poin-
Des centaines de personnes se sont rassemblées à Besançon sur l’esplanade des Droits de l’Homme pour une minute de silence le 16 novembre (photo J.-S. Sexe - Ville de Besançon).
Besançon a retrouvé sa grande librairie
lièrement heureuse de découvrir les lieux parmi les premières” sourit Éliane. Un peu plus loin, Djihane qui se définit com- me une “livre-addict” en salive déjà. “Moi qui suis une grande lectrice et qui habi- te juste à côté, je pense que mon bud- get va en prendre un sacré coup. J’ai été très triste quand Camponovo a fermé, je retrouve le sourire en découvrant cette nouvelle librairie.” Pour elle qui se défi- nit pourtant comme “une vraie geek, rien ne pourra remplacer le livre papier. C’est sûr que cette nouvelle librairie connaîtra le succès.” À son ouverture, L’Intranquille- Plazza emploie une vingtaine de sala- riés. Dont d’anciens de chez Campo ou de chez Cart, visiblement émus et un brin fébriles en ce jour d’ouverture. Plus de 80 000 livres sont disponibles à L’Intranquille-Plazza.
U n petit attroupement devant la porte à 9 h 27 ce vendredi 13 novembre. Michel Méchiet, le maître des lieux lance le comp- te-à-rebours final : “Dans 3 minutes, j’appuie sur le bouton. Il y a une grande excitation et surtout une grande joie” confie le directeur de L’Intranquille, la nouvelle grande librairie bisontine. Et dès l’ouverture, les rangs des clients gros- sissent et c’est plusieurs dizaines de curieux qui franchissent la porte en quelques minutes à la découverte de ce monument entièrement rénové devenu cathédrale dédiée au livre. Sur 1 200 m 2 de surface de vente répartis sur 5 étages, plus de 2 km de linéaires pour un total de 80 000 livres, “bientôt 100 000” pour- suit Michel Méchiet. Les premiers com- mentaires ne se font pas attendre : “Depuis le temps qu’on en parle, je suis particu-
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