La Presse Bisontine 170 - Novembre 2015
ÉCONOMIE
39 La Presse Bisontine n° 170 - Novembre 2015
EN BREF
BESANÇON
Une quinzaine de salariés Éric de Chevigny signe l’entreprise Topsign’ Quadragénaire entreprenant, il est désormais seul à la tête de la P.M.E. bisontine spécialisée dans la conception et la fabrication d’enseignes.
Santé La carte de coordination des soins est lancée dans le Doubs et en Franche- Comté. Mise en place par les professionnels de santé libéraux francs-comtois, cette carte permet, depuis le 1er octobre, une meilleure communication entre les différents soignants. Sur ce document pliable, de la taille de la carte Vitale, on trouvera les coordonnées du médecin traitant, du pharmacien, et de l’infirmier, les “premiers recours”. La carte de coordination des soins s’adresse en priorité aux patients atteints d’une maladie chronique, d’une affection longue durée et risquant une hospitalisation, et plus disponible gratuitement auprès des infirmiers, pharmaciens, médecins… et est à remplir par l’usager. Mythologies L’exposition “La mythologie gréco-romaine, histoires sacrées, sacrées histoires” organisée dans le cadre de la saison 3 de l’opération “Le musée s’invite à Planoise” a été inaugurée le 16 octobre au centre Nelson-Mandela avenue Ile-de-France à Planoise. Elle sera visible jusqu’au 27 août 2016. largement à toute la population. Elle est
la fabrication et la pose. “J’ajou- te que nos locaux sont récents, ils ont quatre ans, et que notre outil industriel est moderne et perfor- mant. Je peux également comp- ter surmes collaborateurs proches pour prendre les décisions.” La fabrication d’enseignes avec lettrage reste le cœur de métier de la société bisontine. Elle réa- lise environ 60 % de son chiffre d’affaires avec ce produit.Topsi- gn’ intervient principalement en Franche-Comté, un territoire sur lequel elle réalise près de 80 % de son chiffre d’affaires. “Le res- te se fait hors région avec des clients grands comptes. Par exemple, nous sommes fournis- seurs historiques de Maty. Nous avons équipé plusieurs de leurs magasins” précise Éric de Che- vigny qui affine actuellement la stratégie commerciale de la socié- té qu’il voudrait orienter en par- tie vers les grands comptes.Top- sign’ intervient majoritairement pour les sociétés privées. Lemar- ché public est marginal dans son chiffre d’affaires. Depuis qu’il a repris l’entrepri- se il y a 7 mois, l’entrepreneur étoffe ses ressources humaines. Il a renouvelé un poste et en crée deux nouveaux qui restent à pou- voir. T.C.
É ric de Chevigny a viré de bord dans sa carrière pro- fessionnelle. Après avoir dirigé une concession automobi- le à Besançon, ce quadragénai- re d’un tempérament entrepre- nant a bifurqué, abandonnant un parcours tout tracé dans un secteur commercial qu’il connais- sait bien. “J’avais envie d’un nou- veau challenge. Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête” dit-il. Ce défi qui lui manquait, Éric de Chevigny l’a trouvé chez Topsign’ à Besançon, une socié- té spécialisée dans la conception et la fabrication de signalétiques extérieures et intérieures (enseignes, totem, P.L.V…). Il a intégré la structure au mois de mars dernier,peu de temps avant de la racheter à son propriétai- re historique, l’entreprise P.M.B. Plastiques à Pirey qui avait créé Topsign’ au début des années quatre-vingt-dix. Désormais seul maître à bord, le nouveau responsable de la P.M.E. qui emploie une quinzaine de personnes prend ses marques. “Je suis tout neuf sur le marché des enseignes et de la signalé- tique. Il y a néanmoins des points
communs avecmes anciennes res- ponsabilités dans l’automobile, un secteur où la communication occupe une place importante.L’idée de pouvoir travailler spécifique- ment sur la communication visuel- le des entreprises est quelque cho- se qui m’a plu chez Topsign’” remarque-t-il.Entouré d’une équi- pe dont il a mesuré les compé- tences, Éric de Chevigny est bien décidé à continuer de dévelop- per son entreprise sur un mar- ché en croissance. “L’avantage d’avoir un regard neuf est que je vois le potentiel de développe- ment. Je vois ce que pouvons fai- re avec nos outils de production
sur un marché où les nouvelles tech- nologies prennent de plus en plus de place.” Selon le respon- sable le point fort de Topsign’ est qu’elle possède tous les savoir-fai- re en interne : la commercialisation, la conception de l’enseigne en bureau d’études,
“Je vois le potentiel de dévelop- pement.”
Éric de Chevigny a été épaulé par le Réseau Entreprendre dans son projet de reprise de l’entreprise Topsign’ à Besançon.
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