La Presse Bisontine 170 - Novembre 2015

LE GRAND BESANÇON

33 La Presse Bisontine n° 170 - Novembre 2015

EN BREF

AMÉNAGEMENT Gare d’Auxon Le Signal d’une Nouvelle Ère

Cinéma C’est la 15 ème édition du festival de cinéma “Lumières d’Afrique” du 7 au 15 novembre. Depuis sa création en 1996, ce festival est attentif à accompagner les nouveaux réalisateurs issus du continent africain qui recherchent au travers de courts-métrages ou longs- personnelles et innovantes. Pour cette 15 ème édition la part belle est faite aux premières œuvres, continuant aussi l’esprit des frères Lumière pour la découverte et l’audace. Le film Timbuktu avait été en avant-première lors du dernier festival avant la carrière qu’il a eu ensuite (7 César et une nomination aux Oscar entre autres). La compétition des longs métrages de fiction est constituée de 10 films inédits qui vont faire voyager à travers tout le continent avec pour la première fois un film éthiopien. “Lumières d’Afrique”, c’est aussi une proposition riche et pertinente pour le jeune public avec “Afri-Mômes” et le temps de la rencontre avec la littérature au travers du bivouac et la présence d’auteurs locaux venant du grand continent. Informations : www.lumieresafrique.com métrages de fiction à présenter des œuvres

L e 24 septembre a eu lieu à Auxon la pose de la pre- mière pierre du bâtiment Le Signal. La première construction du Parc Nouvel- le Ère sort donc de terre à deux pas de la gare T.G.V. Tout un symbole ! Mais suffira-t-il à faire taire les détracteurs qui services. Mais tout reste encore à faire dans un contexte économique difficile. Sur le papier, le Parc de la Nouvelle Ère à Auxon fait rêver avec ses bureaux, et ses

Le Parc de la Nouvelle Ère va se dérouler en deux phases. La première de 56 000 mètres carrés coûte 16 millions d’euros. L’Agglo contribue à hauteur de 5 millions d’euros (image S.E.D.D.).

estiment qu’il est trop ambitieux d’espérer attirer des investisseurs “dans un écrin boisé situé le long de la ligne à grande vitesse” pré- cise le dossier de presse, autrement dit, en rase cam- pagne ? “Trop iso- lé” estiment les experts de l’immobilier

Tout un symbole.

d’entreprise qui notent que la demande des investisseurs por- te plus sur Témis, où il y a de l’activité économique, des ser- vices, un centre-ville proche, que sur le Parc de la Nouvelle Ère où tout reste à faire. Ajou- tons à cela la fréquentation de la gare T.G.V. d’Auxon qui n’est pas à la hauteur des espérances. Moins de 2 000 voyageurs tran- sitent ici quotidiennement, c’est

1 000 de moins que les chiffres attendus, soit 730 000 usagers par an au lieu d’1,1 million. Il est certain que le Parc de la Nouvelle Ère va prendre du temps à se développer. Il fau- dra patienter de longues années, “au moins 15 ans” selon l’Agglo, avant de voir cet espa- ce grouiller des milliers d’emplois espérés au départ du projet. Si la gare d’Auxon suit

par exemple la trajectoire de celle de Valence, tout n’est pas perdu. Située à 10 kilomètres de la ville centre, elle avait fait l’objet de critiques en 2000 au moment de sa construction. On redoutait de ne pas parvenir à capter des entreprises. Aujour- d’hui, le site est plutôt bien développé. Malgré un contexte économique qui a changé, le Parc de la Nou-

velle Ère réussira peut-être son pari. Le Signal, un bâti- ment de 5 000 mètres carrés construit en deux temps, dédié principalement à du bureau, est un point de départ. Mais pour l’instant, la S.E.D.D. à qui la C.A.G.B. a délégué l’aménagement du site, a une quinzaine de prospects mais, selon nos informations, pas d’engagements fermes.

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Dans l’assiette, une

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