La Presse Bisontine 169 - Octobre 2015

ÉCONOMIE 38 DÉVELOPPEMENT T.P. et Paysagistes La C.N.A.T.P. vise la barre des cent adhérents Un site Internet, des actions de terrain, un conseil efficace, la chambre des artisans des travaux publics et des paysagistes du Doubs déploie un ensemble d’actions pour augmenter le nombre de ses adhérents.

La Presse Bisontine n° 169 - Octobre 2015

BESANÇON

Bientôt un restaurant

Courbet innove encore La maison Courbet rue de Dole à Besançon a entièrement fait peau neuve. Début octobre, un restaurant viendra compléter l’offre du

L a chambre des artisans des tra- vaux publics et des paysagistes du Doubs (C.N.A.T.P.) s’organi- se depuis qu’elle s’est séparée de la C.A.P.E.B. (Chambre des arti- sans et des petites entreprises du bâti- ment) il y a un peu plus d’un an. Elle trouve petit à petit sa place dans le paysage des syndicats professionnels présents dans le département. Mais pour asseoir son autonomie récente et aborder l’avenir plus sereinement, la C.N.A.T.P. doit trouver de nouveaux adhérents en plus des 37 artisans pay- sagistes et des 21 sociétés de travaux publics qu’elle compte déjà dans ses rangs (50 % de ces entreprises n’ont pas de salarié ou en ont un).

alimenté régulièrement. Il faut que les artisans sentent qu’il y a un service efficace à la C.N.A.T.P. du Doubs lors- qu’ils se tournent vers nous” insiste le président. Mais le site Internet et l’accueil per- formant du syndicat ne feront pas tout. L’enjeu, pour Michel Baulieu, est d’al- ler à la rencontre des artisans pour les convaincre de l’intérêt qu’ils ont à adhé- rer. “À partir d’octobre, une fois par mois, nous allons organiser des réunions délocalisées un peu partout dans le département. Le but in fine est d’avoir plusieurs représentants dans le Doubs de façon à assurer une présence syn- dicale en dehors de Besançon où se trouve notre siège.” La C.N.A.T.P. peut espérer atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé en nombre d’adhérents à court terme. En effet, sur les 402 entreprises deT.P. du Doubs, 294 sont des entreprises artisanales. 208 n’ont pas de salariés et 135 en ont moins de 10. Ces entreprises sont pile la cible de la C.N.A.T.P. “Les 3/4 des sociétés ne sont pas syndiquées” remarque Michel Baulieu. Le potentiel d’adhérents est là. Toute la difficulté est de trouver les mots pour les convaincre de rejoindre la C.N.A.T.P. “Le syndicalisme n’est pas dans la nature des artisans. Nous ne sommes pas un syndicat ouvrier, mais un syndicat de patrons, très différents néanmoins de l’U.I.M.M. et du M. Le message que je veux faire passer aux artisans est que seuls, ils sont vulné- rables. La C.N.A.T.P. peut les aider quand ils sont confrontés à des pro- blèmes.” Des propos qui devraient fai- re mouche dans un contexte écono- mique tendu. T.C.

L e métal, le verre, le bois…Tous ces matériaux nobles donnent une vraie touche de moderni- té et d’élégance à la Maison Courbet qui termine en ce moment une gigantesque mutation. Il a cepen- dant fallu à peine six mois de tra- vaux pour créer ce nouvel espace boucherie-traiteur entièrement réno- vé et agrandi, avec une mise en scè- ne des produits particulièrement soi- gnée. En lieu et place de l’ancienne banque C.I.C. dont laMaison Courbet a récu- péré les locaux, les artisans mettent la touche finale à l’aménagement d’un restaurant sur deux niveaux, attenant à la boucherie. “Nous aurons une capacité de 50 à 55 couverts au traiteur. De la “bistrono- mie” à prix abordables promet Fabrice Courbet.

Fabrice Courbet, dans le nouvel écrin de la boucherie-charcuterie du 71, rue de Dole.

c’est ce que Fabrice Courbet nomme la “bistronomie”, une cuisine de bis- trot, tendance gastronomique “avec trois entrées, trois plats et trois des- serts différents qui changeront tous les jours” ajoute le patron de 43 ans qui voit dans ces lourds investisse- ments “un nouveau challenge qui per- met de casser la routine, de se remo- tiver et de dynamiser toute l’équipe.” À travers ces nouveaux investisse- ments, la Maison Courbet crée une vraie complémentarité entre tous ces savoir-faire entre la boucherie, la charcuterie, le service traiteur, l’évé- nementiel et bientôt la restauration. Fondée en 1949 par le grand-père de Fabrice, reprise au début des années soixante-dix par son père Roland, la Maison Courbet continue d’innover. Elle est une des seules sur le Grand Besançon à garantir la fabrication maison de 100 % de ses produits. Des artisans, avec un grand A. J.-F.H.

premier niveau et une vingtaine sup- plémentaire à l’étage supérieur qui pourra aussi être privatisé par les entreprises pour l’organisation de réunions ou de conseils d’adminis- tration” indique Fabrice Courbet, le chef de ce grand orchestre qui s’agran- dit de cinq nouveaux “musiciens”, portant à 25 salariés l’effectif global (pour un chiffre d’affaires de 2,8 mil- lions d’euros). Le concept de ce nouveau restaurant qui ouvre ses portes début octobre,

Elle a donc mis en pla- ce un certain nombre d’outils pour inviter à se syndiquer les entre- prises artisanales du secteur qui ne le sont pas encore. Pour Michel Baulieu, président de la C.N.A.T.P. du Doubs, l’objectif est clair. “Je souhaite que l’on atteigne rapidement la centaine d’adhérents” dit-il. Pour y parvenir, le syndicat va occuper le terrain et être plus réactif à l’égard des entreprises qui viennent chercher de l’informa- tion auprès de lui, lors- qu’elles rencontrent, par exemple, un problème juridique. “Nous nous sommes dotés d’un site Internet qui vient d’être mis en ligne et qui sera

“Le syndicalisme n’est pas dans la nature des artisans.”

L’espace boucherie-traiteur a été entièrement rénové durant l’été.

LE BOUFFON DU PRÉSIDENT

BLACK M & WATI B

VERONIQUE SANSON

HF THIÉFAINE

SOUCHON & VOULZY

ELIE SEMOUN

BERNARD MABILLE

CIRQUE DE PEKIN

JEU. 21 JANV 2016 20h00 MICROPOLIS BESANÇON

JEU. 21 JANV 2016 20h30 KURSAAL BESANÇON

MER 27 JANV 2016 20h30 KURSAAL BESANÇON

VEN. 5 FEV 2015 20h30 KURSAAL

SAM. 5 MARS 2015 20h00 MICROPOLIS BESANÇON

VEN. 23 OCT 2015 20h00 MICROPOLIS BESANÇON

JEU. 12 NOV 2015 20h30 MICROPOLIS BESANÇON

VEN. 20 NOV 2015 20h00 MICROPOLIS BESANÇON

BESANÇON

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