La Presse Bisontine 169 - Octobre 2015

RETOUR SUR INFO

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La Presse Bisontine n° 169 - Octobre 2015

Le sceau de la cathédrale Saint-Étienne revient à Besançon

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Locomotives Le centre-ville bouge à Besançon. Tour à tour, certes avec quelques mois de retard pour le premier et quelques années pour le second, deux projets d’envergure vont enrichir dans les prochaines semaines l’offre commerciale sur Besançon. Le pre- mier, c’est l’ouverture imminente, courant octobre, de la librairie L’Intranquille en lieu et place de l’ancien cinéma Plazza long- temps resté en friche. Une prouesse, une audace pour ce libraire investisseur qui est convaincu que l’amour du livre et l’attraction du centre-ville seront plus forts que les rouleaux compresseurs que consti- tuent aujourd’hui les zones périphériques et les ventes en ligne. L’autre événement commercial de l’automne, c’est l’ouverture le 18 novembre des fameux Passages Pas- teur, le nouveau spot commercial du bas de la Grande rue, annoncé depuis plus de… vingt ans. À l’image de la nouvelle librairie aménagée dans un ancien édifi- ce religieux, les Passages Pasteur pré- senteront l’attrait d’être construits au sein d’un ensemble au cachet indéniable. L’opération, alliée à l’arrivée récente du tram en ville, vaut à Besançon d’avoir été récemment distinguée sur le plan natio- nal par l’association “Centre-ville en mou- vement”. Pendant que les Bisontins affir- ment que leur centre-ville meure, les regards extérieurs sont beaucoup plus bienveillants. Maintenant que ces deux locomotives commerciales s’apprêtent à démarrer, le centre-ville n’a a priori plus aucune raison de rester à quai et de voir passer les trains de clients filant tout droit à Châteaufarine. Sauf que… Il faut main- tenant que ces mêmes chalands aient envie de revenir en ville. On sait que la politique de dissuasion menée depuis plu- sieurs années à l’encontre des automobi- listes est sans doute la bonne à long ter- me. Il ne faut toutefois pas oublier que la transition entre l’automobile et les trans- ports en commun, tram en tête, ne peut pas se faire en un an, ni même en cinq ans. C’est pourquoi les responsables du commerce dans cette ville, qu’ils soient élus ou acteurs du commerce, doivent maintenant réfléchir à des actions plus percutantes qui ramèneront le flux que les travaux du tramway avait chassé hors la ville. Pour cela, quelques initiatives ont fleuri comme les “Samedis piétons”. Mais est-ce vraiment un samedi piéton qui fera revenir en masse les clients en ville ? Sans doute pas. Car avant d’arpenter le centre-ville à pied, il faut le plus souvent laisser sa voiture. Débourser dix euros de parking n’est pas tolérable quand on vient dépenser son argent en ville. Plutôt qu’un samedi piéton, pourquoi la Ville ne met- trait-elle pas en place - occasionnellement seulement - des samedis “stationnement gratuit” ? Ce serait là un vrai signal pour réveiller le centre-ville. Jean-François Hauser Éditorial

l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

P.V. de stationnement : les derniers chiffres de la police

L a police municipale a communiqué les tout derniers chiffres relatifs aux P.V. de stationnement à l’occasion des articles que nous avons consacrés à ce sujet dans notre précédent numéro. Pour l’année 2014, 37 972 contraventions ont été dressées par la police municipale, dont 25 544 sur le seul stationnement. Pour mémoire, 38 101 contraventions avaient été dressées en 2013. Légère baisse donc pour 2014. “Le nombre de contraventions a fortement évolué à la bais- se ces dernières années, durant les travaux liés à l’aménagement du tramway notamment, du fait de la suppression ponctuelle ou non, de zones de stationnements réglementés ou par l’engagement important des policiers munici- paux sur les questions de facilitation de circu- lation qui les a sortis ponctuellement de leur rôle de contrôle du respect de la réglementa- tion” commente la direction de la police bison-

tine. En contrepartie, la Ville de Besançon a reçu de l’État la somme d’1,15 million d’euros, calculé sur le nombre de contraventions de l’année précédente. Les nouvelles zones dites de stationnement très gênant, passibles d’amendes à 135 euros, donnent lieu à leurs premières verbalisations sur Besançon. La police bisontine avait jusque- là fait preuve d’une certaine clémence. “Il n’y a eu que peu de verbalisations de ce type. Il faut le temps nécessaire pour les adaptations des dispositifs techniques (logiciels et termi- naux pour le P.V. électronique) et leur valida- tion par les autorités nationales. Nos terminaux sont à jour depuis quelques jours” note la poli- ce. À fin août, une dizaine de contraventions à 135 euros avaient été dressées. “Le choix ne relève pas de l’agent, mais est lié directe- ment à la caractérisation de l’infraction” ajou- te la direction de la police.

Le sceau représente le bras de Saint-Étienne.

réalisée à partir d’un mélan- ge cuivreux” indique le Conseil pastoral de la cathédrale. L’iconographie représente le bras de Saint-Étienne, mar- tyr du I er siècle, qui “devint le symbole de l’église métro- politaine et la cité.” Le généreux donateur a sou- haité conserver l’anonymat. Nous ne connaîtrons pas non plus le prix de ce sceau. En revanche, il sera possible de le découvrir lors de l’ouverture exceptionnelle du Trésor de la Cathédrale pendant les jour- nées du patrimoine les 19 et 20 septembre. Renseignements et inscriptions www.cathedrale-besancon.fr

L e trésor de la cathédra- le Saint-Jean s’enrichit d’une nouvelle pièce. Récemment, un mécène de Besançon a fait don à l’Archevêché d’un sceau qu’il a acquis aux enchères à Paris et qui était vendu par un par- ticulier de la région de Metz. Il s’agit du sceau de la cathé- drale Saint-Étienne qui s’élevait dans l’enceinte de la Citadelle, et dont il ne res- te aujourd’hui qu’une cha- pelle. “Ce sceau était celui du procureur de la fabrique (l’équivalent de l’économat) de l’église Saint-Étienne de Besançon. C’est une très bel- le pièce du XIV ème siècle d’un diamètre de 3,2 centimètres,

Les premières amendes à 135 euros ont été dressées à Besançon pour stationnement dit “très gênant.”

Deux offres d’achat pour le bâtiment du Pavé dans la Mare

Or, plusieurs personnes qui ont visité le bâti- ment ont estimé que ce n’était pas rentable. Nous verrons donc si dans les deux offres que nous avons reçu notre souhait sera exaucé” poursuit Catherine Thiébaut. La municipalité vient d’ouvrir les plis. Elle pren- dra le temps d’étudier chaque offre avant de rendre sa décision. Si les propositions sont trop éloignées de ses attentes, notamment en terme de prix, la municipalité n’exclut pas de conserver ce bâtiment dans son patrimoine et trouver le moyen de le valoriser. Rappelons que la Ville de Besançon est propriétaire de 531 000 mètres carrés de locaux. Elle a enga- gé une étude de ce patrimoine bâti pour le rationaliser en vue de réaliser des économies. Le bâtiment est vide depuis l’été 2013. La ville souhaite qu’une brasserie soit aménagée au rez-de-chaussée.

L es acquéreurs intéressés par les anciens locaux du Pavé dans la Mare, place Vic- tor-Hugo à Besançon, avaient jusqu’au 31 août pour faire une offre d’achat à la muni- cipalité qui en est propriétaire. Selon nos infor- mations, malgré la publicité qui a été faite autour du bien, la ville n’a reçu que deux pro- positions pour cet ensemble immobilier de 500 mètres carrés répartis sur trois niveaux. “Nous allons étudier les offres et voir si l’une d’elles nous convient” remarque Catherine Thiébaut, adjointe en charge des bâtiments. Les murs ont été mis à prix 500 000 euros. Une somme conforme à l’estimation de Fran- ce Domaine, mais qui a sans doute découra- gé les investisseurs qui doivent y ajouter un coût de travaux important pour transformer ces locaux en appartements. L’autre frein qui a sans doute eu un effet dissuasif sur les acqué- reurs est une prescription louable de la muni- cipalité. “Nous avons émis le souhait qu’une brasserie soit aménagée au rez-de-chaussée.

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