La Presse Bisontine 166 - Juin 2015

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 166 - Juin 2015

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EN BREF

VELOTTE

Situation intenable pour des habitants Nuisances de l’aire jeux :

Aqueduc Les responsables de l’association “Aqueduc d’Arcier patrimoine historique” font un appel à tous ceux qui souhaiteraient cotiser (10 euros) pour la sauvegarde de cet élément du patrimoine local. Renseignements : Jean-Pierre Mettetal au 03 81 61 22 89. Arthrite L’Andar (association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde) et le Lions Club Besançon Granvelle organisent le Polyar'Trottons pour la 13 ème année. C’est une manifestation sportive et conviviale dont l’objectif est de faire connaître la Polyarthrite Rhumatoïde, et de soutenir la recherche pour lutter contre cette maladie très invalidante qui touche 300 000 personnes en France. Il s’agit simplement de réaliser une boucle en marchant ou en courant, au choix, le long des rives du Doubs. Rendez-vous le samedi 30 mai de 13 heures à 17 heures Le départ du parcours est situé au Parc de la Gare d’Eau. L’inscription est gratuite. Un tee-shirt est offert à chaque participant. Infos et

un riverain porte l’affaire en justice

Faute d’avoir pu obtenir de la Ville la clôture de l’aire de jeux pour la rendre inaccessible au public la nuit, un habitant de Velotte a donc décidé de passer par la voie judiciaire pour se faire entendre.

L’ été dernier, les riverains de Velotte avaient préve- nu. Si la Ville ne remé- diait pas aux nuisances inhé- rentes à l’aire de jeux située au bord du Doubs, chemin des Jour- naux, ils porteraient l’affaire devant la justice. C’est chose faite. Un des habitants du quar- tier qui a souhaité garder l’anonymat a déposé un recours auTribunal Administratif contre la municipalité faute d’avoir pu obtenir des mesures pour limi- ter à la journée l’utilisation de cette aire de jeu. “On a une cour d’école en permanence à côté de chez nous. L’été, les enfants crient jusqu’à 22 heures. À partir de minuit, ce sont les scooters, les trafics, la circulation, les jeunes qui s’enivrent, qui grimpent après l’araignée normalement réser- vée aux gamins (N.D.L.R. : la dernière réparation de cet agrès a coûté 3 000 euros à la mairie). Bientôt, ce seront les barbecues

L’aire de jeu la nuit, se transforme la nuit en un squat mal fréquenté.

qui vont revenir avec les beaux jours” détaille le requérant. Selon nos informations, les pompiers et la police prévenus par des habitants se sont déplacés récemment en pleine nuit pour porter secours à une jeune fille trouvée dans un état d’ivresse avancé. Pour beaucoup de résidents, la situation est devenue intenable. “Je retrouve des strings dans ma propriété ! Je me suis per- mis une fois une réflexion auprès de jeunes qui étaient là. Ils m’ont insultée. Le lendemain, j’ai retrouvé toutes les cannettes dans ma cour” grince une voisine. Désormais, elle téléphone à la police quand ça dérape. “Il y a quelques jours, je l’ai appelée à 3 heures du matin car ça hur- lait sur l’aire de jeu. Les poli- ciers se sont déplacés, ils ont allumé leur phare et fait fuir ceux qui étaient là. Quand je téléphone au commissariat, j’ai

l’impression de passer pour une menteuse en plus d’avoir le sen- timent d’embêter les agents” assu- re-t-elle. À l’évidence, à en croire les rive- rains, cet endroit est plus qu’une aire de jeux où s’amusent les enfants la journée. Elle se trans- forme la nuit en un squat bruyant et mal fréquenté. Le tableau dressé par les habitants ne correspond pas vraiment à l’endroit tranquille que le mai-

on est là avec nos enfants nos petits enfants.” Tout n’est pas rose, il y a des choses qui vont, d’autres qui ne vont pas. Nous sommes là pour entendre, répondre, modifier les choses” a déclaré l’élu. “Je lui ai deman- dé de venir la nuit pour qu’il se rende compte de ce qui se passe ici” raconte la propriétaire d’une maison située à côté de l’aire. Ce que demandent les riverains, c’est que le site soit clôturé afin d’en interdire l’accès la nuit. Lors de la campagne des muni- cipales, le maire sortant, enmar- ge d’une réunion publique à Velotte aurait d’ailleurs promis de clôturer le parc. Il aurait même avancé le coût de 20 000 euros pour le faire. La possibilité d’installer des camé- ras a également été évoquée. “Le problème est que ça fait trois

ans que la ville nous balade dans cette affaire” peste le requérant qui regrette d’avoir à recourir à la justice pour être entendu, “mais j’ai tout fait pour négo- cier.” Cependant, en s’intéressant à la jurisprudence, il apparaît que dans plusieurs affaires simi- laires, où il est question de nui- sances sonores liées à des équi- pements publics, les particuliers ont souvent obtenu gain de cau- se contre la collectivité. Il n’est donc pas impossible que la Vil- le soit condamnée à verser plu- sieurs dizaines de milliers d’euros. Beaucoup plus en tout cas que le prix d’une clôture. Pour le savoir, il faudra attendre le jugement. Dans l’immédiat, il a été demandé au tribunal de nommer un expert acousticien.

re Jean-Louis Fousseret a décrit. Dans le cadre de sa tournée des quartiers, il s’est rendu dans la jour- née ensoleillée du 12 mai à Velotte, sur l’aire en ques- tion. “Ici, je ren- contre des per- sonnes qui me disent “on est bien, près de la rivière,

“Cela fait trois ans que la ville nous balade.”

inscriptions au 03 81 56 94 31.

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