La Presse Bisontine 165 - Mai 2015

BESANÇON 14

La Presse Bisontine n° 163 - Mars 2015

Vandalisme sur l’éclairage public et caméras : un coût de 270 000 euros L e maire de Besançon a fait un appel au ministère de lʼIntérieur pour quʼune enveloppe financière soit allouée à Besançon après les actes de vandalisme opérés dans le quartier des 408… qui plombent les comptes. “Le budget de réfection de lʼéclairage a déjà été entamé pour moitié, précise le service de la Ville. Nous espérons un financement.” Au total, ces actes mal- veillants sur les candélabres et vidéoprotection ont déjà coûté 270 000 euros. Aucun tiers nʼa pour lʼinstant été identifié pour espé- rer un financement des assurances. Cela aura-t-il des consé- quences sur la politique en matière de remplacement des “anciennes” ampoules ? Pour lʼinstant non. Besançon changera sa dernière ampoule à vapeur de mercure dʼici la fin avril par une plus écolo- gique. Elle sera lʼune des premières en France. Lʼobjectif étant de

EN BREF

VOIRIE

Ce qui attend les Bisontins Quel régime pour la réfection des rues bisontines ? Besançon poursuit cette année la réhabilitation de voirie, de trottoirs et l’accessibilité de certains espaces. Malgré une enveloppe budgétaire réduite, elle profite d’une baisse des coûts des matières premières. Le point sur les “grands” chantiers.

Saint-Ferjeux Le comité de quartier Rosemont Saint- Ferjeux organise, comme chaque année, une exposition pour la mise en valeur des travaux des ateliers artistiques de la maison : dessin tibétain, aquarelle, calligraphie, dessin peinture, poterie, couture… 2015 étant l’année de la lumière, les organisateurs ont choisi de “mettre en lumière” les œuvres des artistes les 22 et 23 mai. Expo ouverte le vendredi 22 de 14 h à 19 h et le samedi 23 de 10 h à 18 h Toute la partie inférieure de la maison de quartier sera réservée aux exposants mais aussi à des ateliers vivants soit démonstratifs (peintres, calligraphes…) soit participatifs : ateliers vannerie, sculpture et autres surprises pour les enfants. Rens. 03 81 52 42 52.

M algré un budget res- serré, la Ville de Besançon assure qu’elle obtiendra le même niveau d’entretien de ses rues et chaussées. Par quel miracle ? “Grâce aux baisses de coût des matières premières et aux meilleures propositions des entreprises” répondMarie Zehaf, adjointe en charge de la voirie à Besançon. “Sur un an, la bais- se du prix du bitume est de l’ordre de 25 %. C’est le bon moment” confirme Franck Olszak, direc- teur d’agence pour la société Colas qui interviendra sur les futurs chantiers bisontins. Cette année, une enveloppe d’1,7million d’euros sera allouée pour permettre à des chaussées et trottoirs de recouvrer une seconde jeunesse. L’accessibilité

diminuer de moitié le prix de lʼéclairage public. Réfections chaussées et trottoirs Rue de Belfort (de Chopard à Corvée) Rue Blaise-Pascal Chemin français (Vesoul à Savoye), Rue Jouchoux (Ampère à Kennedy)

Boulevard Kennedy (Jacquard - Saints-Martin) Xavier-Marmier (de Lagrange à Roussillon) Avenue de Montrapon (Fanart à Haag) Chemin de Palente (de N 32 à 34) Rue Pesty Rue de Trépillot (Jacquard à Bourgeois) Chemin de Valentin (entre rue des champs et limite de com- mune)

Marie Zehaf, adjointe à la voirie, présente les rues qui seront refaites en 2015 en présence des entreprises retenues.

de certains bâtiments ne sera pas oubliée. 900 000 euros iront aux chaussées. “Entre 5 et 6 km de voiries seront refaites cette année sur les 430 km compta- bilisées à Besançon” explique Daniel Mourot, chef du servi- ce voirie. C’est finalement peu mais cela ne prend pas en comp- te les “petites” opérations qui permettent de boucher par exemple les nids de poule. Parmi les grandes opérations, le haut de la rue des Jardins depuis la place des Déportés : “Entre 5 000 et 7 000 véhicules transitent ici chaque jour. Une réfection des trottoirs aura lieu en mai. Il y aura un alternat pour la circulation. L’opération de réfection du bitume est pro- grammée en juillet sur deux jours” détaille un technicien. Autres exemples de réfection des enrobés : la rue Jouchoux,

la rue de Belfort (de Chopard à Corvée), la rue Blaise-Pascal (de Russel à Clinique), l’avenue de Montrapon (de Fanart à Haag), le boulevard Blum (de Lanchy à Intermarché), la rue des Chaprais (en totalité), la rue Plançon (de pont Canot à Clerc)… “Dans certains cas, nous plaçons un enrobé pho- nique (plus coûteux) et dans d’autres du bi-couche, une for- mule plus économique mais qui permet au bout de trois semaines d’utilisation d’offrir de bonnes conditions de circulation” détaille un technicien. Les autres priorités du service voi- rie : la mise en accessibilité de l’espace public rue de Dole (entre Dornier et Ribot), rue de Vesoul (bande d’éveils et de vigilance), la rue Krug (trottoirs), l’avenue de l’Helvétie (mis aux normes des bordures, îlots).

Giratoire de Chemin des Planches Rue de Vesoul (autopont S.N.C.F.) Rue des Glacis Rue Blaise-Pascal (giratoire)

Chapelle-des-Buis (épingle avant chemin de croix) Chemin des Trois-Châtels (carrefour avec Malpas) Boulevard Blum (Lanchy à Intermarché) Rue de Savoie Chemin des Bicquey Rue des Jardins (place des Déportés à Baille) Rue de Charigney (de Schweitzer à Lebeuf) Avenue Gaulard (République à Lorraine) Rue Girardot (Brulard à Risler)

Rue des Chaprais Avenue dʼHelvétie Rue Plançon (Canot à Clerc)

Certaines réfections de trottoirs, comme ici rue Jouchoux, sont réalisées par les services de la Ville.

Un vide-greniers solidaire au profit de l’association Pari SOLIDARITÉ Plus de 300 enfants pris en charge

Le 12 avril, des étudiants de l’E.G.C. ont organisé un vide-greniers dont les bénéficies vont être officiellement reversés le 29 mai à l’association Pari de Planoise qui accompagne les enfants dans leur scolarité.

N euf élèves de l’E.G.C. Franche- Comté, une école de commer- ce hébergée dans les locaux de la C.C.I. duDoubs, ont mené une action solidaire au profit de l’association Pari de Planoise qui accom- pagne les enfants dans leur scolarité du primaire au lycée.Dimanche 12 avril, les étudiants ont donc organisé un vide-greniers dont les recettes seront officiellement reversées sous forme d’un chèque à l’association le 29 mai. Le 13 avril, alors que les comptes de l’opération n’étaient pas encore tota- lement arrêtés, les organisateurs esti- maient qu’elle avait permis de déga- ger un peu moins de 2 000 euros. “C’est positif” remarque Imed Jendoubi, direc- teur de l’association Pari qui a fêté ses trente ans en 2011. Installée rue de Bourgogne à Besan- çon, au cœur du quartier de Planoise, elle accompagne aujourd’hui plus de 300 enfants. “Nous sommes ouverts dès 14 heures pour les lycéens et les collé-

giens. Nous accueillons les primaires à partir de 15 h 45” ajoute-t-il. Les enfants trouvent auprès de cette structure des personnes bienveillantes, bénévoles pour la plupart, (N.D.L.R. : Pari emploie 5 équivalents temps plein et s’appuie sur un réseau de 60 béné- voles dont 45 actifs) qui les aident dans leurs devoirs. “Cette mission est impor- tante. Mais il n’y a pas que cela. Nous sommes là aussi pour donner à ces

inscrits ici doivent être assidus. Nous voulons que les parents s’intéressent aussi à la scolarité de leur enfant. Il nous arrive de proposer des cours de français à des parents qui ne maîtri- sent pas la langue. Il faut lever cette barrière si l’on veut qu’ils s’investissent dans le travail de leur enfant” pour- suit Imed Jendoubi. En fonction du niveau de scolarité de l’enfant, les familles versent à l’association entre 20 et 30 euros par an.Une contributionmodique au regard des résultats obtenus. Pari a donné un vrai coup de pouce à beaucoup de jeunes qu’elle a épaulés. D’ailleurs, l’un des 9 neuf étudiants de l’E.G.C. qui a contri- bué à organiser ce vide-greniers soli- daire est passé par l’association. Un autre est devenu chef d’entreprise à Besançon. Il s’agit de Dejan Barisic qui a créé avec son père la société du bâtiment Façades Bisontines. “Il nous a versé 1 000 euros” conclut Imed Jen- doubi, reconnaissant.

enfants une ouverture cul- turelle et pour leur apprendre à être curieux” précise Imed Jendoubi. 80 % des jeunes qui pas- sent la porte de l’association habitent le quartier de Planoise. Pari associe les parents à son action pour la rendre plus efficace. “On signe un contrat entre nous, les parents et l’enfant. Ceux qui sont

“Un contrat entre nous, les parents et l’enfant.”

Le vide-greniers organisé par des étudiants de l’E.G.C. a bénéficié d’une météo clémente.

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