La Presse Bisontine 164 - Avril 2015

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 164 - Avril 2015

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Bureau pas cher : une solution pour jeunes entreprises innovantes

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Les Passages Pasteur

ouvriront le 9 septembre

T rouver un bureau à louer à la journée ou la demi-journée à Besançon pour recevoir un client lorsque l’on est une jeune entreprise innovante, c’est souvent une gageure. L’association Silicon Comté - présentée dans nos colonnes en avril dernier - qui pro- meut l’emploi numérique a réalisé une enquête d’intérêt auprès de professionnels indépendants, entre- prises établies ou en cours de créa- tion. Résultat : “Elles ont fait part à l’association de difficultés pour trouver des bureaux de diverses superficies mais aussi de salles de réunion, de visioconférence en loca- tion à l’heure, à la demi-journée ou journée entière” rapporte le vice- président de cette structure gérée par des bénévoles. L’équipe a décidé de réagir en lan- çant l’opération baptisée “Je par- tage mes locaux”, initiée avec le site spécialisé Bureaux à partager (BàP) dont la mission est de regrou- per des annonces d’espaces de co-working, d’entreprises sous- louant des mètres carrés inoccu- pés ou même des offres d’agences immobilières proposant des biens

de petite (ou grande) surface à des tarifs raisonnables. “Nous souhai- tons que cette initiative offre la pos- sibilité à de jeunes entreprises inno- vantes de réduire leurs coûts immobiliers durant les premiers mois de leur activité pour se foca- liser sur le développement de leur produit ou service numérique” sou- ligne Christophe Boutet, président de Silicon Comté, qui ajoute que “dans certains cas, ce partage de mètres carrés peut être également une opportunité de rapprocher des jeunes dirigeants et des cadres ou des managers plus expérimentés.” Actuellement sur le site “bureauxà- partager.com” deux offres concer- naient Besançon : un espace rue Xavier-Marmier pour 70 euros par mois par poste de travail ou 25 m 2 pour 400 euros hors taxes par mois boulevard Diderot. La plupart des demandes sont situées dans les zones urbaines de la Région (Besançon, Montbéliard, Belfort, Vesoul, Gray, Dole, Lons- le-Saunier et Pontarlier).

L e dossier aboutit enfin après plus de dix-huit longues années de péripéties. Il faut dire que rien n’aura été épargné aux Passages Pasteur : “Conflit de pro- priété, contraintes liées au plan de pré- vention des inondations, recherches archéo- logiques en milieu pollué. Le tout dans une des plus grands secteurs sauvegardés de France. On aura additionné toutes les dif- ficultés” commente le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret. Après toutes ces péripéties, les concepteurs du futur centre commercial des Passages Pasteur voient enfin le bout du tunnel. Le centre com- mercial qui s’étendra sur 15 000 m 2 , entre la Grande rue, les rues du Lycée et Clau- de-Pouillet, ouvrira donc ses portes le mer- credi 9 septembre prochain. 25 boutiques se partageront ces nouvelles surfaces sur deux niveaux avec 20 boutiques en rez- de-chaussée et 5 sur les deux niveaux, dont H et M, Mango et Monoprix qui s’étalera désormais sur 2 500 m 2 . Le centre sera doté de 250 places de parking souterrain, dont 80 réservées aux résidents des loge- ments. À ce jour, 70 % des surfaces com- merciales sont réservées, toutes seront ter- minées fin juin pour un aménagement au cours de l’été avant l’ouverture du centre à la rentrée.

Voilà à quoi ressembleront les Passages Pasteur (image S.E.D.D.).

Renseignements : contact@siliconcomte.fr

Le chantier a mobilisé jusqu’à 150 ouvriers tous les jours.

Quartier des 408 : deux barres seront déconstruites

E n janvier dernier, dans un précédent article consa- cré au quartier des 408 à Besançon, la question était de savoir si l’une des trois barres d’immeubles allait être déconstruite. En quelques semaines, le dos- sier a rapidement évolué. Ce ne sera pas une, mais deux barres qui seront démolies sui- te au vote du conseil d’administration de G.B.H. (Grand Besançon Habitat). L’intention sera transmise à l’État qui tranchera. La troisiè- me et dernière barre subira le même sort, mais plus tard. Dans ce quartier jugé “sensible” et oublié des dernières réno- vations urbaines, la barre dite du numéro 13 (celle en forme de triangle - notre photo) puis celle du numéro 29 (à gauche de l’image) seront démolies les premières. La première opéra- tion pourrait débuter en 2017 pour le numéro 13 après que les personnes qui habitent enco- re là aient trouvé une solution de relogement. Il ne reste d’ailleurs “plus que” 52 familles dans cet espace qui peut en accueillir le double. Ensuite, ce sera à la barre du numéro 29 et enfin à la dernière (celle don- nant sur les voies du tram et actuellement mieux occupée que les autres) de disparaître.

La première déconstruction aux 408 de la barre dite du numéro 13 est prévue en 2017.

Le délai est plus long : mini- mum 10 ans. Bref, une méta- morphose attend les 408 qui bénéficieront du nouveau plan de rénovation urbaine (N.P.R.U.). Une personne a été embau- chée dans le cadre de la Mis- sion des œuvres sociales. Elle doit rencontrer tous les habi- tants pour faire le point et leur proposer un relogement. Des informations sont déjà données aux habitants. “Cette décons- truction du numéro 13 entre dans le cadre de la reconfigu- ration du quartier Brûlard” explique le président de Grand Besançon Habitat Pascal Curie. S’il n’est pas le seul à décider du sort de ce quartier bisontin puisque la Ville et la C.A.G.B. gèrent la politique de la Ville,

la décision de “raser” semblait inéluctable : “En raison du taux de vacance important, G.B.H. perd 425 000 euros par an (en loyer et charges) sur le numé- ro 29, et 330 000 euros sur le 13, explique Pascal Curie. Des personnes souhaitent partir au plus vite du quartier. D’autres non. Elles ont leur vie ici. À nous de leur proposer un reloge- ment…” À terme, les 500 logements dis- paraîtront. Il faudra reconstrui- re : peut-être sur le site mili- taire situé en face du quartier. L’opération sera longue. Les discussions avec les commer- çants, associations, écoles, seront menées avec la Ville qui pilotera cette politique de recon- version.

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