La Presse Bisontine 164 - Avril 2015

LE GRAND BESANÇON

31 La Presse Bisontine n° 164 - Avril 2015

ÉCOLE-VALENTIN Nuisances Des fenêtres avant les murs Le trafic sur la rocade de la R.N. 57 pollue la vie d’une partie des habitants d’École-Valentin. La création de murs anti- bruit pourrait s’accélérer après être restée longtemps au point mort. En attendant, trois habitations bénéficieront d’un dispositif.

EN BREF

Latino L’association Latinoamericalli (latinoamericalli.blog spot.com) présente dans le cadre de Passion cinéma, jeudi 16 avril à Radio Bip, 14 rue de la Viotte à Besançon (20 h 30) “Le rideau de sucre”, un documentaire de Camila Gúzman Urzúa. Renseignement au 03 81 53 70 44 ou au 06 19 25 56 20. Tourisme Doubs Tourisme et ses partenaires organisent la 3ème édition de “The place to be”, jeudi 26 mars à partir de 17 heures dans la Citadelle de Besançon. Lors de cette rencontre la thématique “Atteindre les sommets” sera au centre des réflexions. “The place to be” est un événement annuel du tourisme d’affaires dans le Doubs et le nom du collectif regroupant Doubs Tourisme, la Saline royale d’Arc- et-Senans, Besançon Congrès et Besançon Micropolis. Dans le Doubs, une quinzaine de structures accueillent tout au long de l’année des séminaires.

L e flux est incessant.Matin et soir, des milliers de véhicules - dont de nom- breux poids lourds - tran- sitent sur l’axe de la R.N. 57 à hauteur d’École-Valentin. La commune est littéralement tenaillée par cette double voie, par l’autoroute un peu plus loin et la voie ferrée. “Il passe ici 52 000 véhicules par jour” poin- te du doigt le maire d’École- Valentin depuis l’un des ponts surplombant la R.N. 57. Le sujet de la création des murs anti- bruit revient souvent à ses oreilles. Et Yves Guyen entend bien ne pas lâcher, même si cer- tains regrettent qu’il ne tape pas plus fort : “J’y vais par étapes. J’ai rencontré le sous-préfet. Il y aura des études. Je sens que le dossier va avancer mais rap- pelons que la voie est aux normes environnementales, celles de

1995” dit Yves Guyen. Voilà près de 10 ans que ce fameux dossier de création de murs est dans les cartons. Le problème est que le dispositif est aux normes environne- mentales. Difficile donc d’attaquer sur ce point. Le mai- re promeut la discussion et la solution concertée : “Au nom de l’équité territo- riale, nous

Yves Guyen, maire d’École-Valentin, a rencontré le sous-préfet pour relancer le dossier de création de murs anti-bruit que la population réclame.

l’État une aide pour refaire leur isolation phonique grâce au financement de nouvelles fenêtres. Le conseil municipal reconnaît que cette mesure est insuffisante. La vraie mesure, ce sont des murs anti-bruit. D’un point de vue technique, il fau- drait en placer sur 300 mètres entre le pont menant à l’autoroute à l’autre situé en contrebas. Sur le plan foncier, il y aurait assez de place pour les ériger.

Une association s’est d’ailleurs créée pour revendiquer ces murs qui éviteraient aux riverains de la rue du Vert-Bois ou de la rue du Vallon, d’être touchés par cette pollution sonore. Le mai- re veut rappeler que c’est un sujet qui lui tient à cœur : “J’ai rencontré le sous-préfet le 23 février après avoir demandé une lettre de soutien de la com- munauté d’agglomération du Grand Besançon. On a regardé ensemble pour voir ce que la

commune pourrait apporter afin de donner un argument dans la balance pour que celle-ci penche en notre faveur. Il faut trouver les bons arguments” conclut le premier magistrat. D’ici 2020, ce ne sont plus 50 000 mais 80 000 véhicules qui tran- siteront quotidiennement par cette double voie. Un argument de plus prouvant que cette demande n’a rien d’un capri- ce… E.Ch.

Un dossier ouvert il y a près de dix ans.

demandons le même traitement que les riverains de la voie desMer- cureaux qui ont obtenu des murs anti-bruit” rap- porteYves Guyen. Première avan- cée, trois habita- tions proches de la rocade ont obte- nu des services de

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