La Presse Bisontine 164 - Avril 2015

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n° 164 - Avril 2015

Les visons d’Émagny au tribunal

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Des gens du voyage de Saône aspirent à se sédentariser

P ar un jugement du 17 février dernier, le tribunal adminis- tratif de Besançon a pro- noncé l’annulation des arrêtés du préfet du Doubs par lesquels l’exploitant Éric Raunet avait été autorisé à exploiter un élevage déclaré de 5 000 visons sur le territoire de la commune d’Émagny. Un rebondissement de plus dans ce feuilleton qui oppose cet éleveur de visons à l’administration et aux associa- tions de défense de l’environnement. Dans son der- nier jugement, le tribunal admi- nistratif a retenu l’absence d’information du public lors de l’enquête publique préalable à

ces arrêtés, en ce qui concerne les modalités d’épandage des lisiers des animaux prévues par le projet. “L’annulation de ces arrêtés implique nécessairement qu’une nouvelle procédure d’autorisation soit engagée, afin de régulariser l’installation” sou- ligne la juridiction administrati- ve bisontine. À cette fin, le tri- bunal administratif prescrit l’organisation d’une nouvelle enquête publique, comprenant les éléments nécessaires à l’information du public, et notam- ment ceux relatifs à l’épandage. Ce jugement n’empêche pour- tant pas l’exploitant de conti- nuer son élevage. M. Raunet dis-

pose d’un délai de six mois pour fournir ces informations aux ser- vices de la préfecture, lesquels devront ensuite organiser cette nouvelle enquête publique. C’est seulement si l’éleveur ne four- nit pas ces informations dans le délai prescrit que son activité d’élevage viendrait à être sus- pendue. Depuis plusieurs mois et récem- ment encore, la Commission de protection des eaux de Franche- Comté dénonce cet élevage qui selon elle est “complètement illégal puisque construit sans permis de construire, dans un espace boisé classé et dans une zone non constructible…”

F in février, la préfecture du Doubs a pris un arrêté mettant en demeure des gens du voyage d’évacuer, dans les 24 heures, le terrain qu’ils occupent de manière illicite près du maga- sin Netto à Saône. À ce jour, la décision administrative n’a pas été suivie d’effet. Les caravanes sont toujours installées sur le

terrain en question, alors qu’en théorie, les gens du voyage auraient dû rejoindre une des aires d’accueil aménagées de la communauté d’agglomération du Grand Besançon qui a cet- te compétence. Si ces familles ne sont pas parties, c’est pour une raison précise. “Elles aspi- rent à se sédentariser” remarque le maire de Saône Yoran Dela-

rue. Les services de l’État ont enten- du leur demande, temporisant ainsi l’exécution de l’arrêter pré- fectoral. Selon nos informations, les autorités compétentes cher- chent actuellement une solution pérenne de logement pour ces familles visiblement désireuses de s’installer durablement sur le secteur.

Les caravanes sont installées pour l’instant à côté du magasin Netto.

L’élevage de visons d’Émagny fait toujours polémique. Des manifestations ont déjà eu lieu pour dénoncer son existence.

Les Franc-Comtoises “championnes” du temps partiel

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“33 % contre 27 % en moyenne en France. Contrairement aux femmes, très peu d’hommes occupent un emploi à temps par- tiel, en Franche-Comté comme ailleurs. Ainsi parmi l’ensemble des salariés à temps partiel, neuf sur dix sont des femmes. L’écart entre la part des femmes sala- riées à temps partiel et celle des hommes atteint 29 points dans la région” indique l’I.N.S.E.E. Ce sont le plus souvent les femmes qui prennent leur mercredi, pour

S i en Franche-Comté les inégalités entre les hommes et les femmes ne sont pas plus marquées que dans d’autres régions de France, ce territoire est toutefois plus inégalitaire que la moyenne nationale sur cer- tains points. C’est ce en tout cas ce que révèle une récente enquê- te de l’I.N.S.E.E. qui indique que c’est en Franche-Comté juste- ment que l’on trouve la plus for- te proportion de femmes sala- riées à temps partiel. Elle est de

être avec les enfants. Au sein des familles, lorsque se pose la question du temps partiel, c’est rarement l’homme qui se déci- de à rogner son temps de tra- vail. Aussi, le temps partiel n’est pas toujours un choix, il s’impose parfois par obligation. “La majo- rité des femmes à temps partiel occupe un emploi peu qualifié dans le secteur tertiaire : aide à domicile, adjoint administratif, assistante maternelle ou secré- taire” nous apprend l’étude de l’I.N.S.E.E. Ce thème n’est pas le seul qui distingue la Franche-Comté des autres régions. Sur les 18 indi- cateurs analysés par l’I.N.S.E.E., il y en a un deuxième qui laisse apparaître des écarts importants entre les garçons et les filles. Il s’agit de la filière des Bacs pro. Les derniers chiffres disponibles indiquent que “la part des gar- çons inscrits au baccalauréat pro- fessionnel est de 19 points supé- rieure à celle des filles contre 14 points en moyenne nationale.” Cette particularité régionale s’explique, selon l’I.N.S.E.E., par le type des formations propo- sées tournées principalement vers la production, alors que les filles vont en priorité vers les filières de services.

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33 % des femmes salariées en Franche-Comté sont à temps partiel contre 27 % en France.

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