La Presse Bisontine 163 - Mars 2015

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 163 - Mars 2015

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MAMIROLLE Le candidat à The Voice L’E.N.I.L., fan de Lilian Les élèves et les professeurs de l'École Nationale de l’Industrie Laitière de Mamirolle sont tous derrière Lilian Renaud, l’ancien élève révélé récemment dans l’émission The Voice.

En bref Conférence “Lʼ agro-écologie peut- elle réconcilier la société avec son agriculture ?” Cʼest à cette question que tenteront de répondre Marc Dufumier, agro- nome à Agro-Paris Tech et Gilles Fumey, géographe à la Sorbonne lors dʼune confé- rence-débat organisée par lʼE.N.I.L. le lundi 16 mars à 20 heures au lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête. Au cœur de la discussion : les conséquences sur lʼenvironnement de lʼindustrialisation de lʼagriculture sous lʼinfluence des marchés financiers et des multinatio- nales. Renseignements au 03 81 55 92 00

I mpossible d’échapper à Lilian à l’E.N.I.L. de Mamirolle. Outre les articles de presse le concernant épinglés sur les murs, il est dans l’esprit des étu- diants et des professeurs. Ici, tout le monde suit le parcours de l’ancien élève révélé mi-jan- vier sur TF1 dans l'émissionThe Voice (8 millions de téléspecta- teurs). Son interprétation très personnelle de la chanson “Octobre” de Francis Cabrel a séduit le jury (Zazie, Florent Pagny, Mika, Jenifer), et a enflammé les réseaux sociaux. “Le fromager déjà star” comme on a pu le lire ici et là a embal- lé le public et l’E.N.I.L. aussi. “On en parle entre nous à l’internat, en cours, pendant les pauses. On allume l’ordinateur et on écoute ses prestations. On suit l’émission chacun chez soi, et le lundi on en discute” avoue Aurélie étudiante en 2 ème année de B.T.S.- S.T.A., la même for- mation que Lilian Renaud a sui- vi avant elle entre 2009 et 2011 pour devenir fromager. Depuis, le jeune guitariste-chan- teur originaire de Mamirolle a bifurqué pour tenter sa chance

dans la musique. Il a rejoint en septembre la M.A.I. (Music Aca- demy International) de Nancy. Repéré à cette occasion-là, il a été proposé pour participer à l’émission The Voice. Tout est allé très vite. “Sur le coup, ça surprend de le voir à la télévi- sion. On va peut-être créer un fan-club au sein de l’école” annon- ce Nathalie. “Dès qu’on se retrou- ve ensemble, on parle de lui. C’est une fierté pour nous de voir quel- qu’un de notre école participer à The Voice. Parfois des gens nous demandent : “Alors, Lilian

23 ans en fonction de sa pro- gression dans le télé-crochet. Lorsqu’on lui demande comment il vit cette célébrité naissante, Lilian Renaud répond s’en s’emballer : “Je garde la tête froi- de et les pieds sur terre. Ma par- ticipation à cette émission est une porte ouverte sur la musique qui est ma passion. C’est super.” En quelques semaines, Lilian est devenu lamascotte de l’École Nationale de l’Industrie Lai- tière de Mamirolle. Même sur son site Internet, l’E.N.I.L. rend hommage à son ancien élève dont beaucoup espéraient la visi- te surprise lors des portes ouvertes de l’établissement le 14 février. “À travers le parcours de personnes comme Lilian, on peut montrer aux jeunes que la vie peut être belle. C’est impor- tant” souligne Michel Gurtner qui enseigne à l’E.N.I.L. Il rap- pelle au passage que ce n’est pas la première fois qu’un ancien élève de l’école est révélé à la télévision. Il y a quelques années, l’un d’eux a participé à l’émission Koh Lanta. T.C.

Originaire de Mamirolle, Lilian Renaud est coaché par Zazie. On le retrouvera dans The Voice fin février.

est dans votre classe ?” Malheu- reusement non. Franchement, il a fait le buzz après son premier pas- sage à la télévi- sion. On sera der- rière lui pour sa prochaine émis- sion” s’amusent Perrine et Auré- lie. Déjà fans, elles se disent prêtes à faire le voyage à Paris pour soute- nir le chanteur de

“Je garde la tête froide” dit Lilian.

MAMIROLLE

Tilmat, concession Liebherr

Une pelle de démolition dernière génération pour P.B.T.P. L’entreprise de travaux publics de Devecey spécialisée notamment dans les chantiers de démolition vient d’investir plus de 600 000 euros dans une nouvelle pelle qui a été fabriquée à Colmar dans les usines Liebherr.

P ierre Moreau ne boude pas son plaisir en s’installant dans la cabi- ne de la pelle de démolition dernière génération qu’il vient d’acquérir. “Quand vous êtes aux commandes de cette machi- ne, c’est un peu comme si vous étiez au volant d’uneAstonMar- tin” annonce le président de la société P.B.T.P. et Démolitions de Devecey. Le chef d’entreprise a investi près de 650 000 euros dans cet engin qu’il a récep- tionné le 11 février chez Til- mat (groupe Tilly) à Mamirol- le qui a la concession Liebherr. Ce bijou de technologie de 50 tonnes, doté d’un bras de 23 mètres qui lui permet de s’attaquer à des immeubles de 7 étages, ne restera pas long- temps en exposition. La pelle est attendue en Haute-Saône, sur la commune de Demange- velle, oùP.B.T.P. engage le chan- tier de destruction des anciennes filatures.Mais avant cela, le conducteur dédié à la machine va suivre une forma- tion pour se familiariser à son maniement et aux instruments de bord. “Le niveau de sophis- tication est très important avec notamment un système de contrôle de la stabilité de la pelle. Elle a été étudiée en fonc- tion des attentes de notre client” remarqueMichaël Frachebois, le commercial de Tilmat qui a accompagnéMonsieur Moreau dans cet investissement. La pelle de démolition a été com- mandée il y a un an et a été fabriquée à 90%à Colmar dans les usines du groupe Liebherr. “Cette machine nous permet de nous positionner sur des chan- tiers de démolition mécanisée très techniques. Elle nous per-

quartier Fontaine-Écu, aux Clairs-Soleils, et sur la démo- lition de la caserne des pom- piers rue Louise-Michel. Aujourd’hui, la méthode de déconstruction mécanisée est préférée au dynamitage qui pose des problèmes de recy- clage des matériaux. “Avec cet- te technique, on commence par nettoyer le bâtiment, par le pur- ger. Ensuite, on le démolit pro- gressivement et on recycle les déchets. C’est plus soigné et c’est plus environnemental” termi- ne Pierre Moreau. T.C.

met aussi de renouveler notre parc. Notre pelle actuelle a déjà 18 000heuresdefonctionnement” observe Pierre Moreau dont l’entreprise intervient enBour- gogne et en Franche-Comté. Spécialisée au départ dans le terrassement, B.P.T.P. qui emploie 43 personnes en C.D.I., a ouvert son activité à la démo- lition en 1994, un savoir-faire qu’elle a complété en 2005 d’une division de désamiantage. À Besançon, cette société de tra- vaux publics est intervenue notamment sur les chantiers de déconstruction d’immeubles

Francis Costa, responsable technique Tilmat, Pierre Moreau, président de P.B.T.P., Pierre Tilly, P.D.G. du groupe Tilly et Michaël Frachebois, commercial Tilmat, sur la nouvelle pelle de démolition.

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