La Presse Bisontine 162 - Février 2015

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 162 - Février 2015

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EN BREF

STATIONNEMENT Polémique L’entonnoir du parking Marché Beaux-Arts Durant les fêtes, des

Solidarité Les Restos du cœur organisent le quatrième repas gastronomique solidaire au profit des restos du cœur vendredi 20 février au Kursaal à Besançon. Jeux vidéo Les étudiants de l’O.F.N.I. (l’association l’Université de Franche- Comté) organisent une seconde édition de la Game Jam version comtoise. Celle-ci aura lieu du 23 janvier à 17 heures au 25 janvier à 17 heures dans les locaux de l’incubateur Témis-Innovation, à Besançon. Les Game Jam, d’éphémères ateliers de création de jeu durant 48 heures. La version franc-comtoise se dénomme la GameCancoillotte. Rens. : siliconcomte.fr Périple Roland Janin, salarié de Parkéon à Besançon et demeurant à Avanne- Aveney est parti depuis la fin d’année dernière en Argentine pour parcourir ce pays avec son vélo solaire et éolien. Pendant les six prochains mois, retrouvez régulièrement des nouvelles de son périple sur son blog : http://raid- argentine.parkeon.com/ des étudiants en informatique de

I ls ont payé et sont restés bloqués plus d’1 heure dans leur véhicule. Voilà lamésaventure arrivée aumoins à deux reprises à des dizaines d’automobilistes stationnés au parking payant Marché Beaux-Arts à Besançon durant le mois de décembre. De quoi “prisonniers” de ce mauvais pas. Problème : ces mesures n’ont pas été concluantes. automobilistes sont restés coincés plus d’1 heure au parking Marché Beaux-Arts à Besançon. Colère et mesure d’urgence pour sortir les

Le parking Marché Beaux-Arts pose problè- me en période de forte affluence.

perdre patience raconte cet habitant de Mamirol- le venu acheter les der- niers cadeaux de Noël : “On a bien vu qu’il y avait du monde lorsque nous avons voulu payer à la cais- se automatique. Il était 17 heures Une fois que nous sommes montés dans notre voiture et nous sommes sortis de la place de par- king pour rejoindre la sor- tie en passant par le sou- terrain, nous n’avons plus fait un mètre… Heureu- sement que nous n’avions pas d’enfants.”

“Le test n’a pas été concluant.”

De nombreux véhicules se sont en effet retrouvés littéralement bloqués au sous- sol avec la vapeur des gaz d’échappement comme compagnon. Et quand le conduc- teur est arrivé enfin devant la barriè- re, son ticket n’était plus valide. Heu- reusement, la société S.A.G.S. qui gère ce parking de 120 places a ouvert les barrières. Ces faits se sont répétés la veille de Noël alors même que la Ville de Besançon avait pris une mesure qui n’a malheu-

reusement pas eu l’effet escompté : “Com- me à chaque période de très forte affluen- ce (et notamment pendant la période commerciale des fêtes), les sorties du par- king Marché Beaux-Arts sont difficiles. Tout le monde veut partir au même moment ! , concède le service voirie et circulation. Pour essayer d’améliorer la situation, nous avions mis en place un dispositif visant à renvoyer la totalité des flux en sortie vers l’avenue Gaulard.” Le feu tricolore Cusenier-Pont Schwint

semblait coupable car il n’absorberait pas tous les véhicules qui souhaitent tourner à droite en sortie de parking. Or, “ce test n’a pas été concluant, confir- me la Ville. Nous regardons pour modi- fier le fonctionnement des carrefours des ponts Schwint et République.” Sachant que le tram est concerné, il faudra attendre un avis favorable des services de l’État. D’ici le 14 juillet, il faudra éli- miner cet entonnoir. E.Ch.

COMMERCE

Locaux vides Le site Camponovo est toujours à vendre

Vides depuis 2012, les locaux de l’ancienne librairie du centre-ville n’ont toujours pas trouvé preneur. Deux offres sérieuses sont en cours.

I l y a une impression étran- ge à déambuler dans les locaux fantomatiques de Camponovo au centre-ville de Besançon. Les coursives où se perdaient les clients sont encore bordées des étagères sur lesquelles se serraient jadis les livres. Chacune d’elle porte encore sa tête de chapitre. Ici, Mathématiques, là Poche, plus loin Manga, Jeunesse. Prendre le temps de chercher un bou- quin en arpentant ce labyrinthe plein de recoins et de demi-

niveaux faisait partie de l’âme de Campo. Même les caisses et la banque d’accueil sont enco- re en place. Les lettres se sont

pour les salariés de la librai- rie. Depuis, ces locaux qui appar- tiennent à un consortium de banques sont à vendre. Situés pourtant à un emplacement première catégorie dans la Grande rue à Besançon, ils n’ont toujours trouvé preneur. Il y a des acheteurs, mais les négo- ciations achopperaient sur le prix de vente élevé, environ 3 millions d’euros pour 2 500 mètres carrés, dont 1 700 véri- tablement exploitables. “Au prix

envolées pour laisser place à un tapis de poussière sui- te à la ferme- ture définitive à la fin de l’été, consécutive à une liquida- tion judiciaire douloureuse

Commerce et appartements.

Sous la verrière, l’ambiance est fantomatique.

minées. Elles doivent répondre à la fois aux attentes du ven- deur, mais également à celle de la municipalité de Besan- çon qui instruit le permis de construire, et qui souhaite que le futur investisseur contribue à nourrir la diversité commer- ciale du centre-ville. Ce qui est sûr, c’est que, contrai- rement à ce qu’était Campo- novo, l’intégralité des locaux ne restera pas dédiée à de la surface commerciale. “L’idée est

de vente, il faut ajouter le bud- get de réhabilitation et de mise en conformité” remarque Phi- lippe Zollet, spécialiste de l’immobilier d’entreprise chez Square Habitat, l’agence qui commercialise ce bien. Ces locaux ont néanmoins un fort potentiel. “Nous avons des touches pour ces activités liées à la beauté, à l’esthétisme, à l’épicerie fine, à la culture, au loisir” ajoute-t-il. Aujourd’hui, deux offres sérieuses sont exa-

de conserver le rez-de-chaussée du commerce. Le premier éta- ge pourrait accueillir en par- tie du bureau ou du commer- ce. Les deuxième et troisième étages seraient en revanche transformés en appartements. On se dirige plus aujourd’hui vers ce schéma-là” détaille Phi- lippe Zollet. Il est temps pour l’image de la Boucle que la vie reprenne son cours dans ces locaux. T.C.

La configuration des locaux obligera l’acquéreur à mener des travaux importants de réhabilitation pour les mettre aux normes.

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