La Presse Bisontine 159 - Novembre 2014

A g e n d a

La Presse Bisontine n° 159 - Novembre 2014

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SAINT-VIT - L’ANNIVERSAIRE DE LA MÉDIATHÈQUE

Les Mots Passants : 5 ans d’ouverture culturelle

La médiathèque de Saint-Vit célèbre ses cinq ans avec des festivités à partir du 25 octobre. Le point avec Odile Mulin, directrice de la médiathèque, et Pascal Herrmann, conseiller municipal chargé de la culture.

Zoom Les artistes qui exposent à partir du 25 octobre

L a Presse Bisontine : La média- thèque de Saint-Vit fête ses cinq ans. Qu’est-ce qui avait justifié son ouverture et quel est le bilan de sa fréquentation ? Odile Mulin : Saint-Vit était doté d’une petite bibliothèque de 120 m 2 dans laquelle tout le mon- de était un peu à l’étroit. La mai- rie avait eu l’opportunité de rache- ter les bâtiments de l’ancienne halle aux vins avec l’idée de la transformer en médiathèque. La municipalité a investi dans ce rachat et cette réhabilitation 1,280 million d’euros T.T.C. (sub- ventionnés à hauteur de 246 000 euros). La médiathèque qui a ouvert ses portes le 9 sep- tembre 2009 s’étend sur 475 m 2 . Dans l’ancienne bibliothèque, nous avions 850 adhérents. Aujourd’hui, la médiathèque compte 2 500 abonnés, dont un tiers venu des communes exté- rieures. Sur une population de 5 000 habitants pour le bourg- centre de Saint-Vit, c’est plutôt bien. À ces 2 500 abonnés, la médiathèque prête 50 000 docu- ments par an, livres, C.D. et D.V.D. On peut se féliciter de ce succès. L.P.B. : À l’heure où Internet a envahi nos vies, l’existence d’une médiathèque se justifie donc toujours pleinement ? O.M. : Je le crois. D’ailleurs nous suivons évidemment les évolu- tions de la technologie, nous met- tons à disposition du public six ordinateurs et nous offrons un accès à nos ressources numé- riques. Pour le reste, on garde pleinement notre raison d’être car loin s’en faut, tout le monde n’a pas encore de tablette et les

Édouard Heyraud, alias Vizz Diplômé de lʼécole supérieure dʼarts appliqués de Troyes. À mi- chemin entre le vivant et le robot, chacune de ses créatures issues dʼun autre monde, peut-être de civilisations disparues, entre le futur déjà dépassé de lʼère “post- apocalyptique” et le futur proche du mouvement “cyberpunk”, rap- pelle les personnages torturés et l'univers hostile de “Tank Girl” où le vulgaire côtoie la sensualité. On y retrouve aussi lʼinspiration complaisante des plus grands (Hewlett, Bilai, Giger et bien dʼautres…). Gérald Mainier Après des diplômes obtenus à lʼÉcole régionale des beaux-arts de Besançon, Gérald Mainier a choisi la voie de la peinture en sʼinstallant non loin dʼOrnans, ce qui lui permet de se rendre régu- lièrement sur les sites peints par Courbet et de poursuivre à lʼatelier ses recherches picturales. Après plusieurs expositions personnelles à la galerie La Prédelle à Besan- çon et ArtʼHome à Salins-les- Bains, il a été invité à participer à différentes expositions collec- tives dont “Traversée du paysa- ge” au musée Baron Martin à Gray (2004), “À visages découverts” à lʼespace culturel de lʼI.U.F.M. de Besançon (2008) et surtout “Nou- velle vague” au musée des Beaux- arts de Dole (2010).

Justine Roch Artiste multimédia, diplômée en 2013 de lʼinstitut des Beaux-arts de Besançon. “Mon travail puise dans lʼunivers cinématographique et nous présente par le biais du détournement et de la désyn- chronisation, une réalité deve- nue fictionnelle qui passe par lʼimage, comme si on devait jouer un rôle pour mieux se connaître” dit-elle. Inspirée par le monde sarcastique et visionnaire de lʼartiste Gilian Wearing, autant que par le cinéma de Chris Mar- ker ou encore le monde onirique de David Lynch, elle exerce une dissolution des frontières pour faire admettre un fantasme, un rêve qui ne contrarie pas le réel. Renaud Vigourt Cet artiste est illustrateur et des- sinateur, membre de lʼatelier Superseñor à Besançon. Son tra- vail sʼarticule essentiellement autour de situations absurdes ou étranges quʼil imagine et met en scène avec des personnages aux figures grotesques, organiques, cruelles, victimes, dansantes ou passives. Ses références vont de Bosch à Topor, en passant par le cinéma de science-fiction et dʼhorreur. En parallèle de ses recherches, il travaille pour la presse (The Wall Street Journal, Newsweek, Wired, etc.) et réali- se des affiches de concerts et des pochettes de disques.

gens écoutent encore des C.D. et regardent encore des D.V.D. Mais l’essentiel, c’est qu’une média- thèque est un lieu où on peut accueillir et bien accueillir le public, dans un lieu qui dispose de canapés, d’un espace jeunesse, etc. Par ailleurs, la médiathèque est avant tout un lieu de rencontres. Nous y

“La médiathèque compte 2 500 abonnés.”

accueillons des concerts, des spec- tacles, des rencontres littéraires, et même parfois de la danse. Depuis l’ouverture, on a déjà reçu une vingtaine d’auteurs régio- naux, nationaux et même inter- nationaux. L’orchestre de Besan- çon est déjà venu faire un concert dans ces murs. Nous accueillons aussi les écoliers, les collégiens, les personnes de la maison de retraite. C’est donc un vrai lieu de rencontres qui a encore toute sa place et son utilité. L.P.B. : La médiathèque fête ses 5 ans le 25 octobre. Quel est le programme des festivités ? O.M. : Ce sera une journée parti- culière avec le vernissage des nouvelles expositions. La jour- née de festivités commencera à 14 heures.À 16 heures, l’harmonie de Saint-Vit donnera un concert devant la médiathèque. Les enfants des écoles ont été asso- ciés aux festivités avec une

dynamique autour de ce bâtiment en utilisant les 400 m 2 de ces salles du rez-de-chaussée, qui sont magnifiques, mieux qu’elles ne le sont actuellement. L’idée est de les mettre à disposition des jeunes créateurs et de faire de ce lieu qu’on baptisera de manière plus identifiée la “halle aux arts” un lieu de culture décen- tralisé par rapport à Besançon. Nous souhaitons par la même occasion créer une émulation autour de ces lieux. L’idée est de créer un salon annuel dédié aux jeunes artistes. Quatre artistes participent à la première édition qui est donc inaugurée le 25 octobre. L.P.B. :Y a-t-il un thème commun à ces expositions ? P.H. : Oui, le thème retenu est la métamorphose. C’est d’abord pour marquer symboliquement le pas-

réflexion autour de leurs livres préférés et un lâcher de ballons. Un concert est programmé en fin de journée. Les artistes qui expo- sent à la halle aux arts présen- teront également leur travail. L.P.B. : Ce bâtiment réhabilité dispose également d’un rez-de-chaussée que

la municipalité sou- haite mieux mettre en valeur. Quel est le projet ? Pascal Herrmann : Nous disposons en effet de trois salles d’exposition en bas qui ne sont pas bien optimi- sées et dont l’utilisation manque parfois de cohérence. L’idée est donc de créer une vraie

“Créer une vraie dynamique autour de ce bâtiment.”

ALDEBERT

LES STARS

VINCENT NICLO

PATRICK TIMSIT

THOMAS FERSEN

VEND. 12 DEC. 2014 20h30 KURSAAL BESANÇON OLIVIER DE BENOIST

MER. 26 NOV. 2014 20h30 KURSAAL BESANÇON

VEND. 28 NOV. 2014 20h30 KURSAAL BESANÇON

MER. 17 DEC. 2 19h00 MICROPO BESANÇO

SAM. 6 DEC. 2014 20h30 MICROPOLIS BESANÇON

VEND. 12 DEC. 2014 20h30 THÉÂTRE LEDOUX BESANÇON

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