La Presse Bisontine 159 - Novembre 2014

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 159 - Novembre 2014

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MISEREY-SALINES Un cas de force majeure Rythmes scolaires : une dérogation pour la commune Suite à l’incendie cet été de la salle des fêtes où devaient se dérouler la plupart des activités périscolaires, Miserey- Salines a obtenu une dérogation pour reporter à plus tard la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.

L a commune de Miserey-Salines bénéficie d’une dérogation de la part des services départe- mentaux de l’Éducation natio- nale qui l’autorisent à ne pas appli- quer la réforme des rythmes scolaires imposée par la loi. La municipalité avait pourtant tout prévu pour passer à la semaine de quatre jours et demi dès le mois de septembre. Mais un cas de force majeure est venu compro- mettre les plans. Le 22 juin dernier, la salle des fêtes du village a été partiellement détrui- te pas un incendie consécutif à un feu de poubelle. Les flammes se sont pro- pagées à la toiture pour en déduire 120 mètres carrés. Le sinistre a ren- du la salle inutilisable. Or, c’est là que devaient se dérouler la plupart des activités périscolaires. “Nous n’avons pas d’autres salles à mettre à la dis- position des enfants. J’ai donc obtenu une dérogation de l’inspection d’académie jusqu’au 31 décembre. Notre dossier sera alors réexaminé” remarque

le maire Marcel Felt. Il est probable que la dérogation soit prolongée au- delà de cette date, car à ce jour les tra- vaux de rénovation du bâtiment n’ont pas été engagés. “Le montant des dégâts est évalué entre 150 000 et 300 000 euros. Les expertises ne sont pas enco- re terminées. Mais pour faire avancer le dossier, nous avons commencé à orga-

niser les appels d’offres en vue des prochains tra- vaux. Fin octobre début novembre, nous ouvrirons les plis. Mais l’environnement n’est pas propice pour que la salle soit opérationnelle au mois de janvier” précise l’élu qui ne cache pas son amertume à l’idée de devoir réhabiliter ce bâti- ment dans lequel la mai- rie venait d’investir 400 000 euros sur les exercices 2012 et 2013 pour le remettre à neuf.

“Les expertises ne sont pas encore terminées.”

Le montant des dégâts est évalué entre 150 000 et 300 000 euros. La salle polyvalente ne serait pas prête pour la rentrée de janvier.

Jusqu’à nouvel ordre, les 230 écoliers de Miserey-Salines sont donc dispen- sés de classe le mercredi matin. Et selon la municipalité, ce contretemps semble contenter la plupart des familles satisfaites que leurs bambins n’aient pas ce lever ce jour-là. L’indisponibilité de la salle des fêtes n’a pas seulement des conséquences

sur la réforme des rythmes scolaires. L’association culturelle et sportive de Miserey-Salines qui compte un millier d’adhérents a dû redéployer sur les communes voisines les activités qu’elle organisait dans ce lieu. Le problème s’est aussi posé aux couples qui avaient réservé la salle pour se marier. “Heu- reusement, nous avons reçu le soutien

d’autres mairies pour trouver des solu- tions. Par sécurité, nous avons donc suspendu les locations de la salle des fêtes jusqu’au mois d’avril 2015. Tou- te cette histoire nous fait prendre conscience de l’importance de ce gen- re d’équipement dans la vie d’une com- mune” conclut Marcel Felt. T.C.

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