La Presse Bisontine 158 - Octobre 2014

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 158 - Octobre 2014

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Vibrasens, la bonne vibration TÉMIS 45 euros le mètre carré Cette jeune entreprise qui s’installe sur témis a choisi d’investir dans le confort de travail et la proximité du cadre de vie bisontin. Retour aux sources.

Bâtiment industriel à haute valeur énergétique CONCEPTION Le retour en grâce du béton

A vant de voler de ses propres ailes,Ange Brun- ner a pas mal roulé sa bosse. Cet ingénieur en micromécanique a exercé en Suis- se et aux États-Unis. De ces expé- riences, il garde le goût de l’ef- ficacité investie à bon escient. Vous ne le verrez pas rouler en cabriolet avec une montre de luxe. Vibrasens, la société qu’il a créée en 2004, est spécialisée dans les capteurs de vibrations pour l’électronique et la sur- veillance. Ces éléments s’instal- lent dans toutes les machines tournantes : éoliennes, turbines,

L’entreprise Vibrasens a inauguré ses nouveaux locaux réalisés par la société Elmère. C’est la première construction industrielle à énergie positive en Franche-Comté.

site. “Après le bâtiment, on va repartir sur une phase de déve- loppement avec la mise au point de nouveaux produits.” Ne lui parlez pas d’ossature bois, un concept à ses yeux surévalué d’un point de vue technique et finan- cier. Le béton, rien que le béton. Il assume pleinement l’option construction passive même si elle signifie un surcoût de 25 % par rapport à une réalisation classique. “On pourrait rem- bourser le projet en 50 ans uni- quement avec les économies de chauffage.” L’équipe occupe les lieux depuis le 1 er janvier. Elle apprécie la luminosité et cette ambiance de travail si confor- table et chaleureuse. Le chef d’en- treprise n’a pas choisi la zone Témis au hasard. “À 45 euros le mètre carré, on est presque trois fois plus cher qu’ailleurs. D’où l’option d’un bâtiment sur trois niveaux” , poursuit celui ne com- prend plus ces entrepreneurs qui vont construire des usines d’un étage à des dizaines de kilomètres. Son activité le permettant, il s’est inspiré des horlogers bisontins autrefois installés au cœur de la capitale régionale.De quoi confor- ter aussi l’attractivité de son bâti- ment qui sera toujours plus facile à revendre à Témis qu’ailleurs.

besoin en chauffage est de 11,3 kWh/m 2 /an et sa consom- mation en énergie primaire est de 114 kWhEP/m 2 /an. Il rentre largement dans les cri- tères de la certification pas- sive. “La facture de chauffa- ge s’élèvera à 660 euros par an pour un bâtiment de 750m 2 sur trois niveaux. Ce qui signi- fie un retour sur investisse- ment sur 7 ou 8 ans en pre- nant en compte l’augmentation inéluctable du coût du chauffage.” Pour Pierre-Emmanuel Litai- ze, ce type de bâtiment anti- cipe l’évolution des normes énergétiques. “Il sera plus facile à revendre.” Le marché de la construction passive n’échappe pas pour autant au marasme qui secoue aujourd’hui le secteur du bâti- ment. “On se situe dans une conjoncture fiscale et écono- mique assez tendue avec des clients qui préfèrent attendre plutôt qu’investir. On travaille depuis trois ans pour valider l’avis technique permettant d’intervenir sur le marché de la construction individuelle. Avec ce sésame, on pourrait aussi se positionner à l’ex- port.”

pompes, ventilateurs. Ils détec- tent les moindres problèmes de vibrations et renseignent aussi les centres techniques sur l’état d’usure des pièces ou la néces- sité de leur prévoir une mainte- nance. “On vend nos pièces à des distributeurs qui travaillent avec des groupes du marché de l’éner- gie” , explique ce dirigeant qui emploie quatre salariés. Le chiffre d’affaires de Vibrasens s’est sta- bilisé depuis 2 ans autour de 800 000 euros. Ange Brunner explique cette relative stagna- tion par le fait d’avoir privilégié la construction de son nouveau

U n bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, c’est possible. Pour parvenir à ce niveau de performance, il suffisait d’ajou- ter 168 m 2 de panneaux pho- tovoltaïques en toiture-ter- rasse. L’installation vient compléter un concept constructif axé sur l’isolation. L’enveloppe du bâtiment est réalisée avec un système de panneaux de façade mixte bois-béton. Chaque panneau est composé d’un parement intérieur béton de 7 cm prêt à peindre, de menuiseries extérieures bois-alu triple vitrage, d’une double ossa- ture bois, d’un isolant laine de roche et d’un pare-pluie extérieur. “Tout est fabriqué en atelier. On s’affranchit des contraintes climatiques et cela permet de poser jusqu’à 200m 2 de façade par jour” , observe Pierre-Emmanuel Litaize, le fondateur d’Elmère. Ce groupe est spécialisé dans la conception de bâtiments

professionnels tertiaires et industriels à très basse consommation d’énergie. Elmère a reçu en 2010 un prêt d’honneur de 70 000 euros pour lancer le développement de son pan- neau étanche. La société compte parmi ses actionnaires le fonds d’investissement Franche-Comté Invest qui participe au capital à hau- teur de 350 000 euros. “On a également créé la filiale Péné-

pale. C’est la société d’appli- cation chargée de construire les bâtiments clés en main dont celui qui abrite désor- mais Vibrasens sur la zone Témis.” Ce bâti- ment affiche des performances bien inférieures aux réglemen- tations tech- niques. Le

660 euros par an pour un bâtiment de 750 m 2 .

Ange Brunner conçoit des capteurs de vibration pour l’électronique de surveillance.

Publi-information Finn-Est , vingt ans

de bonheur en bois massif

Installé au Bélieu, dans la zone du Bas-de-la-Chaux, le constructeur de maisons en bois massif fête ses vingt ans. Cela fait deux décennies que Finn-Est véhicule une image

chet aux Fins, dans un petit bâti- ment. Deux décennies plus tard, la société emploie quarante personnes et se déploie sur un site de 20 000 mètres carrés au Bas-de-la-Chaux où se trouvent les bureaux, un espa- ce de stockage, une maison témoin et l’unité de production où les pièces de bois des futures maisons indi- viduelles sont taillées avant d’être acheminées sur le terrain pour être assemblées. “Nos maisons sont Made in Haut-Doubs !” insiste le res- ponsable quinquagénaire. En vingt ans, Finn-Est a passé des caps qui ont nourri sa croissance. Elle est désormais un acteur recon- nu sur le marché de la maison indi- viduelle dans le Haut-Doubs, mais également en Suisse voisine où elle réalise 20 % de son chiffre d’affaires. Il n’y a pas de hasard dans la réus-

site de cette entreprise. Ce résul- tat est le fruit d’une recherche constante de l’exigence pour répondre aux attentes des clients auprès desquels Finn-Est véhicule une image de sérieux. En effet, tous les particuliers qui ont choisi de travailler avec ce construc- teur reconnaissent la qualité de l’ac- compagnement pendant l’élabora- tion du projet, et ensuite la qualité de construction et de confort des habitations quel que soit le style tra- ditionnel ou contemporain. Les maisons Finn-Est, c’est d’abord un service et style unique. “Nous sommes à cent pour cent dans le sur- mesure. On rencontre le client, on se déplace sur le terrain, et notre bureau d’études affine le projet en fonction des desiderata de la personne. Notre prestation est gratuite jusqu’à la remise de l’avant-projet détaillé et chiffré” . Il ajoute : “Notre particula- rité est que nous sommes les seuls à construire des maisons entièrement en bois massif.” Une spécificité tech- nique qui fait la différence avec les autres constructeurs. L’essence de bois utilisée par Finn-Est est du pin

Denis Tisserand, co-fondateur de Finn-Est dans l’atelier de production du Bas-de- la-Chaux où sont taillées les pièces de structure des maisons.

de qualité auprès de ses clients. Et il n’y a pas de raison que ça change.

“Cent pour cent sur- mesure.”

F inn-Est a 20 ans ! Quand Denis Tisserand, le co-fon- dateur de l’entreprise de construction de maisons en bois se souvient des débuts, il mesure le chemin parcouru. “La première année, on a construit trois maisons. Aujourd’hui, nous en réa- lisons une soixantaine par an” dit- il. L’aventure Finn-Est a démarré en 1994, dans la zone des Prés-Mou-

scandinave de Finlande qui est stable et imputrescible. Une fois que le projet est finalisé sur le papier, le constructeur pro- pose trois options de livraison au client en fonction de son souhait de s’impliquer ou non dans le chantier. La première est une livraison en kit, qui comprend l’intégralité des élé- ments de lamaison qu’il devra assem- bler, y compris toiture, zinguerie, escaliers, conduit de cheminée…La seconde est une livraison de la mai-

son hors d’eau hors d’air.Dans ce cas, le client se charge des travaux inté- rieurs. La dernière formule est une livraison clés en main. “Dans ce cas, il y a tout dans la maison, sauf la cuisine équipée.” Les maisons Finn-Est répondent évidemment à toutes les exigences fixées par la R.T. 2012. Tant dans le procédé de fabrication que dans le niveau de confort, les maisons Finn-Est vous feront redécouvrir le plaisir de vivre bien chez vous.

Les maisons Finn-Est sont construites en bois massif. C’est leur spécificité. Le client a toute latitude, tant de le choix de l’architecture que dans celui des finitions.

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