La Presse Bisontine 158 - Octobre 2014

BESANÇON

16 La Presse Bisontine n° 158 - Octobre 2014

SÉNATORIALES Faites vos jeux Un de gauche, deux de droite ? Dans le microcosme politique local, on pense que le résultat de l’élection sénatoriale est fait dans le Doubs. Le trio gagnant serait Bour- quin (P.S.), Grosperrin (U.M.P.) et Longeot (Divers droite indépendant). Les 6 listes engagées aux sénatoriales Liste 1 “Proximité, efficacité, solidarité, pour le Doubs,

Jean- François Longeot avait dit

dès le départ

qu’il irait jusqu’au bout.

Liste 4 “Liste citoyenne de la Gauche Démocratique, Républicaine et Écologique” - Christophe Lime - Françoise Baquet-Chatel - Claude Faivre - Isabelle Gasser-Bize - Pascal Duchezeau Liste 5 “Proches de vous pour agir” - Martial Bourquin - Marie-Noëlle Schoeller - Arnaud Marthey - Karine Grosjean - Hervé Groult Liste 6 “Préparons lʼavenir avec Euro- pe Écologie Les Verts” - Eric Durand - Nathalie Poisot - Bernard Lachambre - Anne Vignot - François Mandil

D ans les instances locales de l’U.M.P., on murmurait encore, il y a peu, que Jean- François Longeot n’irait pas au bout de sa candidature aux séna- toriales. Sans doute espérait- on que la raison l’emporterait et que le maire d’Ornans, éga- lement conseiller général du canton du même nom finirait bien par se ranger - une fois de plus - derrière le candidat offi- ciel de la droite et des centres Jacques Grosperrin. Ou alors était-ce une manière de mini- miser, voir de décrédibiliser l’engagement de ce “trublion” qui fracturait la droite en agis- sant ainsi. “Ce n’est pas une dis- sidence ! estime Monsieur Lon- geot. Je dirais même que le candidat de l’U.M.P. c’est plutôt moi, et pas Jacques Grosperrin qui, à mon, sens est le candidat de Jean-François Copé. Beau- coup de gens à l’U.M.P.me disent

Doubs, mais moins sur le pays de Montbéliard, Jean-François Longeot est un candidat sérieux à droite. Il ne volera sans dou- te pas la vedette à Jacques Gros- perrin dont on peut supposer qu’il sera élu dans le contexte politique actuel. En revanche, Jean-François Longeot va per- turber le projet du candidat offi- ciel qui espère que sa liste obtien- dra suffisamment de suffrages pour que Christine Bouquin (Divers droite), qui est en deuxiè- me position, soit élue à son tour. Rien n’est moins sûr. Si duel il y a dans les urnes, il se fera entre elle et Jean-François Lon- geot. Le 28 septembre au soir, certains observateurs de la vie politique locale estiment que le trio de sénateurs pour le Doubs sera : Martial Bourquin (P.S.), Jacques Grosperrin et Jean- François Longeot. Les paris sont ouverts. T.C.

de ne surtout rien lâcher.” De doute il n’était plus permis depuis longtemps à propos de la détermination de cet élu qui a pris ses distances avec son parti, mais qui se réclame lui aussi de la droite, du centre et en plus des indépendants dans cette élection. Sa liste est le reflet de ces diverses tendances. Jean- François Longeot a réuni der- rière lui Annick Jacquemet (U.M.P.) conseillère générale et

ses élus et territoires” - Jean-François Longeot - Annick Jacquemet - Pierre Simon - Nathalie Atar - Pascal Barthod Liste 2 “Bleu Marine pour villes et nos villages” - Jacques Ricciardetti - Patricia Mougin - Robert Sennerich - Catherine Piotrowski - Roland Boillot Liste 3 “Croire en nos territoires” - Jacques Grosperrin - Christine Bouquin - Didier Klein - Florence Rogeboz - Christian Retornaz

première adjointe au maire de Saint-Vit. L’U.D.I. Pierre Simon, conseiller municipal à Pontar- lier, Nathalie Atar adjointe au maire de Bavans et Pascal Barthod, maire des Fontenelles occupent respectivement les 3 ème , 4 ème et 5 ème place. Homme de terrain, connu sur le Haut-

Le ring dépérit sous le préau.

L’ancienne adjointe Marie-Noëlle Schoeller qui avait annoncé qu’elle arrêtait la politique est finalement sur la liste de Martial Bourquin.

ÉCONOMIE

Financement des entreprises

“L’aide de la B.P.I. a permis d’alléger notre enveloppe investissement” L’entreprise bisontine Bourgeois (450 salariés) a bénéficié de l’appui de la banque public d’investissement pour moderniser notamment son outil de production. La Région et B.P.I. renforcent leur collaboration pour financer les entreprises comtoises. Objectif : créer l’usine du futur.

M arie-Guite Dufay, pré- sidente de la Région Franche-Comté, et Nicolas Dufourcq, directeur de la banque publique d’investissement (B.P.I. Fran- ce), n’ont pas visité par hasard l’entreprise Bourgeois basée à Besançon. Avant de signer une convention visant à renforcer l’accompagnement et l’aide finan- cière en direction des entreprises comtoises, notamment les Très petites entreprises, petites ou moyennes (P.M.E.) ou entreprise de taille intermédiaire (E.T.I.), Marie-Guite Dufay et Nicolas Dufourcq ont pris connaissan- ce des ateliers de cette usine de découpage de tôlerie qui a su se moderniser pour demeurer com- pétitive face à une concurrence mondiale. L’entreprise basée à Trépillot a bénéficié de l’appui financier de

B.P.I. en 2014. “Bourgeois repré- sente le modèle de l’entreprise ancrée dans son territoire et tour- née vers l’avenir, dit la prési- dente de Région. Nous, collecti- vités, avons un double devoir : humilité et réactivité.” Pour faire face à la concurren- ce mondiale, la société qui espè- re devenir une “usine du futur” avait besoin de financements, qu’elle a emprunté à la B.P.I. à

l’enveloppe de nos investisse- ments. Nous avons également bénéficié d’un prêt vert pour amé- liorer les performances énergé- tiques des bâtiments” dit-il. Au total, B.P.I. France a soute- nu 1 400 entreprises franc-com- toises depuis le premier semestre 2014 et soulevé 150 millions d’euros de financement. Elle va aider un consortium d’entreprises spécialisées dans l’horlogerie. “Nous essayons d’être un moteur électrique pour les entreprises” image le directeur de B.P.I. France qui a annoncé un nouveau prêt pour les socié- tés qui veulent s’équiper en robo- tique avec des taux allant de 4 à 6 % ou l’élargissement des prêts verts. B.P.I. France est en croissance. La Franche-Comté, elle, veut tout faire pour que les sociétés se tournent vers “l’usine du futur”.

des taux faibles. “Nous avons reçu quelques millions d’euros, témoigne Olivier Bourgeois, un des dirigeants. Nous avons dépo- sé un dossier et très vite, il y a eu une réactivité et une efficacité. Cela nous a permis d’alléger

Déjà 1 400 sociétés

comtoises soutenues.

La présidente de Région, en compagnie du directeur de B.P.I. France, a visité les établissements Bourgeois et présenté un renforcement de l’aide envers les entreprises.

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