La Presse Bisontine 157 - Septembre 2014

LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n° 157 - Septembre 2014

MAMIROLLE

Zone du Noret La création d’un hôtel d’artisans est à l’étude

Pour l’instant, le projet est embryonnaire. Une étude de marché dont les conclusions sont attendues pour septembre diront à l’Agglo s’il est opportun d’aller plus loin dans le projet de construction d’un Hôtel d’Artisans à Mamirolle.

E n partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’artisanat du Doubs, la Communauté d’agglomération du Grand Besançon envisage d’implanter un Hôtel d’Artisans sur la zone économique d’intérêt commu- nautaire du Noret à Mamirol- le. Elle a engagé une étude de marché dont les conclusions attendues pour septembre diront

située, et économiquement elle a vocation à se développer” dit- il. L’Hôtel a pour but de favoriser l’installation des entreprises artisanales qui peinent parfois à trouver des locaux, en parti- culier lorsqu’elles démarrent leur activité. Un professionnel pourrait donc occuper dans cet- te structure un atelier dont la surface serait adaptée à ses besoins, le tout pour un loyer modéré.Ainsi, l’Hôtel d’Artisans peut faciliter l’implantation des entreprises dans un contexte économiquement tendu. “C’est idéal pour des petites sociétés qui cherchent une structure adap- tée pour s’installer. Nous avons fait part à l’Agglo d’un certain nombre de demandes que nous avions en ce sens à la Chambre de métiers. En réponse, elle nous a fait part de son souhait de por- ter un projet d’Hôtel d’Artisans” détaille Bernard Barthod. S’il se concrétise, cet équipe- ment viendra compléter la zone économique du Noret qui conti- nue de croître. “Ouvert aux arti-

L’Agglo étudie la possibilité

d’augmenter de 7 hectares la zone

d’activité du Noret.

s’il est opportun d’aller plus en avant dans ce pro- jet qui, en l’état, est encore embryonnaire. En attendant, pour Bernard Barthod, le président de la C.M.A. du Doubs, l’initiative est inté- ressante. “On peut espérer que cela aboutisse. Si on pouvait réunir sur ce site une dou- zaine d’artisans, ce serait bien. Cette zone est idéalement

“On peut espérer que cela aboutisse.”

sans et petites industries, le parc a déjà séduit 11 entrepreneurs depuis sa création en 2006” rap- pelle l’Agglo. La construction de trois autres bâtiments doit démarrer l’année prochaine. “Le brasseur artisanal Terra Com- tix, le paysagiste S.C. Pro vont ainsi y transférer leur activité” précise la C.A.G.B. Il reste 2,5 hectares disponibles au Noret. L’Agglo étudie l’opportunité d’étendre encore de 7 hectares cette zone d’activité économique où l’on dénombre à ce jour 80 emplois. T.C.

MONTFAUCON

Histoire

Explosion du 16 septembre : le village soufflé En septembre 1906, 95 tonnes de poudre explosaient au fort militai- re de Montfaucon. 8 morts, de nombreux blessés et des vitres bri- sées. 108 ans après, le village n’a pas oublié…

1 6 septembre à 16 h 05. ÀMontfaucon, les vitres du village explosent sous le coup d’une énorme explosion. C’était il y a 108 ans. Les habitants virent même quelques-uns de leurs meubles s’effondrer…Était-ce la fin du monde ? Une éruption ou un choc sismique. Non, la défla- gration venait du fort militai- re victime d’une implosion sui- te à une erreur de manipulation dans le maga- sin de poudre ! De cette his- toire tragique mais originale, le village a regroupé des images illustrant ce fait divers qui causa la mort de 8 personnes dont des militaires et des pas- sants ainsi que de nombreux blessés. La commune a d’ailleurs compilé dans un livre des images célébrant le cen- tenaire de ce fait divers (en 2006) grâce à l’appui de l’historien du village René Locatelli. Pas moins de 95 000 kg d’explosifs entreposés dans l’enceinte ont donc explosé, réduisant en miettes l’un des plus importants forts construits au XIX ème siècle, servant à pro- téger la place forte de Besan- çon. “Sous la conduite de leurs officiers, encouragés par la pré- sence de leurs chefs, des braves gens travaillèrent sans relâche au milieu des débris” raconte le Petit Journal illustré du 30 septembre 1906. Des funé- railles militaires eurent lieu après le drame à Besançon, illustré par de nombreuses cartes postales (notre photo). L’armée ayant d’autres prio- rités, elle n’entreprit aucun travail de restauration de ce fort construit après 1874 est aujourd’hui à l’abandon. Sa

réalisation (avec l’achat des terrains) avait alors coûté 2 millions de francs. Dominant la ville de Besan-

passage jusqu’à la plaine du Doubs. Les casemates loge- ments étaient prévues pour y loger 21 officiers, 54 sous-offi- ciers, et 762 hommes de troupes, soit un total de 837 hommes. De ce passé, il demeure des vestiges. Les randonneurs peu- vent apercevoir le bâtiment défensif en empruntant la rou- te justement nommé “le che- min des poudrières”. Le fort, propriété de l’armée, est fer- mé.

Chefs d’entreprise, Commerçants,

çon, le plateau de Bregille, la val- lée du Doubs, la plaine du village de Saône (villa- ge voisin de Montfaucon), la mission de l’édifice militai- re était d’interdire tout

Une bombe de 95 tonnes.

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Dimanche 30 septembre 1906, “Le Petit Journal” fait la une avec cet événement.

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