La Presse Bisontine 157 - Septembre 2014

BESANÇON 18

La Presse Bisontine n° 157 - Septembre 2014

PROJET

Vente de Saint-Jacques L’hôpital veut en tirer le meilleur prix

Le C.H.U. cédera l’ensemble immobilier de Saint-Jacques entre le deuxième semestre 2015 et le premier semestre 2016. Pour l’instant, les modalités de la vente sont à l’étude. L’établissement de soins veut en tirer le meilleur prix quel que soit l’acquéreur, public ou privé. À ce jour, la ville de Besançon n’a pas fait part à l’hôpital de sa volonté d’acheter.

L a reconversion de l’ancien hôpi- tal Saint-Jacques était un des points clefs du programme de la plupart des candidats aux dernières électionsmunicipales à Besan- çon. C’est la preuve de l’enjeu que repré- sente l’avenir de cet ensemble immo- bilier à fort potentiel. Ce ne sont pas les idées qui manquent pour faire vivre autrement l’ancien centre de soins : bibliothèque, établissement pour per- sonnes âgées, commerce, logement, quartier des industries créatives et du net, bref, beaucoup de choses sembles possibles sur ce site de 5 hectares (6 si l’on y ajoute l’Arsenal situé de l’autre côté de la rue L’Orme-de-Chamars). Cette emprise foncière unique au centre- ville contient 77 000 mètres carrés de bâtiments qui abritaient les services de l’hôpital avant qu’ils ne soient trans- férés à Minjoz au mois d’octobre 2012 pour la majorité d’entre eux. Actuel- lement, près de 50 % de ces locaux sont vides.

Le C.H.U. vendra tout entre le deuxiè- me semestre 2015 et le premier semestre 2016. “Nous céderons le site au plus offrant car cela conditionne le financement de l’opération de moder- nisation de l’hôpital Minjoz. Nous devons vendre au mieux dans l’intérêt du C.H.U.” annonce la direction du Centre Hospitalier Universitaire, “sans être aveugle de ce qu’il y a autour” rec- tifie-t-elle dans la foulée. Sous-enten-

une structure publique ou alors un pri- vé qui le cas échéant devra tenir comp- te de la politique d’urbanisme de la vil- le. Tout est possible. En France, les deux cas de figure se sont déjà présentés.” Il arrive que la transaction suscite la controverse comme à Clermont-Fer- rand en 2013, quand la municipalité a contesté l’acquisition pour 25 mil- lions d’euros par un groupement d’investisseurs privés des cinq hec- tares de l’Hôtel-Dieu vendu par l’hôpital de la préfecture du Puy-de-Dôme. On apprenait alors dans la presse locale que la municipalité auvergnate dénon- çait un projet privé tourné vers la den- sification, elle qui souhaitait privilé- gier les espaces et les équipements publics. Mais la collectivité n’a pas fait le poids avec une offre inférieure de 5 millions d’euros à celle du groupe- ment privé. Impossible qu’un tel scénario se pro- duise à Besançon direz-vous puisque depuis le temps que l’on parle de la vente de Saint-Jacques, la ville a sûre- ment dû poser des jalons, d’autant qu’elle a confié en 2012 à la “Fabrique Urbaine” l’étude d’un schéma direc-

L’ancienne maternité n’a pas de valeur patrimoniale. Le bâtiment peut-être détruit.

du, l’hôpital vendra au meilleur prix mais pas à n’importe qui pour y faire n’importe quoi sans tenir compte de l’environnement bison- tin. À partir de là, le centre hospitalier est ouvert à toutes les pro- positions. “Cette vente est un enjeu pour la vil- le et pour nous. La ques- tion est de savoir qui rachètera. Cela peut être

teur de la zone Saint-Jacques-Arse- nal. La ville n’est-elle pas dans une démarche d’acquisition ? N’a-t-elle n’a pas déjà entamé les négociations avec l’hôpital ? Et bien non. La direction du C.H.U. est formelle : “La ville à ce jour n’a pas exprimé sa volonté d’acheter le site.” Les jeux sont donc ouverts. Tous les acquéreurs sont les bienvenus. À la décharge de la municipalité, si les investisseurs, y compris les collectivi- tés, peuvent montrer leur intérêt pour le site, il leur est impossible de faire une proposition d’achat en l’état car l’hôpital n’a pas encore arrêté le prin- cipe de la vente. La cession de 6 hec- tares et de 77 000 mètres carrés de bâtiments se prépare. À ce jour, le prix

de vente n’est pas établi.Mais par com- paraison, Saint-Jacques se vendra sans doute plus cher que l’hôpital Cler- montois au regard de sa superficie et de sa situation. “Nous travaillons actuellement à l’optimisation de la valo- risation de l’ensemble immobilier. Est- ce que nous le vendrons par lots ou dans sa totalité ? Tout cela n’est pas arrêté. En revanche, cette vente passe- ra par un appel d’offres et une consul- tation avec un cahier des charges” conclut la direction qui ne perd tou- tefois pas de vue de réaliser la meilleu- re opération financière lors de cette vente aux enjeux politiques impor- tants. T.C.

“La ville n’a pas exprimé sa volonté d’acheter.”

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Présente

La cession de Saint-Jacques est un enjeu financier pour l’hôpital et un enjeu stratégique pour la municipalité en place et la ville de Besançon.

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Repères Les locaux vides sont sécurisés et entretenus L a plupart des services de Saint-Jacques ont déménagé à lʼhôpital Min- joz en octobre 2012. Il restait encore des unités comme la dermato- logie qui a fait ses cartons en début dʼannée. La psychiatrie est tou- jours au centre-ville, mais elle partira elle aussi lorsque les travaux sur la tour Minjoz seront achevés. En attendant, ce service qui est dispersé sera regroupé. Ce remembrement est une des étapes préalables à lʼétude de la cession du site. Pour lʼinstant, près de 50 % des 77 000 mètres carrés de bâtiment sont vides. “Certains le sont totalement comme le pavillon Bersot où se trouvait la pédia- trie, dʼautre pas” indique la direction du C.H.U. qui continue de porter une attention particulière à cet ensemble immobilier quʼelle est amenée à vendre. Pour éviter quʼils se dégradent, les bâti- ments sont entretenus “ a minima . Ils sont chauffés pour les mettre au moins hors gel. Toutes les parties qui ne sont pas utilisées sont condamnées et sécurisées.” Pour éviter les squats et les intrusions diverses dans les locaux vides, le C.H.U. a missionné une société de sécurité qui effectue des rondes la nuit. “Il nʼy a pas dʼendroit en déshérence. Il faut éviter que ces bâtiments se dégradent de quelque manière que ce soit” insiste la direction du C.H.U. qui réussit jusque-là dans cette opération. “Les mettre au moins hors gel.”

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