La Presse Bisontine 156 - Juillet-Août 2014

15 ‘ Au secours, Serena revient ! La Presse Bisontine n° 156 - Juillet-août 2014 S ur quelle planète vit-il ce Baptiste Serena, inconnu du grand public mais militant U.M.P. qui obstrue les médias de ses communiqués contradictoires enflés de grandiloquence ? Le dernier en date, c’est pour nous apprendre que deux mois après avoir claqué la porte de l’U.M.P. - que celui qui avait remarqué son absence des instances lève le doigt… -, il y revient. Selon lui, “depuis mi-avril les choses ont bien évolué et cela dans un sens qui me convient.” (sic). A-t-il suivi les derniers développements des soubresauts qui secouent l’U.M.P. ? A-t-il déjà enten- du parler de la big affaire Bygmalion ? Sans doute pas. Il l’affirme donc : “Après avoir écouté des conseils, mais aus- si par amour pour l’engagement politique, pour les valeurs de la droite républicaine et par conséquent pour la Fran- ce, je fais mon retour au sein de l’U.M.P.” C’est donc par amour pour la France que Baptiste Serena revient en politique. “J’ai l’engagement politique en moi, c’est viscéral” termine-t-il. Son retour est tout aussi pathétique que ne l’avait été son départ. Pas sûr que ce genre de militant contribue à redo- rer l’image des partis… L’I n t o x

BESANÇON

Subventions aux clubs : qui peut espérer quoi et combien ? SPORT Bilan de saison Le conseil municipal vote en juillet le montant des subventions à verser aux associations sportives. L’occasion de rappeler l’état du sport bisontin.

Handball. Commençons par les filles de l’E.S.B.- F. Rétrogradées sportivement en divi- sion 2 après un championnat en demi- teinte, les handballeuses bisontines espèrent être repêchées en D1. Le club a fait appel. La décision ne sera connue qu’en juillet. Avec un budget sain (et excédentaire), l’E.S.B.-F. a des chances d’être repêché… ce qui serait la qua- trième fois en six ans.Après avoir béné- ficié d’un contrat sportif (C.D.S.) lui allouant 430 000 euros de subventions par an, le club devrait voir son enve- loppe diminuer. Chez les garçons, l’E.S.B.-M. (division 2) reste en Pro D2 après une année où les garçons ont alterné le bon et le moins bon. Leur subvention (430 000 euros par an) devrait rester identique. Football. Le Racing, bien qu’en Division hon- neur l’année précédente, a fait vibrer les foules à chacun de ses matches à Léo-Lagrange, suivis en moyenne par 800 spectateurs avec des pointes à 1 500. Entraîné par l’ancien profes- sionnel Michaël Isabey, le Racing pas- se de la D.H. au championnat de Fran- ce Amateurs 2 (C.F.A. 2), équivalent de la cinquième division. Son enve- loppe qui d’environ 60 000 euros devrait doubler.

Basket. Le Besac A.C. et le B.B.C. reçoivent respectivement 55 000 et 40 000 euros de la Ville… qui demande à ces deux entités de fusionner afin que le bas-

ket “ne végète pas” explique l’adjoint aux sports. Actuellement au niveau national, les deux clubs devraient gar- der la même enveloppe.

Le Racing monte en C.F.A. 2. Sa subvention de la Ville pourrait doubler. Décision en juillet (photo archive L.P.B.).

vous dire que nous sommes attentifs. Nous regarderons les associations qui s’investissent. J’ai eu et vu quasiment tous les présidents à ce sujet : le dia- logue a été constructif. En qualité d’adjoint, ce serait bien de pouvoir dire que l’on vise la D1 pour nos clubs mais nous savons que le contexte financier actuel nous incite à la prudence (N.D.L.R. : Besançon finance le projet de reconfiguration du stade de rugby des Orchamps dont le montant est de 6millions d’euros).J’ai sollicité leGrand Besançon pour enclencher un travail de réflexion pour nous aider à sup- porter financièrement le sport.

Trois questions à Abdel Ghezali, adjoint aux sports “Nous sommes face à des dirigeants responsables”

nous sommes face à des présidents et des bénévoles responsables. Je rap- pelle aussi que les subventions ne repré- sentent parfois que 10 % de l’aide à l’équipe phare,le reste allant aux jeunes. L.P.B. :Au conseil municipal du jeudi 10 juillet, les subventions seront soumises au vote. Qui aiderez-vous le plus ? A.G. : Je ne peux pas vous communi- quer le montant. Je peux simplement

l’implication des clubs dans la vie de la cité dans un second temps. L.P.B. : Où en est-on par rapport à la transpa- rence financière demandée aux clubs ? A.G. : Un contrôle est mis en place avec la Ville et d’autres collectivités avec les clubs que nous rencontrons trois fois par an pour étudier leur gestion. Pourquoi dis-je que le sport renaît ? Parce qu’en terme de gouvernance,

La Presse Bisontine : Plus aucun club bison- tin ne figure parmi l’élite depuis quelques années. Où en est-on aujourd’hui ? Abdel Ghezali : On ressent les prémices d’un sport qui renaît avec le handball, le foot surtout, le basket également. La Ville a fait le choix d’accompagner les différents clubs en proposant dif- férentes subventions selon deux cri- tères : le soutien au haut niveau dans un premier temps et la formation et

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