La Presse Bisontine 155 - Juin 2014

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 155 - Juin 2014

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21 650 m 2 de bureau disponibles BESANÇON Une Progression de + 9 % Une baisse de la demande et la libération de locaux expliquent, selon l’agence C.B.R.E., l’augmentation du nombre de mètres carrés de bureaux disponibles à Besançon en 2013.

Un salarié suisse sur deux gagne plus de 5 100 euros brut par mois SUISSE Une augmentation de 13,4 % en 10 ans

En 2012, selon l’étude de l’office fédéral de la statistique, le salaire médian en Suisse s’élevait à 6 118 francs suisses bruts dans le secteur privé. Les disparités se creusent aussi de l’autre côté de la frontière.

du pays. Les différences de salaires entre branches économiques existent aussi au niveau des cadres supérieurs.Elles varient par exemple de 21 528 francs dans l’industrie pharmaceutique à 8 495 francs dans la construction et 4 815 francs dans la restauration. La distorsion salariale est aussi d’actualité en Suisse selon les sexes. La différence de salaires entre hommes et femmes dans le secteur privé est de 18,9 % en 2012. Ces écarts tendent d’ailleurs à augmenter en fonction du niveau de qualification et de responsabi- lité. Les femmes exerçant des fonctions à haut niveau de responsabilité gagnent en moyenne 25,1 % de moins que leurs collègues masculins. La rémunération de lamain-d’œuvre étrangère dépend du per- mis de séjour. Les salariés suisses gagnent plus que leurs collègues étrangers quel que soit le type d’autorisation de séjour. Les détenteurs d’unpermis de courte durée perçoivent un salaire de 4 672 francs, d’un permis de séjour 5 552 francs, d’un per- mis d’établissement 5 671 francs et les frontaliers 5 896 francs. Pour les postes hiérarchiques à haut niveau de respon- sabilité, lamain-d’œuvre étrangère gagne plus que les Suisses. Ces derniers perçoi- vent un salaire de 9 683 francs alors que les frontaliers gagnent 10 505 francs et les détenteurs d’un permis de séjour 12 726 francs. À l’inverse, pour les postes sans qualification, la rémunération des salariés suisses (5 729 francs) est supé- rieure à celles des frontaliers (5 488 francs). F.C.

L’ antenne locale de l’agence Desaulles-C.B.R.E. vient de publier son enquête annuelle sur l’état dumar- ché de l’immobilier d’entreprise à Besançon. Plusieurs tendances caractérisent ce secteur. Pour l’immobilier de bureau, “le stock d’offres disponibles s’élève à 21 650 mètres carrés fin 2013, soit + 9 % par rapport à fin 2012. La haus- se s’explique par les nombreuses libérations et la baisse de lademan- de placée” indique l’enquête dans laquelle on note également la part importante qu’occupe

C es chiffres font rêver tout salarié français. Ils confirment en tout cas qu’on peut facilement doubler ses revenus en passant de l’autre côté de la frontière. La moitié des travailleurs en Suisse gagnent donc plus de 6 118 francs bruts auxquels il faudrait soustraire environ 15 % pour obtenir le salaire net perçu, soit un revenu de l’ordre de 5 201 francs suisses. Avec taux de chan- ge à 1,2, cela représente 4 334 euros. A la différence des Français et bientôt des frontaliers, les salariés suisses doivent aussi régler de leurs poches les cotisa- tions d’assurance-maladie qui corres- pondent à 5,5 % du salaire brut. Ce salaire médian de 6 118 francs bruts masque de fortes disparités. Les 10 % des salariés lesmoinsbienrémunérés ont gagné moins de 3 886 francs alors que les 10 % les mieux payés ont reçu un salaire supé- rieur à11512 francs.Disparités aussi selon les secteurs d’activité.Lesniveauxde rému- nérations les plus élevés se trouvent dans les branches à forte valeur ajoutée telles que la recherche et le développement (8 905 francs),l’industrie pharmaceutique (9 775 francs) et bien sûr les banques (9 823 francs). Parmi les branches proches du salaire médian, on peut citer la métal- lurgie (5 766 francs), la construction

louer. Cela constitue d’ailleurs 67 % de la demande placée. Les secteurs deTémisMicrotechniques et du parc Lafayette sont les plus prisés par les entreprises. “La moyenne des surfaces transactées s’élève à 248mètres carrés en 2013 contre 240 mètres carrés en 2012. 80 % des commercialisations se sont signées à la location.” Concernant les locaux d’activité, C.B.R.E. observe que le stock d’offres disponibles enregistre une baisse de - 2%et s’établit à 106 500 mètres carrés contre 109 000 mètres carrés en 2012. “Le terri- toire bisontin regroupe plus de la moitié de l’offre de l’agglomération.” Enfin, pour les entrepôts, le stock d’offres progresse.Il passe de 2 000 mètres carrés en 2012 à 6 870 mètres carrés en 2013.Les besoins sont élevés sur ce marché. “La demande placée atteint 6 260 mètres carrés en 2013, soit une augmentation annuelle de + 60%. Le secteur le plus demandé a été l’Ouest de Besançon bien desser- vi par l’A 36 et les grands axes routiers.”

(6 024 francs) ou encore la santé (6 186 francs). L’horlogerie se situe plutôt dans lamoyenne industrielle avec un salai- re médian à 6 609 francs. Comme quoi ce qu’on pourrait apparenter au luxe ne rime pasavecsalairesluxueux.Enbasdel’échelle, on retrouve les classiques, à savoir le com- merce de détail (4 691 francs), la restau- ration (4 272 francs), l’hébergement (4 230 francs) et les services personnels (3 887 francs). Dans ces métiers-là, Suis- se et France, même combat. Entre 2002 et 2012, le niveau de salaire a augmenté de 13,4 %. Les 10 % des per- sonnes les mieux payées ont vu le mon- tant de leur rémunération progresser de 22,5 % alors qu’à l’opposé, la hausse se monte à 9,5%pour les 10%des personnes les moins bien payées. Les écarts sala- riaux entre le haut et le bas de la pyra- mide s’accroissent aussi dans le temps, passant de 2,6 en 2002 à 3 en 2012. Près de 339 000 personnes occupent en 2012 des postes à bas salaires dont 66,9 % sont des femmes.On parle de bas salaire quand la rémunération est inférieure ou égale aux deux tiers du salaire médian, 4 037 francs bruts. Les syndicats suisses ont d’ailleurs soumis à votation la pro- position d’instaurer l’équivalent d’un S.M.I.C. à 4 000 francs suisses à l’échelle

“80 % des commer- cialisations se sont signées à la location.”

l’immobilier de bureau ancien. Elle représente 78 % du stock, un chiffre qui conti- nue de croître. Or, actuellement la demande por- te principalement sur les locaux neufs ou restruc- turés, de plus grande surface et de préférence à

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