La Presse Bisontine 155 - Juin 2014

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 155 - Juin 2014

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Moins d’attente aux urgences de Minjoz

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. 400 abonnés à la voiture en libre-service

L e service d’autopartage bisontin, rebap- tisé Citiz comme les 80 autres réseaux déployés dans d’autres villes fran- çaises, a inauguré le 13 mai sa douzième station, place Flore. Quatre ans après sa mise en service, l’auto en libre-service

compte près de 400 abonnés. Si on com- pare avec d’autres villes qui ont mis en place ce service avant Besançon, c’est peu. Strasbourg dispose de son service d’autopartage depuis 13 ans et la ville alsa- cienne compte plus de 4 000 abonnés, dix

fois plus qu’à Besançon. Rien d’anormal selon Jean-Baptiste Schmider, directeur général du réseau Citiz, “parce qu’il faut le temps que les utilisateurs potentiels s’approprient ce nouveau service. Quatre ans, c’est encore peu. Dans toutes les villes, le nombre d’abonnés progresse avec le temps” dit-il. 17 voitures dont quelques familiales et utilitaires sont disponibles dans les douze stations réparties en ville (gare Viotte, Leclerc, Marulaz, Saint-Jacques, Granvelle, Bersot, Flore…). L’utilisateur-type de l’auto partagée, c’est un urbain âgé de 35 à 45 ans qui emprun- tera le véhicule pendant 5 heures et par- courra 40 km, “par exemple pour aller fai- re ses courses en périphérie.” Pour la plupart des utilisateurs de Citiz, la voiture louée a remplacé la voiture principale. “Dans 78 % des cas” note M. Schmider. Le service Citiz est disponible à partir de 10 euros par mois auxquels il faut ajouter le prix de l’heure d’utilisation (à partir de 2 euros selon le modèle) et le prix du kilo- mètre (à partir de 30 centimes). Dans la circulation, une voiture partagée rempla- ce neuf voitures particulières.

Dans le nouveau secteur d’imagerie, Le P r Hatem Boulahdour et le D r Michel Runge.

E ntre une heure et quatre heures d’attente avant de passer une radio. C’était le quotidien des patients qui arrivaient aux urgences du C.H.U. Minjoz à Besançon jus- qu’à l’ouverture du nouveau sec- teur d’imagerie il y a six mois. Désor- mais, “ce délai est systématiquement inférieur à une heure. On prend les patients au fil de l’eau, parfois même sans qu’ils passent par la salle d’attente” assurent les praticiens, Hatem Boulahdour en tête, le res- ponsable de ce nouveau pôle ima- gerie, reconfiguré depuis la remon- tée de Saint-Jacques. À cette occasion, le C.H.U. a acquis un nouveau scanner (pour 750 000 euros) et cette réorgani- sation complète semble porter ses fruits. “Cette reconfiguration a sen- siblement réduit l’attente. On patien- te beaucoupmoins longtemps avant d’effectuer son diagnostic” confir- me Samuel Rouget, directeur adjoint

des infrastructures à Minjoz. Paral- lèlement, ce plateau dédié aux urgences ne perturbe pas le flux des examens non urgents, sur ren- dez-vous, qui ne sont donc plus réalisés au même endroit. Ce nouveau secteur d’imagerie des urgences adultes a déjà réalisé plus de 7 000 scanners depuis sa mise en service en septembre dernier, avec un pic journalier à 71 actes, 800 échographies et 6 500 radio- graphies conventionnelles. Le pôle radiologie dans son ensemble (urgences et actes programmés) réalise quelque 220 000 actes d’imagerie par an et voit passer 52 000 patients. Le prochain projet de Minjoz sera l’acquisition d’un troisième appa- reil I.R.M. En Franche-Comté, les délais pour passer une I.R.M. s’allongent, il faut désormais attendre 70 jours en moyenne.

Jean-Baptiste Schmider, directeur du réseau Citiz.

Les architectes lancent

leur opération séduction

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En ouvrant leurs agences, les architectes vont aussi en profiter pour partir en guerre contre les idées reçues. (Réalisation E.U.R.L. Brulet Stéphane - s.brulet@orange.fr).

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artistes qui se font plaisir. Ils ont peur de ne pas être écou- tés, ou pensent encore que leur maison leur coûtera forcément plus cher s’ils passent par nous” observe un professionnel bison- tin. Or, tous les architectes vous diront qu’ils travaillent dans le respect du budget fixé par le client et des normes en vigueur. Ces deux jours de portes ouvertes seront donc l’occasion pour la profession de partir en guerre contre les idées reçues. Plusieurs animations sont pré- vues en marge des rencontres en agence.

L es 6 et 7 juin, les archi- tectes ouvrent leurs agences au public par- tout en France pour faire découvrir les coulisses de leur métier, et surtout les secrets de conception d’un projet immobilier. Cette opé- ration organisée par l’Ordre des Architectes dans chaque région est une première. Elle vise à susciter l’intérêt des particuliers pour une pro- fession en mal d’amour. Son problème est que rares sont les porteurs de projets à fai- re appel à un architecte pour

la conception d’une maison individuelle par exemple. Le premier réflexe des acqué- reurs est de se tourner vers les pavillonneurs traditionnels, convaincus de toute manière que le recours à un architecte serait hors de portée de leur budget pour une maison sur mesure. Résultat, certaines enquêtes indiquent qu’actuellement en France, moins de 15 % des projets de maisons individuelles sont confiés à des architectes. “On se traîne des casseroles. Dans l’esprit des gens, on reste des

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