La Presse Bisontine 154 - Mai 2014

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 154 - Mai 2014

4

Le F.N. et ses drôles de fréquentations

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Fabrice Jeannot interpelle

France Télévisions

E n janvier, la ville de Besançon était pointée du doigt dans un reporta- ge sur le “scandale du logement” diffusé sur une chaîne publique. Il met- tait en évidence le paradoxe entre, d’un côté, la surproduction de logements neufs, et de l’autre, un taux de vacan- ce locative indiqué entre 6 % et 10 %. En filigrane du documentaire, cette question : comment, au regard de ces éléments de contexte, le dispositif fis- cal Duflot peut-il s’appliquer dans la capitale comtoise ? Une mise en cau- se que Fabrice Jeannot, le président de la Chambre régionale des promo- teurs immobiliers de Franche-Comté n’a pas appréciée. Le 31 mars, il a trans- mis au président de France Télévisions, Fabrice Jeannot a laissé passer les élections pour adresser un courrier de “mécontentement” et “d’écœurement” suite à la diffu- sion d’un reportage sur le scan- dale du logement à Besançon.

Rémy Pflimlin un courrier argumenté pour lui faire part de son “fort mécon- tentement et de son écœurement” sui- te à la diffusion de ce reportage “don- nant une image triste, tronquée de l’immobilier dans notre ville.” Fabrice Jeannot a voulu répondre “en dehors de toute campagne électorale” , ce qui explique sa réaction tardive. Le président de la Chambre régionale des promoteurs immobiliers revient point par point sur ce documentaire contredisant un certain nombre d’informations notamment du taux de vacance locative “qui est stable, oscil- lant entre 5,64 % et 6,75 %.” Même concernant le dispositif Duflot, Fabrice Jeannot ne veut pas “laisser dire impunément que les Bisontins, des Français comme les autres avec leurs besoins, gaspillent l’argent du contri- buable pour satisfaire les intérêts de quelques-uns.” C’est dit. Reste à savoir si ce courrier de plusieurs pages accom- pagné d’annexes, suscitera, en retour la réaction de Rémy Pflimlin.

Le patron du F.N. bisontin s’est dit “abasourdi” en apprenant qu’un de ses colistiers avait été condamné pour détournement de mineurs.

L e Front national a placé deux de ses élus au conseil municipal de Besançon avec Philippe Mougin, la tête de lis- te, et Julien Acard. Le parti rentre au conseil après lʼavoir quitté durant deux mandatures. Si Philippe Mougin a répété lors de la campagne électorale avoir rencontré ses 54 colistiers un par un, il ne connaissait visiblement pas le passé de chacun dʼentre eux. Lui, lʼancien gendarme aurait néanmoins pu savoir quʼun de ses colistiers, âgé de 67 ans, avait été condamné à deux ans dʼemprisonnement avec sursis, le 13 juin 2013 par le tribunal de gran- de instance de Besançon, pour

détournement de mineurs. Lʼhomme, désormais inscrit sur le fichier des délinquants sexuels doit une fois par an justifier de son domicile et a interdiction de fré- quenter des jeunes. Il nʼa toute- fois pas été déchu de ses droits civiques. Il avait donc légalement le droit de sʼinscrire sur une liste politique. Or, à écouter le discours de Philippe Mougin, il souhaitait des élus intègres. La pilule passe mal, notamment pour ceux qui ont voté F.N. Jointe par nos soins durant lʼentre-deux tours des municipales, la tête de liste a avoué ne pas avoir connaissance du passé de son colistier : “Je suis abasourdi” avait- il simplement déclaré.

Lionceaux de la Citadelle : les soigneurs au chevet du dernier survivant

niture.” Dans le cas de la mère, c’est plus complexe à expliquer. “Nous ne comprenons pas. Tout se passait bien. Et puis la mère s’en est prise au deuxième avant de tenter de se jeter sur le troi- sième (la femelle Kira). Nous sommes intervenus à temps pour la sauver.” Cet événement est d’autant plus regrettable que le personnel réalise un travail quo- tidien auprès de ses bêtes. Ce genre de phénomène est propre à tous les zoos. Le sort de Kira, jeune rescapée est loin d’être gagné : “Elle n’est pas sortie d’affaire car sa mère la rejette, explique Mélanie Ber-

thet. Nous sommes obligés de les séparer. Le lionceau est stres- sé. Il a un contact visuel avec ses parents et nous sommes obligés de ne lui ouvrir le parc que lorsque ses parents sont rentrés à l’intérieur.” Kira qui pèse 1,3 kg. Elle n’est pas tout à fait sevrée et mange 600 grammes de viande par jour. Besançon a pris contact avec le coordinateur de l’espèce pour lui trouver, peut-être, un nouveau foyer. Il faudra patienter un an. “D’ici là, nous allons rester atten- tifs car le lionceau demeure fra- gile” conclut le zoo.

I l ne reste plus qu’un lionceau sur la portée de trois née en mars au zoo de la Citadelle de Besançon. Il s’agit de Kira, une jeune femelle. C’est un mal- heureux concours de circons- tances dont la vétérinaire et les soigneurs du zoo de Besançon se seraient volontiers passés. Le premier a été tué par le père, le second par la mère, élément qui déroute les soigneurs. “Nous avions pris des précautions, rap- pelle la vétérinaire Mélanie Ber- thet. Dans le cas du mâle, les infanticides sont courants dans la nature car le lion peut penser qu’il ne s’agit pas de sa progé-

Le père et la mère ont tué deux lion- ceaux entre mars et avril. Il reste une jeune femel- le, séparée de sa mère pour assurer sa protection.

sur tous les articles funéraires -15 % 30$ t &$-&3$ à #&4"/±0/ (en face de l’hôpital Jean Minjoz) 1b rue Édouard Belin Tél. :03 81 52 78 58

t Pompes Funèbres t Marbrerie t Prévoyance Obsèques

Une nouvelle équipe à votre écoute — Une famille au service des familles depuis 25 ans

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online