La Presse Bisontine 154 - Mai 2014

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

27 La Presse Bisontine n° 154 - Mai 2014

Les besoins des ados à la loupe

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

d’entre eux ont une idée du métier qu’ils souhaitent exercer. Ceci, dit, si les adolescents estiment avoir les informations nécessaires pour préparer leur avenir, “leur orientation reste une source d’inquiétudes et d’interrogations” ajoute l’association. Et les habitudes en matière d’orientation ont changé : pour trouver des informations, 7 sur 10 vont sur Internet et seulement 2 sur 10 utilisent encore les canaux classiques com- me le conseiller d’orientation ou le centre d’information jeunesse. Pour la majorité d’entre eux (59 %), le res- pect est la valeur la plus importante et 52 % de ces ados pratiquent une activité au sein d’un club ou d’une association. “Nous nous sommes bien retrouvés dans les conclusions de cette enquête” affirme Héléna, une jeune lycéenne qui a participé à ce panel. Si les adolescents se disent dans leur grande majori- té heureux et confiants en leur avenir, en revanche, ils sont très pessimistes quant à l’avenir de la société.

L’ Union régionale des associations familiales (U.R.A.F.) a mené une longue enquête sur les aspirations de la jeunesse franc-comtoise. Elle livrait ses conclusions le 1 er avril dernier lors du forum “Paroles d’ados” organisé à l’I.R.T.S. de Besançon. Une des premières conclusions, rassurantes, de cet- te enquête menée auprès de 4 000 collégiens et étu- diants de la région, c’est que la plupart d’entre eux se sentent plutôt heureux et optimistes (9 sur 10). Ils entre- tiennent par ailleurs de bonnes relations avec leur entourage. Sur le plan de leur orientation, les deux tiers

La Glacière victime du réchauffement climatique

neige cette année. Les conditions n’étaient pas réunies pour que le processus de formation de glace fonctionne. C’est un système très com- plexe fruit du vent froid qui tourbillonne et qui refroidit par phénomène physique le bas de la grotte” relate-t-il. Les causes de la disparition de la glace seraient nombreuses : le réchauffement climatique donc, mais aussi les arbres coupés à l’entrée du gouffre qui n’offrent plus de couverture végé- tale contre les rayons du soleil, ou encore l’héritage du passé. “Dans cette grotte, nos ancêtres cultivaient la glace. Ils balançaient de l’eau depuis le haut de la falaise pour ensuite la retirer et la vendre aux hôpitaux ou pour fai- re de la bière. C’était l’or blanc du pays. Ensui- te, ils ont prélevé en masse au début du siècle le stock de glace qui avoisinait les 30 mètres de hauteur. Du coup, le sol s’est réchauffé. Tout

a été chamboulé” explique Michel Roland qui connaît sur le bout des doigts le processus de “glaciation”. La glace n’est plus là. Pour autant, l’avenir du site n’est pas compromis. Mieux, il pourrait revivre grâce une découverte mise récemment à jour : “Nous venons de découvrir un deuxiè- me animal préhistorique de 2,5 mètres. Nous en avions découvert un premier en 1987. Des spécialistes du C.N.R.S. attendent que nous leur apportions une carotte de la pièce afin qu’ils puissent l’analyser. C’est notre chance” dit Michel Roland. Le site ouvert depuis mars se réveille douce- ment. Outre la grotte, une collection de miné- raux est à voir. Avec ses stalagtites, ses nou- veaux animaux préhistoriques, la Glacière espère que cette image se reflète dans sa nouvelle glace.

L e site touristique de la grotte de la Gla- cière à Chaux-les-Passavant est orphe- lin de sa glace. La “sorbetière”, autre nom donné à la Glacière, est en panne. Pour apercevoir un bloc de glace au fond des 68 mètres de la grotte, le visiteur devra se contenter d’une photo de 2004, “dernière année où la grotte en a produit” relate le gérant qui l’exploite touristiquement depuis 1970. Cet “ancien” haut lieu de visite situé à 525 mètres d’altitude, à Chaux-les-Passavant près de Vercel, est victime du réchauffement cli- matique. “On l’a devant les yeux ce réchauffe- ment !” s’exclame Michel Roland, le gestion- naire. Chaque année, 10 000 visiteurs plongent dans cet effondrement calcaire où la tempé- rature dépasse rarement le zéro. Michel Roland n’est pas pour autant fataliste. Il se veut réa- liste : “Il n’est tombé que 20 centimètres de

Un grand forum “paroles d’ados” était organisé à l’I.R.T.S. de Besançon le 1 er avril.

Philippe Amiot, boulanger pédagogue

PRÉSENT À LA

ASPIRATION CENTRALISÉE

Efficacité s 2ÏDUCTION DE VOTRE TEMPS DE MÏNAGE GRÊCE Ì UNE FORTE PUISSANCE DE SUCCION s !UCUNE SALETÏ NE VOUS ÏCHAPPE GRÊCE AU SYSTÒME CYCLO NIQUE QUI MAINTIENT UNE ASPIRATION CONSTANTE ET ÏLIMINE DES POUSSIÒRES ASPIRÏES Confort s 0RATIQUE ET LÏGER PLUS D ASPIRATEUR Ì TRAÔNER SEULEMENT UN mEXIBLE s 3ILENCIEUX VOUS FAITES LE MÏNAGE EN ÏCOUTANT DE LA MUSIQUE CAR LA MOTORISATION SE TROUVE DANS LE GARAGE OU DANS UNE PIÒCE ANNEXE Santé s !MÏLIORATION DE LA QUALITÏ DE L AIR ET RÏDUCTION DES ODEURS GRÊCE AU SYSTÒME DE REJET Ì L EXTÏRIEUR DE L AIR ASPIRÏ

“J’ ai 50 ans et je suis encore passionné par mon métier” lance Philippe Amiot. Une passion que le boulanger de Saô- ne installé à deux de la mairie s’emploie à par- tager avec les jeunes. Il accueille souvent dans son atelier les enfants des écoles avoisinantes qui viennent découvrir tout le procédé de fabri- cation d’un pain artisanal. “Pour moi, ces jeunes représentent l’avenir. On ne sait jamais, peut- être que parmi eux, certains choisiront de faire ce métier de boulanger qui vaut le coup” sou- haite Philippe Amiot. C’est donc toujours avec plaisir que ce profes- sionnel fait découvrir son univers qui est à l’opposé

des procédés de fabrication industriels du pain. Lui se targue de réaliser ses propres mélanges de céréales nécessaires à l’élaboration du pain. “Je pense que les nouvelles générations sont sensibles au côté artisanal de l’activité. De plus en plus de gens cherchent l’authentique dans ce qu’ils mangent. C’est pour cela qu’il me semble important d’accorder du temps à ces élèves pour leur expliquer les choses.” Les enfants n’ont pas seulement droit à une visite. Ils sont invités à mettre la main à la pâte. Pour passer de la théo- rie à la pratique, chacun d’entre eux fabrique un pain au chocolat avec lequel il repartira à l’heure du goûter.

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Philippe Amiot a accueilli récemment une classe de CM2 de l’école de Saône dans le cadre de l’opération Cœur d’artisan.

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