La Presse Bisontine 154 - Mai 2014

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La Presse Bisontine n° 154 - Mai 2014

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Retour sur le 30 mars La gauche sauve sa peau Soulagement à gauche

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L’ambiance était à la victoire au Kursaal le 30 mars, mais on était loin de l’euphorie des grandes soirées électorales pour la gauche qui est passée à quelques centaines de voix de la désillusion.

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Les partisans de Jean-Louis Fousseret soulagés.

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Les barons de la gauche locale sont venus fêter ce 3 ème mandat.

Dans la permanence de la droite, on a vite voulu rebondir.

À droite Finie la cacophonie ? Jacques Grosperrin poussé par la dynamique des municipales L’homme qui a réussi le rassemblement à droite ne compte pas stopper l’élan initié. Il a bien l’intention de faire entendre la voix de l’opposition au conseil municipal. En attendant d’autres combats.

Jacques Grosperrin promet de siéger à tous les conseils municipaux pendant six ans.

S on score et les 1 100 petites voix qui le sépa- raient du candidat Fous- seret au soir du second tour n’en finissent pas de le booster. Si la ville n’a finalement pas bascu- lé, c’est que selon lui, “les gens de droite n’y ont pas cru assez tôt, au moment où je suis parti en campagne il y a un an. La mobilisation a été plus forte à l’approche du premier tour et surtout entre les deux tours,mais il a juste manqué un petit quelque chose. Avec le recul, je pense que les Bisontins sont pas- sés à côté d’un programme ambi- tieux pour la ville et qui dépas- sait tous les clivages classiques. La preuve, c’est que de nombreux Bisontins qui ne partageaient pas forcément nos idées poli- tiques au départ, se sont retrou- vés dans notre projet. Et main- tenant que nous siégeons au conseil, nous comptons bien défendre les idées avancées durant la campagne. Si le mai- re veut reprendre des idées de

notre programme, j’en serai ravi” commente un Jacques Gros- perrin plus motivé que jamais. Pour lui et la droite bisontine, la campagne des municipales de 2020 a bel et bien démarré au soir du 30 mars dernier. Au chapitre de la méthode, le leader de l’opposition promet aujourd’hui qu’il siégera “à tous les conseils municipaux pendant les six ans. Et nous comptons également marquer notre pré- sence sur le ter- rain pour

les rapports. Et nous aurons des porte-parole communs selon les questions abordées.” Jacques Grosperrin, malgré une attendue fin de non-recevoir du maire,maintient fermement son offre de prendre la présidence de la C.A.G.B. dont le nouvel exécutif s’installera le 30 avril. “Si j’avais gagné avec seulement trois points d’avance, c’est ce que je ferais. Les Bisontins atten- dent aujourd’hui que leurs diri- geants se retrouvent autour des grands projets.” Et si d’aventure Jean-Louis Fousseret acceptait cette ouverture béante en lais- sant son siège de président de l’Agglo (personne ne peut y croi- re), Jacques Grosperrin promet la mise en place du fameux conseil de développement éco- nomique qui faisait partie de son programme. “Chiche M. Fousseret. Montrez votre ouver- ture d’esprit !” termine un Jacques Grosperrin plus remon- té que jamais. J.-F.H.

Les prochains défis de la droite bisontine Zoom Grosperrin aux sénatoriales ? G alvanisée malgré la défai- te, la droite bisontine annonce la couleur pour

“M. Fousseret, montrez votre ouverture d’esprit.”

recueillir l’avis des Bisontins.” Au sein des conseils, la droite s’organisera en intergroupe. “Finie la caco- phonie” promet- il. “Mais chaque formation de la droite, U.M.P., U.D.I. et MoDem se laisse le droit de voter librement

sur Besançon.” Si la question est encore taboue, on ne peut sʼempêcher de pen- ser que, fort de son beau score aux municipales, Jacques Gros- perrin pourrait être un candidat légitime à un autre scrutin : les sénatoriales de septembre pro- chain. Le candidat malheureux à la Ville nʼa certainement pas dit son dernier mot.

cantons bisontins, avec certai- nement les candidatures dʼOdile Faivre-Petitjean, Philippe Gonon et peut-être Marie-Laure Dalphin, toujours sous la bannière de la droite unie promet Jacques Gros- perrin. Ce dernier, qui prédit un basculement à droite du Conseil général en 2015, promet dʼailleurs quʼil continuera à “être lʼartisan de lʼunion. Je jouerai un rôle capital

les prochaines échéances élec- torales locales qui se profilent. À commencer par les élections départementales (ex-canto- nales) prévues en 2015. Le redé- coupage cantonal devrait per- mettre selon les calculs de la droite de récupérer trois des six