La Presse Bisontine 153 - Avril 2014
RETOUR SUR INFO - BESANÇON
La Presse Bisontine n° 153 - Avril 2014
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SiliconComté regroupe la fibre des acteurs du numérique
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
L’ambition humaniste du
Grand Orient de France
Contact : contact@siliconcomte.fr ou www.siliconcomte.fr
U ne nouvelle association est née poursoutenirledéveloppement de l’économie numérique en Franche-Comté.LesiègeestàBesan- çon. Un de ses objectifs : attirer les business angel . Il suffit, parfois, de se regrouper autour d’une table pour apprendre que le “père” de la camé- ra GoPro - vendue à des millions d’exemplaires - est originaire de Haute-Saône. Il s’agit de Fabrice Barbier, qui est aussi le parrain de la jeune association à but non lucra- tif “SiliconComté”. En Franche-Com- té, comme ailleurs, il y a des cracks de l’Internet, de vrais cerveaux com- me Fabrice Barbier formé à l’E.N.S.M.M. et qui amigré aux États- Unis. La nouvelle association veut fédérer les acteurs du numérique, leur donner une identité. Ils sont une vingtaine de Comtois à avoir créé l’association SiliconComté dont le but est de soutenir le déve- loppement numérique. “Il y a un vrai problème de structuration de la filiè- re”, explique Christophe Boutet,
gérant de Geciade (consulting) et président de l’association. Et Nico- las Guillaume (vice-président pour le secteur Doubs) d’enchaîner : “Il faut savoir qui fait quoi en Franche- Comté… et trouver des business angel pour les attirer.” La mission de l’association est concrète : animer un réseau de pro- fessionnels à travers des échanges en ligne. Si une entreprise rencontre un problème technique, elle pour- ra alors demander de l’aide. Le réseau tentera d’y répondre. Elle organisera également des web- conférences sur des thématiques précises (juridiques, techniques…). Ouverte à tous, spécialistes com- me novice, elle se veut lieu d’échange, aider ses adhérents à détecter de nouveauxmarchés, créer un quartier du numérique (écoles de formation, espace de coworking ). Pas besoin d’être un geek . En Franche-Comté, SiliconComté veut prouver que le métier de l’Internet est branché.
gramme ou un catéchisme. C’est une ambition à caractère humaniste. L’homme est au centre de nos préoc- cupations. Ce travail oblige à remettre sans cesse l’ouvrage sur le métier dans une société qui connaît des tensions et de ruptures.” La cause est noble. Le Grand Orient de France qui la défend a évolué dans sa manière de l’aborder. Au début du XX ème siècle, cette obédience maçon- nique “a été un cabinet de réflexion où se sont mêmes préparées les grandes lois de la République comme la loi de 1905 (séparation de l’Église et de l’État). Le droit du travail a également été pro- posé par la franc-maçonnerie” racon- te Daniel Keller. La place du G.O.D.F. est désormais différente. “Nous avons davantage vocation à animer le débat public à un moment où la politique est de moins en moins porteuse d’idées.” Le débat démocratique, constructif, perd du terrain dans un contexte mar- qué par une résurgence d’intolérance.
L e 14 février, les loges du Grand Orient de France à Besançon ont reçu un invité de marque. Daniel Keller, élu grand maître du Grand Orient de France l’été dernier, s’est déplacé dans la capitale régionale pour ren- contrer cette communauté franc-maçon- ne. La visite a eu lieu en marge du 240 ème anniversaire de l’obédience qui reven- dique 51 000 membres en France et dans le monde dont environ 1 300 femmes. Lors de sa venue, ce chef d’entreprise de 54 ans a rappelé le rôle que joue la franc-maçonnerie dans la société. “Nous travaillons pour l’amélioration matérielle et morale de l’humanité annonce le Grand Maître du G.O.D.F. Ce n’est pas une idéologie ni un parti politique. Cet- te vision ne se décline pas dans un pro-
Daniel Keller, 54 ans, a été élu l’été dernier Grand Maître du Grand Orient de France.
Chaufferie bois : l’étude en cours ne concerne pas Novillars
PUBLI-INFORMATION Roc.Eclerc s’installe àBesançon
Le spécialiste du funéraire a ouvert une agence face àl’hôpital Minjoz. Le magasin de 240 m 2 sera bientôt complété d’un espace comprenant six salons funéraires et une salle de cérémonie. E n France, l’enseigne Roc.Eclerc dispose de près de 500 adresses. Il enman- quait une à Besançon, c’est dés- ormais chose faite au 1 B, rue Édouard-Belin, juste en face du C.H.U. Minjoz. Denis Seve, directeur général et Jacob Antoine, directeur de l’agence bisontine ont ouvert cette nou- velle adresse en début d’an- née. Le magasin de 240m 2 pro- pose un large choix d’articles funéraires, de la sépulture aux croix, en passant par la mar- brerie et les fleurs artificielles. Et bientôt, Roc.Eclerc Besan- çon proposera un complexe funéraire complet sur une sur- face de 1 100m 2 (avec parking) disposant d’une chambre funé- raire de six salons ainsi que d’une salle de cérémonie réser-
Les deux chaudières bois supplé- mentaires (en cours de construction à Planoise) nécessiteront un approvi- sionnement dans un rayon de 100 km (photo Seve).
Denis Seve (àgauche), directeur général et Jacob Antoine, directeur de la nouvelle agence Roc.Eclerc de Besançon.
vée aux familles endeuillées qui souhaitent rendre un der- nier hommage à leur proche. “Nous organisons les obsèques de A à Z, nous proposons éga- lement des contrats de pré- voyance obsèques”
poser aux familles un service de qualité à un coût environ 20 % inférieur à celui pratiqué par les principaux opérateurs du funéraire. “Le prix ne doit pas être un tabou. J’incite les familles à demander des devis et ce, avant même que le décès ne survienne. Chez Roc.Eclerc, nous proposons des études et devis gratuits, personnalisés et sans engagement. Les familles peuvent ainsi comparer” annonce le directeur. Les salons funéraires devraient être mis à la disposition des familles dès la fin du mois d’avril et la salle de cérémonie quelques semaines plus tard.
résume Jacob Antoine, 18 ans de métier. La particularité de l’enseigne Roc.Eclerc qui a contribué à faire tomber le mono- pole sur les pompes funè- bres est de pro-
“J’incite les familles à demander des devis.”
nement pas pour la chaufferie de Novillars” pré- cise l’élu. Pour mémoire, la chaufferie actuelle de Planoise s’approvisionne en bois dans un rayon de 50 km. “Les deux chaudières supplé- mentaires en cours de construction à Planoise seront approvisionnées dans un rayon de 100 km. En ce qui concerne l’approvisionnement de la chaufferie de Novillars, je ne sais pas quelle dis- tance sera nécessaire - elle sera fatalement supé- rieure à 100 km, poursuit Benoît Cypriani. On peut dire que la région Franche-Comté étant la deuxième région forestière, il y a de la place pour beaucoup de chaufferies bois, ce qui créera beaucoup d’emplois locaux. Aux collectivités et aux professionnels de s’organiser pour amélio- rer la filière du bois” ajoute-t-il. Pour l’heure, l’organisation de cette filière est au point mort.
L’ élu bisontin Benoît Cypriani (Europe Éco- logie-Les Verts) apporte une précision par rapport à l’article relatif à la gestion de la forêt de Chailluz paru dans le précédent numéro de La Presse Bisontine : “Une étude sur le plan d’approvisionnement bois au niveau de l’agglomération est effectivement en cours, reconnaît-il, mais elle ne concerne pas le pro- jet de chaufferie de Novillars.” (N.D.L.R. : où un projet de centrale à cogénération est à l’étude). Cette étude vise uniquement à déterminer quel- le est la ressource en bois au niveau du Grand Besançon, ce qui est actuellement utilisé, et ce qui pourrait l’être et à quelles conditions. “Vous me faites dire que “la ressource en bois est suf- fisante” , ce qui en soi ne veut rien dire. Suffi- sante pour quoi et sur quel territoire ? Certai-
03 81 52 78 58 contact@roc-eclerc-besancon.fr 1 B, rue Édouard-Belin (face à l’hôpital Minjoz) 25000 BESANÇON R O C . E C L E R C
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