La Presse Bisontine 153 - Avril 2014

LE DOSSIER

20

LES PLUS BELLES DEMEURES À VENDRE

Des maisons ou des appartements à plus de 500 000 euros, il y en a plusieurs dizaines à vendre dans le Grand Besançon. Visite guidée avec La Presse Bisontine.

Demeures d’exception : un marché de niche Immobilier Besançon et Grand Besançon Le marché des demeures d’exception est spécifique. Il intéresse une clientèle exigeante, qui a la surface financière pour acheter, mais qui ne court pas les rues.

ont plus de cinquante ans en général et d’une catégorie C.S.P. +. J’ai des clients de Besan- çon. D’autres ont quit- té la ville depuis quelques années et déci- dent d’y revenir s’y ins- taller. Récemment, j’ai vendu une belle mai- son à un couple qui retrouvait la Franche- Comté après avoir vécu sept ans en Angleter- re” remarque Évelyne Schneider. Ces acquéreurs inves- tissent dans ces demeures soit pour y

çon, à plus de 20 km, ce marché des biens exceptionnels est un peu plus com- pliqué” tempère Pierre Garrigues, de l’agence Vauban à Besançon. Si il y a une clientèle exigeante pour ces propriétés uniques en leur genre, elle n’est pas non plus très importan- te. “À Besançon, le vrai facteur limi- tant pour la vente de biens d’exception, c’est qu’il n’y a pas de grosses indus- tries, donc pas forcément de très hauts revenus. Même les cadres de la fonc- tion publique n’ont pas forcément les moyens de se payer des biens à 500 000 euros ou plus. Il reste quelques professions libérales, médecins spé- cialisés par exemple mais leur nombre n’est pas non plus énorme. Notre sec- teur n’est finalement pas si riche” esti- me un promoteur de la place. L’état du bien, autant que sa situation géographique, sont des éléments déci- sifs de la vente. Ces demeures trou- vent en général plus facilement acqué- reur lorsqu’elles sont rénovées. Pierre Garrigues a pu le constater. “Même dans les biens d’exception, ce qui joue beaucoup, c’est leur état. Je prends l’exemple d’un appartement en plein centre-ville qu’on n’arrive pas à vendre alors qu’il est à 1 900 euros le mètre carré, tout cela parce que l’état géné- ral du bien n’est pas top.” Parfois, l’intérieur de ces habitations n’est pas à la hauteur de l’enveloppe. Sauf à revoir le prix à la baisse, ces biens peu- vent rester longtemps sur le marché.

À la tête d’une agence immo- bilière, Évelyne Schneider ne commercialise pas seu- lement des biens d’exception. Elle a cepen- dant en vitrine quelques belles demeures à vendre à Besançon ou dans

la région de la capitale comtoise. Les prix de ces habitations démarrent à plus de 500 000 euros environ et dépas- sent le million. Elle a une clientèle pour cela. “Il y a des gens qui cherchent des maisons exceptionnelles” remarque Évelyne Schneider. Ces clients qui ont

un goût affirmé pour ces pierres de caractère qui traversent l’histoire, ont aussi la surface financière suffisante pour les acquérir. Tous partagent com- me autre point commun d’avoir un attachement particulier pour la Franche-Comté. “Ce sont des gens qui

“Des gens qui ont plus de cinquante ans.”

vivre, soit pour y développer, par exemple, un projet de chambre d’hôte. Ils sont prêts à mettre le prix pour devenir propriétaire d’une habitation qui ne ressemble à aucune autre, qui a une histoire et qui en général est agrémentée d’un vaste parc arboré, ce qui n’enlève rien. Un budget supérieur à 500 000 euros, voilà le prix de la tran- quillité. “C’est un marché de niche qui n’est pas forcément simple à travailler. Mais nous sommes cependant sur des biens qui, au regard de leur caractère excep- tionnel, restent parfois plus faciles à vendre qu’une maison à 200 000 euros” observe Emmanuel Guinchard d’Élixim. “Dès qu’on s’éloigne un peu de Besan-

L’état du bien est un facteur essentiel dans le déclenche- ment l’acte d’achat.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online