La Presse Bisontine 149 - Décembre 2013

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 149 - Décembre 2013 19

EN BREF

ART

Le peintre bisontin décédé La signature de Roland Gaudillière revit

Chili Latinoamericalli présente “Santiago 73 post mortem”, un film de Pablo Larraín (en V.O. sous-titrée) le jeudi 19 décembre à Radio Bip au 14, rue de la Viotte (Besançon) à 20 h 30. Santiago du Chili, septembre 1973. Mario travaille à la morgue où il rédige les rapports d’autopsie. Amoureux de sa voisine Nancy, une danseuse de cabaret soupçonnée de sympathies communistes, sa vie va être bouleversée par le coup d’État contre Salvador Allende… Rens. 03 81 53 70 44 ou au 06 19 25 56 20. Neige Doubs Tourisme publie la version hiver 2013-2014 de sa carte panoramique qui recense l’ensemble des informations utiles pour goûter à tous les plaisirs de la neige (pistes de ski de descente, de fond, raquettes, remontées mécaniques…). Doubs Blanc présente également les autres activités telles que le patin à glace, le saut à ski, les balades en traîneaux à chiens… ainsi que les professionnels des loisirs touristes hivernaux, et disponible gratuitement sur le territoire et sur Internet : www.doubs.travel hiver. Un document indispensable aux

Quinze ans après la mort de Roland Gaudillière, peintre professionnel bisontin, une rétrospective lui est consacrée à la ferme de Flagey jusqu’en janvier. Une forme de reconnaissance pour Annie, sa compagne, et ses enfants. Témoignage.

D ans son salon à Besançon, trois tableaux paraphés du pinceau de son mari (un pinceau Sen- nelier en poils de martre) sont accrochés sur unmur blanc. Ces œuvres, Annie Gaudillière les a récupérées lors de ventes aux enchères à défaut de les avoir eues en héritage. Elles illumi- nent sa pièce. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la femme du peintre bison- tin Roland Gaudillière - décédé le 15 novembre 1998 - ne possède que peu de tableaux réalisés par son mari alors que celui-ci en a peint plus de 3 000 durant sa carrière, souvent sur un support bois, principalement un panneau d’Isorel. Natures mortes, pay- sages francs-comtois, caricatures sociales, icônes, scènes hivernales de son enfance sont aujourd’hui épar- pillées dans des musées, chez des par- ticuliers en France, ou aux États-Unis. L’homme vivait de l’art. S’il a réalisé des œuvres “commerciales”, d’autres restent des modèles tant l’artiste pou- vait se montrer en avance sur son temps. Parmi elles, des œuvres qui n’ont jamais été présentées au public - mais qui le seront à Flagey - comme “l’Enterrement à Ornans”, où Roland

Gaudillière représente son propre enter- rement à la façon de son illustre conci- toyen Gustave Courbet. “C’était un de ses maîtres” rappelle Annie Gaudillè- re, heureuse de savoir que l’homme qui a partagé sa vie est mis en lumiè- re. Tout cela est le fruit du hasard : “Lors d’une rencontre avec Frédérique Thomas-Maurin (conservatrice en chef du musée Courbet), elle m’a évoqué l’idée d’une exposition. C’était un pur hasard mais c’était aussi une belle

Annie Gaudillière, chez elle à Besançon, dispose de tableaux réalisés par Roland, son mari, peintre professionnel décédé.

façon de boucler la boucle en organisant à partir du 16 novembre une exposi- tion, quinze ans après son décès” relate la femme du peintre. Roland Gau- dillière fut à l’origine de la création du musée Courbet. À Flagey, ferme natale de Courbet, c’est une rétros- pective thématique qui synthétisera la vie de l’artiste, de ses périodes sombres à sesmagnifiques natures mortes. Pour ses deux enfants, Renaud et Alexandre, cette exposi- tion leur permet d’évoquer

leur relation avec un père artiste : “Nous avons plusieurs fois observé com- bien la représentation populaire de l’artiste est spontanément caricatura- le. Beaucoup imaginent un dilettante talentueux et romantique, attendant l’inspiration pour sortir crayons et pin- ceaux, disent-ils. Ici, cette vision est inexacte. Notre père était rigoureux par un travail régulier et une discipline quotidienne” rapportent les deux fils. Pour l’anecdote, l’atelier de Roland,

attenant à la maison familiale, était une place forte où les invitations pour y pénétrer étaient rares. “Il fallait frap- per. Sans réponse, on n’insistait pas” se remémoreAnnie. Pointilleux, la bar- be poivre et sel soigneusement taillée, Roland Gaudillière a laissé d’innombrables tableaux, maintes fois recopiés. Le Bisontin se fait une pla- ce chez Courbet jusqu’au 31 janvier prochain. À voir. E.Ch.

Les invitations pour y pénétrer étaient rares.

“Une vie de peintre” de Roland Gaudillière à la Ferme Courbet à Flagey du 16 novembre au 31 janvier (prolongation pressentie jusqu’au 15 février). Horaires : du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h

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