La Presse Bisontine 146 - Septembre 2013

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La Presse Bisontine n° 146 - Septembre 2013

R e n d e z- V o u s Livre Le tennis est un sport romantique

En juin 1984, la finale de Roland Garros oppose dans un match épique John McEnroe, l’enfant terrible du tennis, au rigide Ivan Lendl qui sortira vainqueur du duel. Tout à son aigreur ce jour-là, la mère du petit Julien lui avoue que son père n’est autre que… John McEnroe, qu’elle avait rencontré à la faveur d’un séjour comme jeune fille au pair outre Atlantique. À partir de cet improbable postulat, Julien se construit sa personnalité entre une mère dépressive et un père fantasmé. Avec ce nouveau roman, le prometteur romancier bisontin Arnaud Friedmann réussit la prouesse de bâtir une solide histoire autour d’une intrigue pour le moins déroutante, dans un style d’une redoutable efficacité. Un livre sans doute promis à un beau succès. L’éditeur Jean-Claude Lattès ne s’y est peut-être pas trompé en repérant l’auteur bisontin qui n’en est pas à son coup d’essai. Le tennis est un sport romantique - Arnaud Friedmann - Éditions JC Lattès Tourisme “Un grand week-end à Besançon” Les éditions Hachette ont décidé de consacrer un guide touristique à la ville de Besançon. Le livre “Un grand week-end à Besançon” a été écrit par Hélène Duparc. L’auteur a arpenté les recoins de Besançon pour dénicher des visites incontournables, des balades originales, des adresses de charme à prix sympas sans oublier du shopping. Besançon, ville verte dominée par la Citadelle, monument classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, offre tous les atouts pour un court séjour touristique. Hachette a lancé une collection de guides “Un Grand Week-end à…” pour les courts et moyens séjours. Le guide donne toutes les clés pour découvrir une ville en quelques jours. Une application iPhone et iPad reprenant le contenu du guide a même été créée, elle permet de proposer des circuits, des visites, des jeux de pistes, etc. Disponible en grande surface, FNAC, Virgin, Relay, librairies en ligne, Maison de la Presse - Prix : 10,90 euros Pour cette nouvelle édition de la principale manifestation littéraire en Franche-Comté, le Conseil général du Doubs a souhaité renouveler l’événement pour proposer une programmation littéraire élargie à la musique, au cinéma et à la lecture. Faire une place importante à la nouvelle génération des écrivains français (Sébastien Marnier, Caroline Lunoir, Boris Razon, Arnaud Friedmann) tout en accueillant plusieurs personnalités internationales dont les Américains David Vann et Mark Safranko, le Mexicain David Toscana, l’Argentine Laure Alcoba et l’auteur de polar Ian Rankin. Les écrivains de la rentrée littéraire, de Valentine Goby à Jean-Louis Fournier auront une place importante dans la programmation des Mots Doubs. Ils seront présents pour des rencontres thématiques et des cafés littéraires. Côté jeunesse, les 10 ans des Éditions Sarbacane seront fêtés en présence de l’éditeur Tibo Bérard et des auteurs maison. Les Mots Doubs seront aussi l’occasion de deux grands hommages : l’un à Albert Camus – à l’occasion de son Centenaire, l’autre à Patrick Modiano à l’occasion de la publication du “Quarto” Gallimard. Jean Rouaud sera le parrain de cette édition 2013. Les Mots Doubs - 20, 21 et 22 septembre - Parc de la Gare d’Eau à Besançon Salon Les Mots Doubs, 12 ème

burin à la main, s’attaquer à un bloc de pierre pour le sculpter, qui fait deux fois sa taille et 600 fois son poids, ça me réjouit. Je sou- haiterais que l’Éducation natio- nale soit moins dans l’apprentissage et l’acquisition des savoir-faire. À force de vou- loir que l’économie soit au servi- ce de l’économie, elle l’est finale- ment de moins en moins. Le rôle de l’école est d’apprendre la curio- sité intellectuelle. Un élève qui a cette curiosité-là est capable de faire n’importe quoi. Notre rôle est de former des auteurs, qu’ils soient artistes ou graphistes, des hommes libres. L.P.B. : L’école d’art est bien dans ses murs ? L.D. : Nous sommes les héritiers d’une académie royale d’art du XVIII ème siècle. L’Institut Supé- rieur des Beaux-Arts est dans ce bâtiment inscrit aux monuments historiques. Il a été réalisé par l’architecte catalan de notoriété internationale, Josep-Luis Sert. Ces locaux ont été conçus pour une école d’art. Ce n’est pas anec- dotique. Beaucoup d’écoles sont dans des bâtiments qui ne sont pas faits pour cela. J’ajoute que nous sommes une des écoles les mieux dotées de France. Cela nous oblige à l’excellence. Propos recueillis par T.C.

en projet, des expositions impor- tantes comme cel- le d’Ousmane Sow. Dire que tout est parfait, non, mais Besançon n’est pas un désert ! En plus, nous avons la chance d’être un territoire trans- frontalier. La

“Le rôle de l’école est

Suisse est un petit pays mais en ter- me d’art elle est très performante. D’ailleurs, l’I.S.B.A. tisse des liens avec la Suisse. L.P.B. : L’éducation artistique a-t-elle suf- fisamment sa place dans l’enseignement primaire en particulier ? L.D. : Il est essentiel que l’éducation artistique ait sa place à l’école. L’histoire de l’art n’est qu’une par- tie du travail. L’important à mon sens est de mettre les élèves en état de créer. Le problème est que nous sommes dans un système qui fonctionne sur le principe de l’obsession du contrôle. Le mes- sage que l’on fait passer aux étu- diants est que les repères ne sont pas là où on les croit. Je leur demande de sortir de ce qui est entendu. Quand je vois, dans nos murs, une petite mamie, avec un d’apprendre la curiosité intellectuelle.”

Livre Furibardes

À l’occasion d’une exposition au Grand Palais, en écho aux tableaux qui défilent devant elles, deux jeunes femmes donnent chair à leur amitié. Léa la séductrice et Sophie la cérébrale. C’est leur amour commun de la peinture qui va les réunir. Une peinture à l’instar de leur amitié, pleine d’amour et de rage. Que l’annonce du cancer de Léa soudera davantage. C’est le parcours de deux écorchées vives, de deux âmes ayant perdu foi en la vie jusqu’à se rencontrer, puis le combat de l’une d’elles contre la maladie. Entre désespoir et espoir. Anne Gosztola est née en 1976 au Mans. Elle vit actuellement entre Paris et la Haute-Saône. Elle dédicacera son ouvrage à la rentrée aux Sandales d’Empédocle. Furibardes - Anne Gosztola - http://www.nouvelle-ecrivain.com

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Spectacle Un nouveau show de transformistes en préparation

au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits

L’édition 2013 devait être unique, un one shot ! Finalement, devant le succès qu’elle a rencontré (près de 700 spectateurs), la troupe Jessy Transformiste & Co a décidé de mettre en scène l’acte II du spectacle “Dans la peau des stars”. La date et le lieu sont arrêtés : le show est programmé le 20 avril 2014 au Kursaal. “Il présentera 20 personnages dont 18 nouveaux par rapport à l’édition 2013” annonce l’artiste Jessy, initiateur du projet sur sa page Facebook. Un marathon commence donc pour les transformistes de la troupe qui se mettent au travail pour ressembler trait pour trait aux stars qu’ils copient car on ne devient pas Lady Gaga, Claude François ou Mylène Farmer en claquant des doigts. Ils vont s’en approprier les mimiques, porter leurs costumes de scènes, approfondir le maquillage, pour entrer dans la peau de stars qui apparaîtront au public aussi vraies que nature. Comme en 2013, une partie des recettes du spectacle sera reversée à l’association Le Refuge qui lutte contre l’homophobie chez les jeunes (elle a reçu 3 000 euros suite à la première édition). La billetterie est ouverte. Renseignements : Facebook Jessy Transformiste & Co

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