La Presse Bisontine 145 - Juillet-Août 2013

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 145 - Juillet-août 2013

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GENEUILLE Un nouveau concept Buller dans une bulle

Le Château de la Dame Blanche à Geneuille vient de lancer un nouveau concept d’hébergement : la “Bubble suite”. Le charme du camping, sans les inconvénients, et une prestation haut de gamme. Détendez-vous…

Une chambre douillette et design accueille les clients de la Bubble.

S’ endormir, bercé par le doux ronron de l’air pul- sé qui maintient la bul- le gonflée. Admirer la voûte

céleste depuis son lit. Et se fai- re réveiller par le chant des oiseaux. La “Bubble suite” ins- tallée depuis quelques semaines dans le parc du Château de la Dame Blanche à Geneuille est un concept unique en Franche- Comté qui complète à merveille les prestations offertes par l’établissement créé part Michel Bitard. Après les cabanes haut de gamme dans les arbres, c’est une attraction de plus à mettre à l’actif de cet investisseur qui complète intelligemment les prestations de cet hôtel-res- taurant situé à 10 minutes de Besançon. D’extérieur, c’est un peu la mai- son des Barbapapas. Une fois le zip de la porte d’entrée ouvert et le premier sas franchi, vous voici dans un autre monde. Une première bulle d’une dizaine de mètres carrés, au plafond trans- parent, abrite la chambre : lit circulaire blanc 160 X 200 cm, miroir gainé de cuir blanc et table de chevet dans le même ton. Sur la gauche, une autre bulle abrite le salon avec cana- pé et lampe design , saut à cham- pagne éclairant pour la cir- constance. À côté de la chambre, un autre sas mène à la salle de bain, tout en bois et en charme

IMMOBILIER La tendance s’accentue Les professions libérales

La salle de bains est équipée d’une baignoire balnéo.

désertent le centre-ville

L a tendance n’est pas propre à Besançon. Globalement en Fran- ce, dans les grandes aggloméra- tions on voit migrer les professions libérales des centres-villes vers les quartiers périphériques, en particu- lier les zones d’activité et les centres d’affaires. “Comptables, dentistes, avo- cats, notaires, médecins, à moins qu’ils aient une patientèle de centre-ville, la fuite est totale” observeAnnie Courbet de l’agence immobilière éponyme spé- cialisée dans les transactions com- merciales et dans l’immobilier d’entreprise à Besançon. Il n’existe pas de statistiques pour appuyer ce constat. Mais cette profes- sionnelle affirme que le phénomène s’accentue au fil des années pour plu- sieurs raisons. “Tous les immeubles de la Boucle ne sont pas équipés d’ascenseurs, ce qui pose un problème par rapport aux normes à respecter pour les personnes à mobilité réduite. Ensuite, les professionnels recherchent Avocats, comptables, dentistes, notaires, les professions libérales quittent le centre-ville pour s’installer dans les zones d’activité périphériques. Elles sont plus accessibles et plus valorisantes en terme d’image.

cossu, dotée d’une opportune baignoire balnéo. La classe. La “Bubble suite”, c’est surtout le sentiment de couper avec le quotidien. C’est une parenthè- se de douceur, une bulle d’air pour décompresser l’espace d’une soirée et d’une nuit. “Nous cher- chions un concept qui allie l’originalité et l’aspect haut de gamme. Les premiers clients qui ont testé le concept en sont res- sortis enchantés” commente Michel Bitard qui a investi plus de 30 000 euros dans l’aménagement de cette Bubble. Le tarif de cette demeure d’exception est à l’avenant : 175 euros la nuit pendant la semaine, 205 euros pendant le week-end. Le prix de l’originalité et de l’exclusivité. J.-F.H.

Il y a une concentra- tion de cabinets d’avocats zone Lafayette.

aujourd’hui des bureaux fonctionnels qui valorisent leur image. Ils vont donc plus facilement vers des immeubles neufs de bureau et moins vers des immeubles mixtes avec habitat” dit- elle. Les facilités de stationnement, les nouvelles normes de construction, l’accessibilité du quartier, sont d’autres critères sur lesquels le centre ancien ne peut pas rivaliser avec la moderni- té de Témis ou de Lafayette. Randall Schwerdorffer est avocat. Il y a cinq ans, il a choisi de déménager son cabinet pour s’installer parc Lafayet- te à Planoise. Le magistrat se souvient qu’à l’époque, sa décision a surpris plu- sieurs de ses confrères. “Le quartier avait une image assez négative. Quand je me suis installé là, nous étions deux cabinets d’avocat. Aujourd’hui, il y a une concentration de cabinets” dit-il. Cette évolution ne surprend pas Ran- dall Schwerdorffer. Tout d’abord, elle est la conséquence de contraintes tech- niques. “Nous sommes neufs salariés.

La recherche de 200 ou 300mètres car- rés de bureaux est quasiment impos- sible au centre-ville.” Ensuite, ce qui fait la différence, c’est le contexte du quartier. “La zone Lafayette est beau- coup plus dynamique dans sa présen- tation que le centre-ville. Les entreprises de pointe sont là. Cela crée une sorte de synergie d’affaires. Nous sommes enfin à cinq minutes de l’autoroute et à cinq minutes du centre-ville.” L’avantage fiscal temporaire dont béné- ficient les entreprises qui s’implantent dans la zone franche de Planoise arri- ve au second plan, selon les profes- sionnels contactés, par rapport aux autres atouts du quartier. Conséquence de cette évasion, lors- qu’ils sont libérés, les bureaux amé- nagés dans les immeubles anciens trou- vent rarement preneurs. “Il y a des mètres carrés de libres. Je conseille sou- vent à mes investisseurs de les trans- former en appartements” conclutAnnie Courbet.

À l’initiative de ce concept, Michel Bitard, le propriétaire du Château de

la Dame Blanche.

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