La Presse Bisontine 145 - Juillet-Août 2013

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 145 - Juillet-août 2013

Chômage : Besançon s’en tire mieux

Bienvenue aux Terrasses de la Gare d’Eau l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Éditorial

Trêve “Voilà l’été j’aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s’éclaircit” disait la chanson. Cette parenthèse estiva- le tombe sans doute plus que d’autres années, à point nommé. Le printemps aura été plombé non seulement dans le ciel, mais surtout par un climat délétère qui semble avoir sapé le moral des Français, plus irascibles que jamais. Il faut dire qu’outre la météo, les motifs de colère étaient nombreux en ce printemps calami- teux. Sur ce point, ce n’est pas ter- miné puisqu’on sent encore les remugles des innombrables affaires qui ont secoué la France flotter dans l’atmosphère de ce début d’été : on croyait le paroxysme atteint au moment de la trahison d’État du fraudeur Cahu- zac, mais au fil des semaines on voit que cet exilé fiscal n’est peut-être qu’un arbre qui cache une forêt plus sombre encore. Puis a surgi l’interminable feuilleton Tapie qui met au jour une organisation quasi-mafieu- se d’un État dont les têtes ont défi- nitivement perdu leurs repères. Pas- sons sur les pratiques validées au profit d’un Claude Guéant qu’on croyait être un des plus loyaux serviteurs de l’État. On s’est là encore trompé. Arrê- tons là cette litanie qui explique en grande partie pourquoi en ce début d’été enfin ensoleillé, les Français ont plus que jamais l’impérieux besoin de couper avec ce climat. Alors un conseil, un seul : décrochez, relativisez, res- pirez et pour ceux qui le peuvent, faites une trêve loin de votre quoti- dien et du marasme ambiant qui plom- be le moral de la France. Pour les autres, le conseil que nous leur sug- gérons est de profiter à plein des innombrables animations et activités qu’offre le Grand Besançon, comme à son habitude, en période estivale. Passer une journée à randonner dans la vallée du Doubs ou sur les collines bisontines, enchaîner avec la visite d’un musée, s’échapper à l’assut de la Citadelle qui offre tant à voir cet été et terminer sa journée dans un des nombreux festivals programmés en région. Histoire d’égayer cette période estivale qui doit se vivre ici comme une parenthèse salutaire avant une rentrée qui ne s’annonce peut- être pas sous des auspices forcément réjouissants sur tous les plans. D’ici là, excellent été à tous.

nous proposons un brunch de 11 heures à 15 heures. Pour le soir, il y a la planche apéritif” détailleManet Marcand. En juillet et en août, les Terrasses de la Gare d’Eau sont ouvertes jus- qu’à 23 heures. Plusieurs ani- mations musicales viennent ponctuer la saison. Chaque mer- credi soir, il y a même des cours de salsa. L’été sera chaud ! Espé- rons-le. Renseignements : 06 22 16 74 42 Facebook Les Terrasses de la Gare d’Eau

L e ciel joue des tours à Manet Marcand. Lorsqu’il pleut, la responsable des Terrasses de la Gare d’Eau est dans l’impossibilité d’ouvrir la brasserie de plein air. Depuis le début du printemps, Mada- me est servie ! “C’est le matin, en fonction du temps que la journée se décide. Je gère au jour le jour” remarque Manet Marcand qui entame sa qua- trième saison dans cet établis- sement. Les Terrasses de la Gare d’Eau sont la propriété du Conseil général du Doubs. Dans le cadre de sa politique de mise en valeur et d’animation du parc,

le Département a mis en place il y a cinq ans ce service de res- tauration rapide sur place et à emporter dont il a délégué la gestion à un prestataire privé, la S.A.R.L. le Gouverneur de Vauban en l’occurrence. Dès qu’il fait beau, c’est un vrai plaisir de venir s’installer sur la terrasse en bois ombragée, qui domine le plan d’eau. Le cadre est tranquille, à l’abri de l’agitation de la ville. Toute la journée, les promeneurs s’attablent le temps d’une pause-café ou d’un repas. “Tous les midis, il y a un plat du jour. Il est consultable sur face- book. Le samedi et le dimanche

Besançon classée “meilleure” ville de France concer- nant l’augmentation du chômage depuis 2008.

N ous l’avions indiqué dans le précédent dos- sier de La Presse Bison- tine consacré à l’emploi dans le Grand Besançon et une étude du très sérieux Centre d’observation et de mesure des politiques sociales (Com- pas) vient corroborer nos chiffres. Selon l’organisme spécialisé dans l’observation sociale territoriale et l’analyse des besoins sociaux, “c’est la ville de Besançon qui connaît la plus faible pro- gression du chômage depuis 2008 : + 13 % tout de même” souligne l’étude rendue en avril dernier. Besançon arri- ve en effet en dernière posi- tion concernant l’augmentation du chômage parmi 93 grandes villes de France. Parmi les dix communes où le nombre de chômeurs a le plus augmenté ces dernières années, on retrouve des villes qui étaient déjà en situation très difficile fin 2008. À Vénis- sieux, Dunkerque et Cergy-

Pontoise, l’indice Compas était déjà supérieur à 9 %. Une commune comme Dun- kerque, qui était déjà à plus de 9,5 % de chômeurs, a vu son nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A pro- gresser de 66 %. Perpignan, qui était déjà à 14,4 % enre- gistre + 39 % de chômeurs. Et la progression n’est pas mince même dans les com- munes les mieux situées en 2008. La ville de Mérignac par exemple figure parmi celles qui ont connu la plus forte hausse de l’ensemble des communes françaises, avec + 53 %. “Le chômage y a littéralement explosé” note l’étude Compas. Parmi les villes qui ont “limi- té la casse” comme Besan- çon qui partait tout de même de 10,8 % de demandeurs d’emploi en 2008, on trouve aussi Mulhouse avec une des hausses les plus modérées (+ 24 %), mais avait déjà 15,7 % de chômeurs en 2008.

La clientèle s’installe aux Terrasses de la Gare d’Eau pour profiter du cadre. L’établissemen t est ouvert en fonction de la météo d’avril à octobre.

Hôpital : la navette des employés fait réagir

18 heures !” Pour arriver à l’heure, l’employé dit arriver à 12 h 15 pour travailler à 13 h 35. “Et à 9 heures pour 10 heures parce que plus de navette ! À mon avis, les navettes du parking devraient avoir une amplitude d’horaire de 8 heures à 13 h 15 le matin avec un retour de 16 heures à 21 h 30. À ma connaissance et au - 1 où je travaille, un nombre important d’horaires existe : 6 h 25, 7 h 15, 7 h 30, 8 heures, 8 h 30, 9 heures, 10 heures, 10 h 30, 10 h 55, 12 h 30, 13 h 35. Certaines personnes enchaînent journées de travail et gardes ou astreintes, devant repartir à n’importe quelle heure de la nuit” dit Patricia. Bref, c’est l’anarchiedu stationnement…L’arrivée prochaine du tramway promet de régler ces désagréments. Patricia avoue avoir une technique : “Venir très tôt (à 9 heures pour 10 heures et 12 h 15 pour 13 h 35), tourner en attendant une place, me garer dans ce fameux parking, et descendre à pied… transpirante avant d’avoir com- mencé le travail.”

D ans son numéro d’avril, La Presse Bisontine a rencontré une partie du personneldel’hôpitalMinjozdeBesan- çon pour évoquer le nouvel établissement, renforcédepuisoctobredernierpar lavenue de 1 000 nouvelles supplémentaires suite au déménagement de Saint-Jacques. Un changement qui n’est pas sans consé- quences : difficultédestationnement, réor- ganisation dans les services, affluxde nou- veaux patients… Dans un de nos articles, nous évoquions la possibilité pour le personnel de dispo- ser d’une navette pour faciliter le station- nement. Patricia, aide-soignante dans les blocs opératoires (niveau -1) est désabu- sée : “Employée à l’hôpital depuis 25 ans, je lis que l'hôpital a mis à disposition du personnel une navette pour faciliter le sta- tionnement. Youpi, l’hôpital est merveilleux ! Mais vous avez oublié de mentionner que ces navettes ont des horaires très restric- tifs. À savoir de 7 heures à 9 heures, heures où ça ne coince pas et de 16 heures à

Jean-François Hauser

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Morgane Bretillot. Régie Publicitaire : François ROUYER au 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2013 Commission paritaire : 0217I79291 Crédits photos : La Presse Bisontine, C.G. 25, C.P.B.

Une aide-soignante au bloc opératoire de l’hôpital Minjoz estime que les horaires de la navette destinée au personnel sont trop restrictifs.

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