La Presse Bisontine 144 - Juin 2013

25 La Presse Bisontine n° 144 - Juin 2013

BIJOUTERIE 560 salariés Maty renforce sa présence Avec l’ouverture programmée de nouveaux points de vente,

MUTUALITÉ Surtout des aides-soignantes Encore au moins 70 créations de postes cette année Avec plus de 1 200 collaborateurs, la Mutualité Française Doubs est une des structures locales qui a pris le plus d’ampleur ces dernières années. Elle continue à recruter à tour de bras.

l’horloger bisontin continuera à embaucher. Sur Besançon, d’autres emplois ont été créés.

L’ horloger-bijoutier bison- tin emploie 560 per- sonnes. Et le groupe auquel il appartient, Gemafi, totalise 720 salariés si l’on y ajoute les 90 salariés de la socié- té S.F.M. (manufacture de joaillerie), Gem Services (rou- tage de documents) et les 35 personnes salariées de la mai- son-mère Gemafi. L’effectif du groupe devrait être relativement stable cette année,

à l’exception d’une hausse annoncée “dans le cadre de la stratégie annoncée par Maty de développement de son réseau de magasins. Nous comptons ouvrir de nouveaux points de vente dès cette année en Fran- ce” note la direction des res- sources humaines. Le Sud- Ouest de la France est un des secteurs ciblés par le bijoutier bisontin pour renforcer sa pré- sence en France. “Des

embauches auront donc lieu dans le domaine de la vente” confirme Cathy Peltier, res- ponsable de la gestion des res- sources humaines. Chaque nou- veau point de vente pour Maty donne lieu à 5 embauches. Maty est une entreprise qui continue à embaucher sur le plan local également. Depuis le début de l’année 2013, 23 recrutements ont eu lieu dans différents services. À Besan- çon, Maty a notamment recru- té un chef de projet web mar- keting et un technicien informatique. “Nous recrutons également beaucoup de jeunes en alternance, en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage dans le mar- keting et la vente. Prochaine- ment, on s’apprête à intégrer dix nouvelles personnes à notre centre d’appel que nous avons souhaité renforcer. ” Sur ses postes techniques liés à l’horlogerie, à l’usinage et au polissage, Maty connaît plus de difficultés pour recruter de par la proximité de Besançon avec la Suisse. J.-F.H.

U n secteur personnes âgées, dentaire, optique et audioprothèse d’une part avec 630 collaborateurs et un second secteur qui regroupe les deux polycliniques qu’elle gère ainsi que l’hospitalisation à domicile avec 570 salariés, le total atteint aujourd’hui les 1 209 collaborateurs (1 000 équivalents temps plein). Quand Joël Begin, le directeur général de la structure est arrivé à la Mutualité il y a dix-sept ans, celle-ci comptait à peine 150 sala- riés. “Ce sont les nouveaux métiers dont nous nous sommes occupés dans le sanitaire et le social à partir de la fin des années quatre- vingt-dix qui expliquent cette formidable pro- gression sur le plan des effectifs” note Joël Begin. Le rachat des cliniques Mouillère et Saint- Luc, devenues Polyclinique de Franche-Com- té avec la construction d’un bâtiment en 1996, est la première étape d’envergure de la mon- tée en puissance de la Mutualité Française Doubs. 110 lits, puis 150, 180 et aujourd’hui 200 lits, la P.F.C. a grossi. Dans les années 2000, la Mutualité a créé l’hospitalisation à domici- le qui regroupe aujourd’hui 120 lits dans la région. “Plus récemment, en 2010, nous avons acquis la Polyclinique du Parc à Dole avec 80 lits” ajoute M. Begin. Le volet “personnes âgées” est venu compléter l’éventail des activités de laMutualité dès 2004. Aujourd’hui, la Mutualité gère 720 lits répar-

tis dans 14 E.H.P.A.D. 10 petits établissements du Conseil général en délégation de service public et 4 E.H.P.A.D. en propre d’au moins 100 lits chacun. “Nous sommes en train de com- pléter notre offre par 70 nouveaux lits à Paul- Bert (Palente) qui seront prêts en octobre” indique le directeur général. Cette montée en puissance des activités de la Mutualité Française Doubs s’accompagne tou- jours de nouvelles embauches. “Nous recrutons des infirmières, des aides-soignantes et des aides médico-psychologiques. Nous avons recruté 70 équivalents temps plein ces six derniers mois” informe Laurence Néault, responsable des R.H. Et ce n’est pas fini. Pour l’ouverture de Paul- Bert, la Mutualité aura besoin d’une cin-

quantaine de nouveaux collabo- rateurs, essentiellement à temps partiel (entre 80 et 90 %). “Il nous reste une quinzaine de postes à pourvoir” précise Laurence Néault. Il y a une catégorie de personnel que laMutualité recru- te en permanence : les aides-soi- gnantes. Récemment, la Mutua- lité a engagé également 14 jeunes en emplois d’avenir, “des jeunes que nous allons former pour ensui- te pérenniser leur emploi” note le directeur général. J.-F.H.

“70 équivalents temps plein ces six derniers mois.”

Chez Maty, 23 personnes ont été recrutées depuis le début de l’année.

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