La Presse Bisontine 144 - Juin 2013

24 DOSSIER

La Presse Bisontine n° 144 - Juin 2013

THISE

AÉRONAUTIQUE Plus d’une trentaine d’embauches en 2012 E.C.E. plane sur la croissance Implantée sur la Z.A.C. Lafayette, l’entreprise E.C.E. Zodiac Aerospace emploie 197 salariés à Besançon. Portée par la bonne santé de l’aéronautique, la société bisontine continue à créer de l’emploi.

400 salariés dans le groupe Augé Microtechniques stabilise ses effectifs Les sociétés du groupe regroupent 300 employés sur le Grand Besançon.Les postes techniques (outilleurs, régleurs…) sont les plus demandés. L e groupe appuie son offre à partir des différentes sociétés qui le com- pose et qui ont chacune leur propre spécialité. D’abord le vaisseau- amiral, A.M.T.E. (Augé Microtechniques), basé à Thise, emploie 190 salariés dans le domaine du découpage, du contactage, de l’assemblage et de la finition des matières premières. Sur ce même site industriel de Thise sont installées deux autres entités du groupe :A.M.T.I.S. (avec une vingtaine de salariés) est spécialisée dans le surmoulage et l’injection plastique, et Spiral, société d’une quinzaine de personnes, orientée vers la tribofinition, le traitement thermique, le dégraissage et l’ébavurage. Une autre entité, Société Nouvelle Brocard et Roux, est basée à Devecey. Spécialisée dans le découpage de plus grosses pièces qu’A.M.T.E., ce site emploie 30 salariés. Le groupe possède également une unité de 140 per- sonnes enTunisie. Les métiers sont donc très techniques au sein des enti- tés du groupe bisontin qui maintient la stabilité de ses effectifs depuis deux ans. “Les effectifs ont un petit peu baissé durant cette période, nous n’avons pas forcément remplacé tous les départs. Pour 2013, la tendance devrait être similaire, soit la stabilité, mais nous remplacerons les per- sonnes qui partent de chez nous et nous procéderons à des recrutements ciblés sur des métiers techniques” indique Pascale Brousseaud, la R.R.H. du groupe.Les recrutements les plus compliqués pour A.M.T.E. et ses

L e cœur de métier de l’entreprise bisontine E.C.E., c’est l’assemblage de composants pour l’aéronautique : éclairage et essuie-glaces, équipements du cockpit (voyants, com- mandes manuelles lumi- neuses…) et activité oxygè- ne (assemblage dumasque à oxygène pour pilotes et co- pilotes) pour le compte des plus grands acteurs de l’aéronautiquemondiale :Air- bus, Boeing, Dassault, Euro- copter… Le site E.C.E. Implanté à Besançon profite naturellement de la bonne santé du secteur aéronau- tique qui continue à embau- cher en France. “En 2012, nous avons procédé à une tren- taine d’embauches. La ten- dance pour 2013 est toujours positivemaismoins soutenue” annonce Sabrina Rochon, res- ponsable des ressources humaines. Jusqu’ici, E.C.E. avait suffisamment de visi- bilité pour se permettre d’embaucher des personnes en C.D.I. Les profils les plus recherchés dans les ateliers d’assemblage d’E.C.E. sont

L’effectif d’E.C.E. à Besançon atteint quasiment les 200 personnes.

entreprises sœurs concernent les métiers techniques, et notamment les outilleurs. “Le bassin d’emploi étant spécia- lisé dans la mécanique, de nombreuses personnes sont for- mées sur les métiers qui sont les nôtres, même si on déplore que l’Éducation nationale se désengage de ces parcours et que les jeunes semblent s’en désintéresser alors que ce sont des métiers qui offrent des débouchés dans de nombreuses entreprises et qui offrent des évolutions intéressantes” ajou- teM me Brousseaud.Actuellement,A.M.T.E. est à la recherche d’un technicien méthodes. Elle s’apprête à lancer également le recrutement de quelques outilleurs. “Les candidatures sont les bienvenues” lance le service ressources humaines. À vos C.V.

“La même tendance à la stabilité.”

des Bac Pro microtechniques et micromécaniques. Les recrutements ne sont pas si aisés dans ces compétences- là, très demandées dans notre région, et soumises à une concurrence non négligeable venue de la Suisse voisine. “Une de nos filières privilé- giées de recrutement, c’est l’apprentissage, mais nous

contrainte d’élargir son cercle de recrutement aux dépar- tements voisins. Pour les postes à plus hautes responsabilités, c’est encore plus compliqué. L’an dernier, E.C.E. a mis trois mois pour recruter un ingénieur méthodes. Les C.V. de candi- dats restaient en nombre limi- té.

avons également du mal à trouver des candidats” recon- naît le service R.H. Pourtant chez E.C.E., on est loin de l’image que trop de jeunes se font encore d’une industrie qu’ils pensent sale et érein- tante. “Ici, on travaille dans un univers propre et ordon- né.” Alors pour pallier ces dif- ficultés, E.C.E. se voit

LU FRANCE 125 salariés L’effectif intérimaire orienté à la hausse Sur le site Lu France de Besançon, le lancement de nouveaux produits à succès donne du souffle à l’emploi. Le volant de salariés en intérim est en hausse actuellement. Le point avec la R.R.H. L a Presse Bisontine : L’effectif de Lu France est-il orienté à la hausse ? de Besançon pour les postes qualifiés par exemple ?

SANTÉ

401 salariés Opération mutualisations

à la clinique Saint-Vincent Malgré un

4 01 personnes physiques, dont 374 en C.D.I. : c’est à l’unité près l’effectif de la clinique Saint-Vincent de Besançon (groupe Capio), sans comp- ter bien sûr les 80 à 100 médecins qui exercent leur activité en libéral au sein de l’établissement de santé bisontin. Ce chiffre restera stable sur les contrats à durée indéterminée, mais risque d’être à peine revu à la baisse sur le plan des C.D.D. pour une raison conjoncturelle : le regroupement de la clinique Saint- rapprochement avec un autre site du groupe Capio et l’extension en cours des blocs opératoires, la maîtrise des effectifs est le maître- mot à Saint-Vincent.

Laurence Levielle : L’effectif perma- nent est stable. L’effectif intéri- maire en hausse pour absorber les volumes supplémentaires que nous avons suite au lancement de notre gamme Milka. L.P.B. : Des recrutements sont-ils prévus cette année ? L.V. : Nous avons recruté récemment quatre personnes et n’avons pas d’autre recrutement prévu pour cette année. L.P.B. : Êtes-vous confrontés à des diffi- cultés de recrutement quand vous ouvrez des postes liées au manque d’attractivité

L.V. : Oui, nous avons des difficul- tés à recruter du personnel tech- nique, notamment le personnel électromécanicien, les régleurs, et du personnel spécialisé en agroa- limentaire. L’attractivité de Besan- çon est en effet assez limitée. L.P.B. : Lu a-t-il d’autres projets de déve- loppements sur Besançon ? L.V. : Nous avons réalisé des inves- tissements importants en début d’année pour développer notre capa- cité de production et maintenir les fabrications des gammes Oursons sur le site de Besançon. Recueilli par J.-F.H.

La clinique Saint-Vincent vient d’entamer une phase de travaux d’agrandissement de ses blocs opératoires.

Vincent avec la clinique de l’Orangerie et la fer- meture prochaine de cet- te dernière dont les locaux sont situés quai Bugnet. “L’activité réadaptation et réédu- cation effectuée à l’Orangerie est supposée rejoindre le site de Saint- Vincent avant la fin de l’année. Cette opération, autorisée par l’A.R.S., va

“Quatre salles

entraîner la mutualisation de certains postes” indiqueValérie Fakhoury, la direc- trice de Saint-Vincent.À Saint-Vincent, la tendance actuelle est donc à la stabi- lité et juste au “renouvellement des forces qui quittent l’établissement.” Les recrutements les plus fréquents concernent les infirmières et les aides- soignantes. “Les aides-soignantes sont les métiers les plus en tension actuelle-

ment à cause de l’expansion de tout le secteur le médico-social et la création de nouveaux établissements d’hébergement pour personnes âgées.” Par ailleurs, la clinique vient d’entamer des travaux d’extension de ses blocs opé- ratoires. “Nous aurons quatre salles entiè- rement neuves. Ce projet sera terminé en septembre” annonce la directrice. J.-F.H.

d’opération entièrement neuves.”

Le site Lu France de Besançon emploie 125 salariés.

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