La Presse Bisontine 140 - Février 2013

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 140 - Février 2013

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SPORT

De Besançon au Chaudron Hamouma, ce Bisontin voit la vie en Vert Fidèle au B.R.C. jusqu’en 2009, Romain Hamouma fait aujourd’hui le bonheur de l’A.S. Saint-Étienne en Ligue 1. Le milieu de terrain se confie à La Presse Bisontine sur l’ambiance du stade Geoffroy-Guichard et les liens gardés avec Besançon.

S on ascension est aussi rapide que ses accéléra- tions balle au pied. En 2009, Romain Hamou- ma, et sa gueule d’ange, faisait vibrer le stade Léo-Lagrange sous les couleurs des Aigles rouges. Trois ans plus tard, il porte la tunique verte, celle des Verts de Saint-Étienne et enflamme le mythique stade Geoffroy-Guichard, berceau des exploits de Revelli, Johnny Rep, Rocheteau, Piazza, Larqué, San- tini. Les nostalgiques de l’épopée verte apprécieront. Auteur de 8 buts avec Besan- çon (alors en C.F.A.), il est cour- tisé pour sa vision du jeu et sa rapidité. Fidèle à son club, Romain refuse plusieurs offres alléchantes “par loyauté” envers Besançon avant de quitter son club lorsque l’accession enNatio- nal est refusée en raison de pro-

de bons éducateurs” concède-t- il. Hamouma, natif de Lure, revient souvent en Franche- Comté voir sa famille. Il n’a pas oublié non plus que sa carrière de footballeur aurait pu bascu- ler. Formé au F.C. Sochaux-Mont- béliard, sa carrière aurait pu basculer… car il fut évincé du centre de formation car jugé “trop irrégulier et instinctif.” S’il n’est pas rancunier, il a prouvé à son ancien club qu’il avait le talent et la vista pour évoluer au plus haut niveau. Hormis en match de gala, les crampons de Romain ne fouleront pas de sitôt la pelouse bisontine. E.Ch.

blèmes financiers. “C’était dur de se voir refuser la montée en National alors que nous l’avions gagnée sur le terrain” se remé- more Hamouma, qui fêtera ses 26 ans en mars. Contacté par Laval (Ligue 2), il quitte la capi- tale comtoise pour signer son premier contrat avant de pas- ser à Caen (2010-2012) avec qui

2-1 au final. Porter ce maillot est une très grande fierté pour moi.” A mi-saison, son équipe pointe à la 10 ème place. “Nous avons été dans le dur à la fin de la première partie de cham- pionnat… Il va falloir se reprendre” annonce Romain, professionnel dans l’âme. De ses années bisontines, il n’a rien oublié et gardé contact avec “Yo (Randget),Mathieu (Gégout), Goyon, Obrio, Bourillon… C’étaient de très belles années, des années extraordinaires” dit- il. Comme tous les amoureux de ballon rond, il est attristé par la disparition du club, aujour- d’hui en LR3, niveau régional : “Je suis déçu de cette dispari- tion ! Besançon est une ville de foot. Quand je compare les infra- structures de Besançon avec les autres, je me dis vraiment qu’il y a quelque chose à faire. Il y a

L’ex- Bisontin Romain

Hamouma a déjà ins- crit 6 buts en 22 matches avec Saint- Étienne en Ligue 1.

il inscrit 13 buts. Aujourd’hui à Saint-Étienne, il s’est intégré de la meilleure des façons en inscri- vant un but lors de sa première apparition sur la pelouse. C’était face à Lille. “Mar- quer là, c’était comme dans un rêve… même si nous avons perdu

“Besançon a les infra- structures.”

Les phrases-cultes des élus bisontins Conseil municipal du 13 décembre 2012 Les perles du conseil Moi, maire de Besançon ! On connaissait l’anaphore répétée le 2 mai par François Hollande lors du débat télévisé face à Nicolas Sarkozy. Désormais, il y a celle de Jean Rosselot. “Moi, maire de Besançon, je réparerai les inégalités, je les supprimerai. Moi, maire de Besançon, je supprimerai les sept scandaleux feux tricolores de la Place-Leclerc par exemple… Voilà ce que je ferai le lendemain de mon élection de maire.” Le maire répond : “Devant de tels propos, je reste coi !” Rosselot persiste et signe : “Quand on est maire, on est payé pour se faire engueuler alors répondez à toutes les questions.” Jean-Louis Fousseret super-héros ? “Je ne réponds jamais aux lettres anonymes” dit le maire (en réponse à une des questions de Jean Rosselot). Notre maire a-t-il des pouvoirs insoupçonnés ? Le tramway et les rails rouillés. Le maire a voulu, avec ironie, rappeler à ceux qui colportaient des rumeurs que l’agglomération, faute d’argent, en serait réduite à acheter des rails rouillés pour le tramway. “L’acier à la pluie, ça rouille. Même les rails neufs rouillent !” a expliqué scientifiquement l’édile. Voilà ses détracteurs remis sur les bons rails. Les pensées de Jean Rosselot. “On ne travestit pas les propos pour en faire de la choucroute politique” (il répond au maire quant à sa sortie au sujet des emplois générés et son impact économique par le tramway lors du conseil municipal du 12 novembre). Toujours Jean Rosselot : “Besançon est le bonnet d’âne en matière de dépense de fonctionnement et nous dépensons moins en investissement ! Vous faites suer le burnous.” Franck Monneur (majorité) au sujet de l’impôt et du train vie de la municipalité : “Nous ne vivons pas dans le bling-bling et le plaqué-or.” Le maire à son opposant : “Vous avez mangé quoi aujourd’hui Monsieur Rosselot ?” Rires au conseil municipal. Décision votée, le prix du parapluie vendu à l’Office de tourisme va augmenter de 10 %. Commentaire ironique de l’U.M.P. : “C’est un signal qu’il va faire mauvais temps.” Fousseret à Bonnet (U.M.P.) : “Ne prenez pas le mauvais exemple sur Monsieur Rosselot, laissez-moi vous expliquer (au sujet du choix du tramway). Vous êtes en campagne, on le sait !” Jean-François Girerd (U.M.P.) : “Moi, je ne suis pas en campagne électorale alors…” Jean-Louis Fousseret le coupe : “Moi non plus !”

AVENTURE Deux Bisontines au Raid 4L Trophy Prêtes pour le désert

Deux étudiantes en master à l’université de sciences de Besançon participeront au 4L Trophy, un raid humanitaire qui se déroule dans le désert marocain.

Contact association “Roses des sables” : 06 37 47 22 00

C lémence Dussert et San- dy Diop, 23 ans, vont quitter du 14 au 24 février les bancs de la faculté de Besançon pour le désert marocain où elles par- ticiperont au 4L trophy comme 2 600 autres élèves âgées entre 18 et 28 ans. Les deux Bison- tines, aidées par une partie de leurs camarades, ont déjà tra-

versé une première épreuve : trouver un 4L en état de marche. Il leur reste à boucler leur bud- get en cherchant des partena- riats. Pour participer à cet événe- ment, elles ont créé l’association “Roses des sables”. Elles doi- vent réunir environ 7 500 euros, somme qu’elles ont en partie récoltée. “Nous cherchons enco-

re des pièces pour notre 4L” dit Sandy. Dans ce raid à vocation humanitaire, elles apporteront des fournitures pour les enfants dans le besoin. Dans ce périple, ce n’est pas la vitesse qui dési- gnera le vainqueur mais l’équipage qui aura réalisé le moins de kilomètres. Environ 6 000 bornes attendent l’équipage. Bonne route.

Clémence Dussert et

Sandy Diop mettront le cap sur le désert maro-

cain en février.

L’aventure se veut humani- taire.

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