La Presse Bisontine 140 - Février 2013

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 140 - Février 2013

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ANIMAUX

La S.P.A. patiente

Une vie de chien pour la S.P.A. de Besançon La société protectrice des animaux de Besançon veut construire un nouveau refuge dans la zone des Marnières. Or, le retrait de l’aménageur retarde sa construction. Chiens et chats rongent leur os.

Françoise Dodane - présidente

de la S.P.A. ici avec Hophie - espère un rapide

D ans son box,“Farouche”, chienne de race Bruno du Jura arrivée il y a sept ans au refuge de la S.P.A. de Besançon, se verrait bien dormir dans un espace plus confortable. Le toutou aban- donné dans les bois d’Arc-et- Senans devra patienter, aumini- mum un an, pour regagner une niche douillette. Basés depuis 1937 dans la zone des Marnières de Besançon- Chalezeule, les locaux de la S.P.A. sont dans un triste état. Ils devaient être abandonnés pour être remplacés par un refu- ge totalement neuf, reconstruit 200 mètres plus loin, non loin du futur tramway. Alors que les plans de la futu- re niche géante pour animaux sont bouclés par l’architecte, l’argent trouvé, la S.P.A. est sus- pendue à l’avenir de la zone artisanale et commerciale des Marnières. Là où les engins de chantiers devaient entamer une refonte complète du site com- mercial, c’est en effet le statu quo. Pire, l’aménageur (N.D.L.R. : la Ségécé) s’est reti- ré face aux trop nombreuses contraintes du dossier. Du coup, le déménagement de la S.P.A. est retardé…mais pas abandonné. “Ils pourront dépo- ser leur permis de construire” assure le Grand Besançon, qui gère la zone. La collectivité a d’ailleurs racheté le terrain d’1,3 hectare à l’association, somme que celle-ci réinjecte dans sa

nouvelle construc- tion. Ce déménage- ment, lesmembres l’attendent avec impatience. “Si nous avons de la place à l’extérieur, nous enmanquons pour faire dormir les chiens. Ils sont 55 actuellement, c’est presque le maximum que nous pouvons accepter” témoigne la présidente qui célèbre sa trentiè- me année à la tête de la structure. Cinq personnes travaillent ici à nourrir, soigner et

déblocage du dossier.

Une maison du groupe MOYSE construite sur l’un de nos terrains

www.moyse.fr

Les chiens, ils sont 55 actuelle- ment.

balader les animaux abandon- nés par des maîtres peu regar- dants. “Avec ce futur bâtiment réfléchi avec l’architecte, la sécu- rité sera améliorée et les condi- tions sanitaires bienmeilleures” témoigne le directeur Vincent Pfeiffer. Les chats, une vingtaine actuel- lement, ont, eux, un espace douillet et chauffé. Pas ou peu d’urgence pour eux. En atten- dant une niche dorée, Hoscar, Fidji, Toch le Rottweiller, Orca le berger belge… et les autres compagnons se contentent de leur sort en espérant retrouver une famille d’accueil. À votre bon cœur… E.Ch.

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L’agence privée - illustrations non-contractuelles

Les plans du futur refuge.