La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

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La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

R e n d e z- V o u s Square Saint-Amour Marché solidaire de Noël

Philippe Mathieu, directeur général de la Citadelle, devant la chapelle ou sera installé un dispositif multimédia qui plongera le visiteur dans l’histoire de ce monument.

Depuis 12 ans maintenant, le collectif d’associations RéCiDev (Réseau Citoyenneté Développement) organise un marché solidaire de Noël. À la période des fêtes, les questions de solidarité, de partage et d’entraide sont à l’honneur. Du fait de son large choix d’artisanat issu du commerce équitable, le marché solidaire de Noël est l’occasion d’acheter et d’offrir des cadeaux aux multiples bénéfices : une rémunération juste pour l’artisan, la garantie d’une éthique pour l’acheteur et la joie de recevoir un objet authentique pour le bénéficiaire. Des objets décoratifs, ludiques ou utiles, mais aussi des vêtements, de la maroquinerie et des bijoux provenant du monde entier attendent les visiteurs. Une cinquantaine d’associations internationales et locales se relaieront sous le chapiteau chauffé. Outre leurs étals décorés, elles seront disposées à répondre aux questions et à proposer des idées d’engagement et des gestes solidaires. Des nombreuses animations sont prévues et organisées par ces associations : danses, concerts, contes ou expositions, mais aussi des activités ludiques pour les enfants sont proposées pendant les 10 jours du marché. Du 5 au 16 décembre de 10 heures à 19 h 30 (sauf lundi : 14 heures à 19 h 30) Square Saint-Amour - Besançon - Renseignements au 03 81 41 05 87 - www.recidev.org

nent nous rendre visite tous les ans. La Citadelle doit être plus pour les écoles qu’une destination de voya- ge de fin d’année. L.P.B. : L’exposition sur les marionnettes vient de s’achever. Finalement,ce site n’a- t-il pas vocation à devenir un lieu d’exposition, de l’art contemporain par exemple ? P.M. : L’exposition des marionnettes était en résonance avec des collec- tions du musée comtois. Le renou- vellement des centres d’intérêt est nécessaire. Accueillir l’art contem- porain a du sens. L’année prochai- ne, nous allons présenter desœuvres deFrançoisRiouqui crée des insectes que l’on trouve dans le muséum d’histoire naturelle. Il y a, une fois encore, un lien entre l’artiste et l’activité de la Citadelle. D’autres surprises sont en préparation,mais il est encore trop tôt pour en par- ler, sachant que le 7 juillet 2013 nous fêterons les 5 ans du classe- ment des sites marquant de Vau- ban à l’Unesco. L.P.B. : La forteresse peut-elle devenir un nouveau lieu d’animation culturel avec des concerts et des expositions ? P.M. : Nous nous sommes demandés si elle devait devenir un nouveau lieu de programmation artistique. La réponse est non. En revanche, il y a une volonté de la Ville de mettre en synergie les grandes ins- titutions culturelles de Besançon. Le choix qui est fait consiste à pro- grammer des opérations liées à d’autres musées, ou d’accueillir sur les lieux des manifestations éma- nant des autres institutions cultu- relles bisontines. Le Festival de musique par exemple, est le bien- venu ici.Même chose pour le C.D.N. qui peut intégrer la Citadelle com- me un lieu de représentation pos- sible. La Rodia a déjà organisé des concerts ici. L.P.B. : La question de l’accès à la Cita- delle n’est toujours pas tranchée. Y a-t-il une solution sachant que la ville travaille actuellement à une relance du petit train ? P.M. : Si c’était si simple, il y a long- temps que cette problématique aurait été réglée. Cependant, nous n’avons pas démissionné sur cette question. L’Agglo mène actuelle- ment une étude sur différents moyens d’accès. Un comité de pilo- tage aura lieu prochainement pour faire le point sur ce sujet. Il est peu probable qu’il n’y ait plus qu’un seul moyen d’accès, mais plusieurs. La diversité de ces moyens (N.D.L.R. : piéton, bus, complété par un funi- culaire ou un ascenseur) est une richesse. Propos recueillis par T.C.

L.P.B. :Le musée de la Résistance doit être entièrement restructuré. Au regard des travaux à engager dans un site contraint, a-t-il été envisagé de le déplacer ailleurs à Besançon ? P.M. : Non. Ce musée a toute sa légi- timité à la Citadelle. Le projet est bien de créer un nouveaumusée de la Résistance dans cette enceinte. C’est un projet porté activement par Jean-Louis Fousseret. Nous sommes actuellement dans les phases d’étude. Il faut commencer par procéder à un diagnostic des collections afin de déterminer leur état et les travaux de restauration à prévoir dans la perspective du nouveau musée. Ensuite, nous devrons faire le point sur les tra- vaux réalisables dans ce bâtiment pour accueillir le nouveau musée. C’est tout le sens de l’étude tech- nique. L.P.B. : Quel public visite aujourd’hui le musée de la Résistance ? P.M. : Le spectre est large, beaucoup plus large que celui du Musée des beaux-arts par exemple, car nous sommes à la Citadelle, que le droit d’entrée est unique, et qu’il donne accès à tout. Les gens sont là, alors ils visitent. Pour beaucoup de per- sonnes, ce musée est un choc. Il y a des scolaires, des témoins de cet- te époque sombre, beaucoup de familles de résistants et d’anciens déportés. C’est une chance que ce musée soit à l’intérieur de la Cita- delle. L.P.B. : La Citadelle a une politique active vis-à-vis des scolaires. Pouvez-vous en dire plus ? P.M. : La sensibilisation au patri- moine tantmonumental quemuséal est très liée aux habitudes qui sont prises dès l’enfance. Si un enfant n’est pas invité à visiter un musée, il est peu probable qu’il fasse lui- même la démarche une fois adul- te. Il est donc important de multi- plier les invitations à découvrir cette richesse.Aussi, nous passons beau- coup de temps à renforcer nos liens avec l’Éducation nationale. Dans le secteur primaire, les conseillers

Musique La Belle ou bois dormant

L’Orchestre Philharmonique de Besançon “André Stapffer” a réuni les énergies de plus de cinquante musiciens amateurs pour chanter le thème de la Forêt. Les musiciens de l’orchestre présenteront “La Belle au Bois Dormant” mardi 27 novembre à 20 h 30 au Grand Kursaal à Besançon. Au programme, et sous la direction de Fabrice Ferez, quelques-uns des plus beaux extraits du Ballet de Tchaïkovski “La Belle au Bois Dormant” auxquels se joindront des jeunes danseurs de la classe de danse de Sophie Dardy du Conservatoire à Rayonnement Régional de Besançon aux côtés du danseur étoile Philippe Anota et de sa partenaire Émilie Lemoine. En première partie, Haydn et sa Symphonie No 73 feront découvrir les bois sous l’angle tour à tour aristocratique et rural de la chasse. Enfin, deux jeunes lauréates du concours du Jeune Musicien 2012, Cécile Tuloup au violoncelle et Érica Droz-dit-Busset à la flûte feront voyager dans les forêts romantiques et virtuoses peintes par le tchèque Dvorak et le français Saint-Saëns. Renseignements au 06 64 23 09 37 - www.philhabesancon.org

Kursaal Un défilé haut en couleur

L’Union des commerçants de Besançon organise pour la deuxième année consécutive deux défilés de mode au Grand Kursaal, les lundi 3 et mardi 4 décembre à 20 h 30. C’est Érick Sébastian qui sera une nouvelle fois le chef d’orchestre de ces deux soirées destinées à promouvoir la mode au centre-ville. Coiffeurs et salons d’esthétique seront aussi de la partie pour sublimer les mannequins. Venez rêver et trouver des idées cadeaux pour toute la famille. L’Union des commerçants offre en plus le stationnement puisqu’un Free pass sera offert à l’entrée du Grand Kursaal. Les places sont en vente chez tous les commerçants participants et les partenaires ainsi qu’à l’Union des commerçants au 25, rue Mégevand. Le ticket à 6 euros donne droit à une réduction de 10 % à partir de 100 euros d’achat chez les commerçants participant au défilé (à partir de 100 euros d’achat). Renseignements au 03 81 82 88 88. DÉFILÉ DE MODE - LUNDI 3 ET MARDI 4 DÉCEMBRE À 20 H 30 - GRAND KURSAAL

Culture Festival latino corazon !

Du 26 novembre au 1 er décembre, le Petit Kursaal de Besançon accueille un festival 100 % dédié à la culture latino, organisé pour la quatrième fois par l’association “Latinoamericalli”. Un festival multisupport qui mêlera la danse, le cinéma, les expositions, un café des pratiques consacré au Guatemala (au 105 bis, rue de Belfort), ou encore une journée de l’artisanat hispano-américain (le samedi 1 er décembre) avec en soirée un spectacle de musique et danse multi-culti, du tango, du mambo et de la guaracha de Cuba. Une programmation complète pour ce festival décalé, encore discret, mais très prometteur. À noter l’organisation d’un stage de danse afrocaraïbes. Inscription obligatoire. RENSEIGNEMENTS AU 03 81 53 70 44 OU 06 19 25 56 20 Jeune public “Anna, Léo et le gros ours de l'armoire” Un nouveau livre C.D dédié au jeune public, écrit par Bernard Friot et illustré par Amélie Jackowski vient de sortir, orchestré par Jean-François Verdier, chef de l’orchestre Victor-Hugo Franche-Comté et raconté par Christophe Maltot, le directeur du Nouveau Théâtre. C’est l’histoire peu courante d’une petite fille nommée Anna et de son frère Léo. Dans ce livre, les deux enfants font la rencontre dans un grenier de personnages peu communs comme Gros Bidon l’ours, Jonathan le serpent, Roberto le clown et Lili la poupée. Tous ces vieux jouets s’animent mais ne font que passer. Ils partent vivre de nouvelles aventures. Les deux enfants quittent la pièce et laissent derrière eux les souvenirs de la tendre enfance de leur père. Ce conte musical est le premier projet d’une série de Jean-François Verdier, directeur artistique de l’orchestre, qui accompagnera cette histoire de musique joyeuse et nostalgique avec ses musiciens. Ce conte musical est aussi présenté en concert, à partir de 3 ans. Renseignements au 03 81 87 84 44

pédagogiques tra- vaillent sur la Citadelle pour pro- duire des docu- ments pédago- giques sur l’ensemble du site. Pour le second degré, nous accueillons des enseignants déta- chés dans les trois musées. Entre 25 000 et 27 00 scolaires vien-

“Nous n’avons pas démissionné sur la question de l’accès.”